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Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) https://forum.plan-sequence.com/vaiana-legende-bout-monde-ron-clements-john-musker-2016-t28062.html |
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Auteur: | Film Freak [ 17 Nov 2016, 02:21 ] |
Sujet du message: | Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
1. Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) — David Hand, 1937 2. Pinocchio (id.) — Hamilton Luske, Ben Sharpsteen, 1940 3. Fantasia (Walt Disney's Fantasia) — Ben Sharpsteen, 1940 4. Dumbo, l'éléphant volant (Dumbo) — Ben Sharpsteen, 1941 5. Bambi (id.) — David Hand, 1942 6. Cendrillon (Cinderella) — Ben Sharpsteen, 1950 7. Alice au pays des merveilles (Alice in Wonderland) — Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1951 8. Peter Pan - Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1953 9. La Belle et le clochard (Lady and the Tramp) - Clyde Geronimi, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, 1955 10. La Belle au bois dormant (Sleeping Beauty) - Clyde Geronimi, 1959 11. Les 101 dalmatiens (One Hundred and One Dalmatians) — Clyde Geronimi, Hamilton Luske, Wolfgang Reitherman, 1961 12. Merlin l'enchanteur (The Sword in the Stone) — Wolfgang Reitherman, 1963 13. Le Livre de la jungle (The Jungle Book) — Wolfgang Reitherman, 1967 14. Les Aristochats (The Aristocats) — Wolfgang Reitherman, 1970 15. Robin des Bois (Robin Hood) — Wolfgang Reitherman, 1973 16. Les Aventures de Bernard et Bianca (The Rescuers) — Wolfgang Reitherman, John Lounsbery, Art Stevens, 1977 17. Rox et Rouky (The Fox and the Hound) — Ted Berman, Richard Rich, Art Stevens, 1981 18. Taram et le Chaudron magique (The Black Cauldron) — Ted Berman, Richard Rich, 1985 19. Basil, détective privé (The Great Mouse Detective) — Ron Clements, Burny Mattinson, David Michener, John Musker, 1986 20. Oliver et Compagnie (Oliver & Company) — George Scribner, 1988 21. La Petite Sirène (The Little Mermaid) — Ron Clements, John Musker, 1989 22. Bernard et Bianca au pays des kangourous (The Rescuers Down Under) — Hendel Butoy, Mike Gabriel, 1990 23. La Belle et la Bête (Beauty and the Beast) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1991 24. Aladdin (id.) — Ron Clements, John Musker, 1992 25. Le Roi Lion (The Lion King) — Roger Allers, Rob Minkoff, 1994 26. Pocahontas, une légende indienne (Pocahontas) — Mike Gabriel, Eric Goldberg, 1995 27. Le Bossu de Notre-Dame (The Hunchback of Notre Dame) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 1996 28. Hercule (Hercules) — Ron Clements, John Musker, 1997 29. Mulan (id.) — Tony Bancroft, Barry Cook, 1998 30. Tarzan (id.) — Chris Buck, Kevin Lima, 1999 31. Fantasia 2000 (id.) — Don Hahn, Pixote Hunt, Hendel Butoy, Eric Goldberg, James Algar, Francis Glebas, Paul & Gaëtan Brizzi, 1999 32. Dinosaure (Dinosaur)— Ralph Zondag, Eric Leighton, 2000 33. Kuzco, l'empereur mégalo (The Emperor's New Groove) — Mark Dindal, 2000 34. Atlantide, l'empire perdu (Atlantis, the Lost Empire) — Gary Trousdale, Kirk Wise, 2001 35. Lilo & Stitch (id.) — Dean DeBlois, Chris Sanders, 2002 36. La Planète au trésor, un nouvel univers (Treasure Planet) — Ron Clements, John Musker, 2002 37. Frère des ours (Brother Bear) — Aaron Blaise, Robert Walker, 2003 38. La Ferme se rebelle (Home on the Range) — Will Finn, John Sanford, 2004 39. Chicken Little (id.) — Mark Dindal, 2005 40. Bienvenue chez les Robinson (Meet the Robinsons) — Stephen J. Anderson, 2007 41. Volt, star malgré lui (Bolt) — Byron Howard, Chris Williams, 2008 42. La Princesse et la Grenouille (The Princess and the Frog) — Ron Clements, John Musker, 2009 43. Raiponce (Tangled) — Nathan Greno, Byron Howard, 2010 44. Winnie l'ourson (Winnie the Pooh) — Stephen J. Anderson, Don Hall, 2011 45. Les Mondes de Ralph (Wreck-It Ralph) — Rich Moore, 2012 46. La