Forum de FilmDeCulte

Revois Jamais plus Jamais, et pleure, surtout.

ça a tellement pour ambition à la fois de relire / condenser la saga en la sortant du feuilletonnesque, que ça rejoint le film de Kershner en un sens pour l'instant Mais c'est bien que Mendes assume de continuer, comme ça le film ne fera pas trop "one shot". Sinon ça ressemblerait finalement un peu à la série Parallèle de Spirou et Fantasio

Celle qui se passe juste avant la guerre? Chef d'oeuvre!

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Le journal d'un ingénu? A fond.. Ma préférée des "Spirou par.."

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mais grave, c'est juste PARFAIT. Une des plus grosses claques BD QUE J'ai eues ces dernières années.

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Je kiffe tout ce que fait Bravo, t'façon, y compris les aventures de Jules..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne connaissais pas ces hors-séries, faudrait que je m'y remette, j'avais arrêté à partir de Machine qui Rêve.

Oui! C'est vachement bien ça, j'aurais tellement aimé les lire à 12 ans!

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Tiens, l'annonce de SPECTRE m'a motivé à mettre enfin mon blu-ray dans le lecteur pour le revoir. Il y a pas mal de trucs qui peinent quand même à la revision : la poursuite du pré-générique est bien balourde et longue, et on se rend compte qu'en dehors de ses passages conceptuels, Mendes ne fait pas des étincelles dans les pures scènes d'action. Il s'en tire mieux malgré tout dans une scène qui tient plus du dispositif hitchcockien comme celle de la poursuite dans le métro... Au passage Silva est bien sympas, je ne sais pas si c'est un hasard que ce soit une rame qui rentre au dépot qui part en vrille sur Bond, faut peut-être pas trop faire peur au public londonien avec ça (?)...
Le final dans le manoir m'a aussi semblé s'éterniser pour pas grand chose, alors qu'un siège plus abrupt aurait été assez intéressant : beaucoup d'humour moyen et fausses fins, on s'en tient à une série d'explosions, et le coup de l'hélico jure vraiment...j'avais complètement zappé que M rejouait à McGyver comme dans Le Monde ne Suffit Pas.
Reste toute la partie centrale que je trouve vraiment à part dans la série : là encore, on est un tantinet à la limite du prétentieux, parfois même proche de la vidéo conceptuelle façon "Souvenir from Earth" pour le passage en Chine, dans l'ïle... C'est assez creux et distancé en soit. Mais ça impose un rythme assez original qui fait plaisir dans son contre-pied, et la photo de Deakins est complètement à tomber.
On parle de scénario nolanien, mais là encore, à la revoyure le script reste finalement bien basique pour encadrer ses dimensions plus abstraites: vengeance d'ex-agent et énième liste d'espions menacée d'être révélée au grand jour. Tout ce qui tourne autour de M et du passé de Bond est très symbolique, et je trouve qu'on est loin des enjeux de Casino Royale et même Quantum. Reste une certaine élégance qui évite que l'on tombe dans le balourd de manière trop franche, le film s'amuse j'ai l'impression à déminer lui même ses thématiques transparentes. Le plan de Silva est assez limpide aussi, et j'ai finalement plus pensé à Hannibal Lecter qu'au Joker dans son comportement, fonctionnement...
Il n'y a que le discours de M qui fait vraiment son effet dans une dimension politique plus premier degrès, il se trouve assez efficace.
J'ai revu Jamais plus Jamais il n'y a pas longtemps, et toute l'intro sur le Bond fatigué y fait quand même pas mal penser (d'ailleurs, j'espère qu'ils n'enfonceront pas trop le clou là-dessus dans le suivant, on a bien donné tout de même). L'habitude de la "résurrection" a ses limites depuis 1962.
La dernière séquence "reboot" est mieux passée cette fois, et elle donne quand même envie avec un Fiennes qui est l'un des plus gros potentiels introduit récemment dans la série en matière de personnage secondaire. J'avais oublié le sort réservé à L'Aston Martin... J'espère qu'on évitera ce genre d'iconisme référentiel grossier, sinon on risque vite de tourner en vase-clos sous couvert de ne plus distribuer de stylos explosifs dépassés... ce que fait déjà pas mal Skyfall.

J'ai tout oublié de ce film, à part que son nom me fait penser à un travelot habillé de faux cuir.

Vu mon inspiration, je devrais peut-être ouvrir un compte twitter, ou alors non.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Oui non.

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lolz. Les gants de Daniel Craig coûtent bonbon à la production

http://www.slashfilm.com/leather-gloves-in-skyfall/

Scripte, un métier d'avenir.

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J'avais revu CASINO ROYALE et QUANTUM OF SOLACE l'an dernier avant de faire ma rétro Bond donc j'ai rien à dire de nouveau dessus.

SKYFALL non plus j'ai rien à dire de nouveau pour ceux qui me connaissent, mais j'ai envie de le réitérer vite fait for the record:

Les +
- Prégénérique jouissif qui se termine par une défaite de Bond, inattendu
- Chanson superbe
- Film à tomber visuellement, splendide de bout en bout
- Action, montage qui envoient du lourd, c'est fat
- La transition vers le nouveau M
- Que plein de scènes y compris de l'action se passent à Londres

Les +/-
- Générique stylé et qui essaie de raconter quelque chose mais qui mélange trop d'influences visuelles différentes, fourre-tout
- Javier Bardem amusant mais un peu dans l'auto-culte du sous-Joker (les animations de son hacking, c'est pas possible)

Les -
- Je vais radoter comme un vieux du Muppet Show mais je roulais des yeux à chaque blague sur le fait que Bond est un "dinosaure", un "vieux", un "old ship qui part à la casse"... Certes, il y a eu 4 ans entre QoS et celui-ci, mais le mec vient tout juste de commencer en tant qu'agent donc ça colle juste pas en termes d'évolution du perso. Ils auraient traité ce thème à l'occasion même du deuxième Brosnan, pas de problème, car Brosnan jouait un perso avec de la bouteille (le gars était déjà en activité 9 ans avant les évènements de son premier film !). Mais on a vu Craig devenir Bond un film et demi avant, donc dès qu'ils essaient de nous faire croire qu'il a fait son temps, ça paraît forcé. On a l'impression qu'ils veulent plaquer un scénario écrit au préalable sur le mauvais film. Ca me rend dingue et ça rend le tout chiqué.
- Et puis une impression globale d'un film théorique et faussement complexe, qui se prend pour plus sérieux qu'il n'est, mais qui du coup ne tolère aucune entorse au réalisme: que ce soit la scène du varan, qui jure encore plus qu'elle aurait juré ailleurs, ou tout le binz informatique invraisemblable qui casse toute tentative de vraisemblance.

Sinon on le savait déjà mais après que Bond ait influencé Nolan, c'est marrant de voir Nolan revenir influencer Bond: entre le méchant à la Joker, le train qui défonce tout comme le monorail de BEGINS, Bond avec sa batcave du trauma, la ville en ruines d'INCEPTION (et de TENET haha), que sais-je encore...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste