Forum de FilmDeCulte

Dans le Max Linder anglais, une MILF un peu moche va se taper un nouveau collègue, jeune black bien monté

Plutôt que le pitch d'Allocine qui ment un peu sur la marchandise, j'ai opté pour un résumé plus sincère du dernier film de Sam Mendes. Et oui, car sorti des James Bond, beaucoup ont oublié que l'anglais est un réalisateur raffiné qui arrive à rendre émouvant et poétique le point de départ d'un film de boules. Plutôt que d'opter pour une production Dorcel, qui aurait été piratée, Mendes est produit par Fox Searchlight, ce qui lui donne les moyens de filmer un des lieux de fantasmes de sa jeunesse. Le cinéma qui lui a fait vivre sa cinéphilie et Empire of light est une vraie lettre d'amour à ces endroits et ses employés passionnés par le septième d'art.

On imagine déjà le remake français tourné par Qui-Gon-Jinn, se déroulant au Max Linder, avec des scènes de dragues dans des bars comme le Penty. Mais plus que le gris parisien, Mendes privilégie la douceur et une poésie de bord de mer anglais avec ses mouettes (sans Cantona). Olivia Colman a beau être moche, elle joue bien, et son compagnon Micheal Ward montre de la subtilité dans son jeu, parce qu'en dessous de la ceinture c'est pas trop ça. Bref, le film est tout mignon et séduit dans sa poésie. Par contre, je prédis un bide car pour attirer du chaland en dessous de 65 ans, à part des branleurs comme moi qui ne bossent pas la semaine, c'est chaud.

4/6

Mais quelle bêtise

Moi je prédis un beau succès pour TITANIC.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Va falloir que le Abyssin d'enculture hausse son niveau pour rivaliser.

C’est quoi ces attaques persos nichées dans tes critiques Abyssin ? Pète un coup !

Ca va, Abyssin?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Réactions de vieux ronchons à part, le film a une intrigue classique pas franchement intéressante au premier abord sur le papier, mais qui est totalement transcendé par le style Mendes. On dit que le talent réside dans les détails, c'est un peu ça. L'introduction avec une musique douce montre bien le programme du film qui va se dérouler pendant 2 heures et la petite touche Mendes opère bien. Je pensais me faire chier et c'est plutôt bien.
Et QGJ, c'est sérieux la comparaison au Max Linder. C'est exactement le même type de cinéma avec un écran de fou et une salle prestigieuse, sauf qu'il y en a 2 ici. Ca donne envie de rejoindre l'équipe vendre du popcorn et afficher les lettres des titres des films sur la devanture.

Il y en a aucune, tu fais erreur. Si c'est pour le passage à QGJ, c'est qu'il m'amuse à citer souvent le Max Linder, je vois pas ce que tu vois de méchant

Je pars dans un mois, je passe le temps à rattraper mes retards cinoche. Mais ouais ça va

Dire qu'Olivia Colman est moche, faut y aller, quand même...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Cette phrase est effectivement assez dingue

J'y ai fait un tour y'a justement pas longtemps et c'est vrai que la confusion entre la parodie et l'original m'a saisi sur ce coup.

Ça fait deux ans que tu pars dans un mois au fait. D'ici à ton emménagement le Kuomintang aura repris le pouvoir à Pékin et Téhéran sera bombardée par la Russie suite à l'adhésion de l'Iran à l'OTAN j'ai l'impression. La terre sera obscurcie par les satellites d'Elon Musk ce qui détruira la photosynthèse mais limitera le réchauffement climatique à 1 degré.
Kévin Macron (,leur fils naturelle) et Justine Le Pen (la fille cachée) créeront ensemble LE GROS PARTI. Désorienté Lohmann en sera réduit à dire bonjour aux inconnus.

Le corps cryogénisé de Houellebecq sera au Panthéon. La Pléaïde preparera son deuxième volume Bernard Werber : Essais et interviews. Caen sera rayée de la carte du fait de l'érosion du littoral et remplacée par Le Musée Flottant de la pensée Libre Michel Onfray. Et toi tu seras dans 40 m2 à Taïpei avec ta meuf.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

J'en peux plus de cette expression de "lettre d'amour au cinéma" qu'on n'arrête plus d'entendre depuis que des gens comme Chazelle, Spielberg ou Mendes ont décidé de nous emmerder avec leur dernier film chiant.

Ma remarque sur les "ritals" a fait vriller Abyssin qui poursuit dans le cliché grotesque.

Pire nouveau. Pas besoin de coupe.

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