Reine des neiges (Frozen) — Chris Buck, Jennifer Lee, 2013 47. Les Nouveaux Héros (Big Hero 6) — Don Hall, Chris Williams, 2014 48. Zootopie (Zootopia) — Byron Howard, Rich Moore, 2016 49. Vaiana, la légende du bout du monde (Moana) — Ron Clements, John Musker, 2016 On caricature souvent ma façon d'écrire les critiques via l'expression "Bob's School of Writing" - cacedédi aux anciens - mais si je retranscrivais la palette d'émotions ressenties durant la séance, ça donnerait plutôt une critique à la Arnotte. Fuck that. Vaiana est une putain de BOMBE. C'est très simple, j'ai été absolument enchanté de la première à la dernière minute. On peut parler de formule autant qu'on veut, quand l'exécution est aussi réussie, on ne voit plus les coutures. On se laisse porter. Parce que même après 70 ans d'expérience, on ne fait pas des films comme des recettes Tasty. #punchline C'est pas parce qu'on utilise tous les ingrédients nécessaires que le résultat est bon. Pour leur premier film d'animation en images de synthèse, les célèbres John Musker et Ron Clements, duo chouchou du studio, signent en quelque sorte leur film-somme, où le recyclage d'archétypes et stéréotypes de jadis se fait toujours avec sens, dans une oeuvre qui explore une fois de plus un nouvel univers et s'inscrit thématiquement et esthétiquement dans la Seconde Renaissance Disney depuis l'arrivée de John Lasseter à la tête de la compagnie. Ma récente rétrospective Disney m'a fait remarquer à quel point la Souris avait cherché à faire visiter différentes cultures au public, s'éloignant petit à petit des contes et légendes du Vieux Continent pour s'intéresser à des histoires venues d'ailleurs. Si Le Livre de la jungle est le premier à s'aventurer hors du monde occidental en 1967, il faut attendre Aladdin en 1992 pour voir l'adaptation d'un texte dont la langue originale n'est pas européenne et c'est avec Pocahontas qu'ils commencent à traiter un peu plus en profondeur d'autres civilisations. D'autres exemples ont suivi, plus (Kuzco) ou moins (Mulan) superficiellement et même lorsqu'ils restent chez eux, ils vont fureter un peu partout (Hawaï pour Lilo & Stitch, le bayou pour La Princesse & la grenouille). Non seulement cela apporte un peu de nouveauté à des récits mille fois vus mais de plus, cette quête de représentativité est plutôt admirable. L'avantage de l'animation, c'est de pouvoir outrepasser tous les soucis de casting et de whitewashing qui deviennent un problème de plus en plus important à Hollywood. L'animation semble également être le dernier bastion pour des blockbusters originaux. La marque, c'est Disney donc pas besoin de chercher à adapter une licence. En partant étudier le folklore polynésien, Musker & Clements, à l'origine du projet, proposent quelque chose de frais, un film de princesse mais pas un conte de fée. Vaiana est un vrai film d'aventures. En l'état, c'est déjà un message. Rares sont les Disney avec un personnage principal féminin qui ne sont pas des contes de fées. Continuant dans la veine de modernité qui parcourt la filmographie de la boîte depuis La Princesse & la grenouille et Raiponce, Vaiana n'est pas aussi iconoclaste que La Reine des neiges mais demeure progressiste dans son choix de ne pas définir sa princesse au travers de son rapport amoureux avec un homme. Même Mulan la guerrière a un love interest. Ici, la question ne se pose même pas. Comme dans Zootopie, le personnage masculin est un partenaire, un égal. À l'instar du personnage de George Clooney dans Tomorrowland (également produit par Disney), il a certes un côté mentor mais uniquement pour que l'héroïne puisse mieux revendiquer son droit à la connaissance et au leadership en apprenant à naviguer, savoir de ses ancêtres que leurs descendants ont choisi d'oublier par peur. Ce personnage masculin, parlons-en. Version plus arrogante du Génie, avec le même goût pour la métamorphose, et du demi-dieu Hercule, les tatouages remplaçant les peintures sur vase pour narrer ses exploits passés, Maui est un pur personnage muskeroclementsien avec le même cocktail de charisme et de sympathie qui caractérise l'acteur choisi pour le doubler, Dwayne Johnson. Que ce soit dans ses conversations avec sa conscience tatouée ou dans ses transformations, notamment lors du climax, il symbolise à lui seul toute l'inventivité, tant formelle que narrative, qui sert de signature aux cinéastes. Sa chanson, "You're Welcome", est sans aucun doute la plus entraînante et la plus riche d'un point de vue visuel, un concentré de bonne humeur signé Lin-Manuel Miranda, nouveau prodige de la comédie musicale fraîchement auréolé du Prix Pulitzer pour son Hamilton sur Broadway, qui revisite l'Histoire des États-Unis par le biais du hip hop. Le film ne compte pas moins de 10 chansons - je vous rassure, certaines sont très courtes, notamment les chants polynésiens qui s'apparentent davantage à de la BO - variées et géniales. La "chanson de l'objectif" "How Far I'll Go" m'a transporté, celle des ancêtres "We Know the Way" m'a filé des frissons, et le film ne fait pas l'erreur d'abandonner les chansons à mi-parcours et balance des reprises pile quand il faut dans le dernier tiers pour faire jaillir l'émotion. Même un morceau objectivement inutile comme "Shiny", chanté par un des antagonistes, s'avère réjouissant, non seulement dans sa composition mais également par le second degré de a réplique qui l'introduit. Contrairement à certains Disney, le film fait gaffe à ne pas jouer sur des gags anachroniques (je n'en compte qu'un) et dose savamment ses quelques pointes d'humour méta, commentant sur certains des codes du genre (princesse, sidekick animalier, Élue, chanson) et laisse la comédie naître des situations tout en s'appuyant juste ce qu'il faut sur du bestiau débile (le coq tue). Le reste du temps, sans jamais être niais ou culcul, le film reste heureusement fort premier degré, charriant tout le gravitas nécéssaire pour accoucher de moments de magie pure. Une vision par-ci, une apparition par-là... Visuellement, c'est ce que Disney a fait de plus beau depuis Raiponce. Au niveau des textures, des couleurs, de la lumière, c'est tout simplement à tomber. Même quand je ne riais pas, j'avais le sourire constamment accroché aux lèvres, jusque dans les moments qui me mettaient les larmes aux yeux. Parce que le film est un pur plaisir, quand il est drôle, quand il est beau...mais aussi quand il est badass! Il y a une scène démente qui fait ouvertement référence à Mad Max et l'ensemble ferait presque office de Choc des Titans/Colère des Titans en réussi, notamment dans le climax qui a en plus l'audace de se conclure de manière inattendue et émouvante, avec un dénouement en parfaite cohérence avec l'arc du protagoniste, réussissant à incarner de façon très jolie un propos somme toute éculé. Si l'on ne trouve pas ce que son coeur veut, on dépérit. Croisement entre leurs deux meilleurs films que sont La Petite sirène et Aladdin, Musker & Clements font de Vaiana une petite merveille. À mes yeux, le meilleur film d'animation de 2016, facile dans mon Top 3 de l'année et dans mes Disney préférés. 1. Le Roi Lion 2. Aladdin 3. Tarzan 4. La Reine des neiges 5. Vaiana, la légende du bout du monde 6. La Belle au bois dormant 7. La Petite Sirène 8. Dumbo 9. Raiponce 10. Pinocchio 11. Robin des bois 12. Basil, détective privé 13. Kuzco, l'empereur mégalo 14. La Princesse & la grenouille 15. Les Mondes de Ralph 16. Zootopie 17. Fantasia 18. Le Livre de la jungle 19. Alice au pays des merveilles 20. The Fox & the Hound 21. Les Nouveaux héros 22. Atlantide, l'empire perdu 23. La Planète au trésor 24. Hercule 25. La Belle et la Bête 26. Bienvenue chez les Robinson 27. Le Bossu de Notre-Dame 28. Bambi 29. Cendrillon 30. Lilo & Stitch 31. Volt, star malgré lui 32. Peter Pan 33. Frère des ours 34. Mulan 35. Bernard et Bianca au pays des kangourous 36. Les Aventures de Bernard et Bianca 37. Les 101 dalmatiens 38. La Belle et le Clochard 39. Blanche-Neige et les Sept Nains 40. Fantasia 2000 41. Pocahontas 42. Winnie l'ourson 43. Taram & le chaudron magique 44. Olivier & Compagnie 45. Merlin l'enchanteur 46. Les Aristochats 47. Chicken Little 48. Dinosaure 49. La Ferme se rebelle |
Auteur: | Abyssin [ 17 Nov 2016, 02:31 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
T'étais au grand rex? |
Auteur: | Film Freak [ 17 Nov 2016, 02:34 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
Oui. Il passe en VO à 21h30 mais dans une petite salle et, contrairement à ce qui est annoncé, en 2D et non en 3D. Par contre, y a l'excellent court Raison, Déraison (Inner Workings) avant. |
Auteur: | Arnotte [ 17 Nov 2016, 07:46 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
Je t'aime! |
Auteur: | Film Freak [ 17 Nov 2016, 09:12 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
<3 |
Auteur: | Mr Degryse [ 17 Nov 2016, 10:19 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
En même temps , tu fais envie mais en même tu me fais peur. Parce que tu mets cela dernière la reine des neiges qu je mets dans mon top flop insupportable disney et tu compares cela aussi à la petite sirène qu s'y trouve aussi...... Tu parles de chansons ( et merde !!!!!) |
Auteur: | Marlo [ 17 Nov 2016, 11:25 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
La carte UGC est acceptée au Grand Rex, pour ce type d'AVP ? (AVP répétée, sans présence de l'équipe, non-événementielle) |
Auteur: | Le Cow-boy [ 17 Nov 2016, 16:00 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
Mr Degryse a écrit: la reine des neiges Question bête, tu l'as vu en VF ? |
Auteur: | Film Freak [ 17 Nov 2016, 16:13 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
Marlo a écrit: La carte UGC est acceptée au Grand Rex, pour ce type d'AVP ? (AVP répétée, sans présence de l'équipe, non-événementielle) Oui. |
Auteur: | Mr Degryse [ 17 Nov 2016, 16:15 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
Citation: Question bête, tu l'as vu en VF ? Malheureusement oui. Et je dois aussi écouter les chansons en voiture de temps en temps ( vf et vo. C'est moins insupportable en anglais il est vrai) |
Auteur: | Le Cow-boy [ 17 Nov 2016, 16:20 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
Tout s'explique alors. Je mène une petite expérience intéressante en ce moment. C'est assez facile: TOUS les gens qui détestent le film ne l'ont vu qu'en VF, et ceux qui l'ont vu en VO, en général, aiment beaucoup (de "sympa" à "génial"). J'ai commencé à faire voir la VO à des gens qui ont détesté le film en VF... Et les gens changent d'avis. Je pense que c'est un des pires doublages, une catastrophe totale qui change complètement l'appréciation du film. |
Auteur: | Arnotte [ 17 Nov 2016, 16:24 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
Perso je l'ai vu en VF (hélas) mais j'ai beaucoup aimé le film - à ma grande surprise d'ailleurs. Tu peux mettre ça quelque part dans une note en bas de page de ton enquête. |
Auteur: | Le Cow-boy [ 17 Nov 2016, 16:27 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
Ah mais oui ça j'en connais aussi. Tu vas juste exploser ton caleçon le jour où tu vas zapper sur la VO |
Auteur: | Arnotte [ 17 Nov 2016, 16:57 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
En tout cas le doublage ne m'a pas particulièrement choqué, je l'ai trouvé correct, avec un des rares "bons" (= pas insupportables) doublages de Dany Boon. |
Auteur: | Le Cow-boy [ 17 Nov 2016, 20:16 ] |
Sujet du message: | Re: Vaiana, la légende du bout du monde (Ron Clements, John Musker, 2016) |
Oui ça, ça va. Ce sont les chansons qui sont atroces. |
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