Forum de FilmDeCulte

Adam, un professeur d’histoire à l’université vit avec sa petite amie Mary. Une nuit, il regarde un film et voit un figurant qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Consumé par le désir de le rencontrer, Adam traque et contacte l'acteur Anthony qui demeure avec sa femme enceinte Helen. Après leur rencontre initiale, il semble qu'un des deux hommes est de trop.

Je ne connais pas trop la filmographie de Denis Villeneuve, je n'ai vu ni Incendies, ni Polytechnique et ses autres films, j'ai juste vu et il y a peu Prisoners et j'avais plutôt aimé (sans pour autant comprendre l'enthousiasme du public et de la presse que je trouve démesuré).

Eh ben, là je n’aime pas, mais alors pas du tout.

Les plans sont beaux, l'esthétisme est soigné, mais tout est loin d'être innovateur. Les scènes de fétichisme sont très belles et pourtant je ne partage pas du tout ces fantasmes.

Villeneuve essaye de nous faire angoisser tout le long du film (ce qu'il avait réussi dans Prisoners et où il échoue dans Enemy), mais les enjeux sont trop infimes, ridicules... pour créer quelque chose de réellement réussie.

Jake Gyllenhall, en personnage d'Adam est constatent angoissé, déprimé de son quotidien certes, mais effrayé par ce même quotidien au point de montrer un personnage paranoïaque et assez énervant. Mélanie Laurent n'a que des scènes de sexes, et le peu qu'elle parle, elle le fait en gueulant, si bien qu'elle nous exaspère et nous énerve pendant tout le film.

J'ai peu être mal compris le film donc si j'ai manqué quelque chose ne vous gêner pas


1.5/6, très déçu

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A deux semaines d'intervalle en fin d'été les spectateurs auront donc droit coup sur coup à deux histoires de doubles. Mais au film malin, rythmé et ciselé de Richard Ayoade répond cette grosse blague échangiste, nanar de compétition aux filtres jaunasses de Denis Villeneuve qui semble tomber de plus en plus bas film après film. Je m'attendais à un ofni mais en fait on a droit qu'à une sorte de film-prétexte ultra-lent dont les 3/4 des scènes consistent à voir Gyllenhaal se triturer ses deux têtes en se demandant dans quel état j'erre mais où est donc ornicar, avec des petites coquetteries à base de partouze et d'apparition surprise derrière la porte pour occuper les quelques gogos en quête de sens. Vaste supercherie.
1/6

Grosse bouse que ce film en effet. Villeneuve ne fait décidément pas dans la subtilité.

Il y a une partouze? J'ai déjà oublié.

Enfin je pense que c'est toi qui exagères.

je vous crois pas! Trop envie de voir ce film.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Confirmation que Villeneuve est très surestimé.

Confirmation de rien du tout. Tu l'as vu?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je parie que non.

Ce film va énormément diviser. Certains vont le considérer comme le Denis Villeneuve le plus libre et personnel (celui qui se dégage enfin des sujets graves devant lesquels il était piégé sur le plan formel (un peu comme lorsque Spielberg fait le poli en s'attaquant a Amistad). D'autres n'accepteront pas la simplicité extrême du film et du scénario (qui semble compliqué de prime abord, mais qui ne propose pas grand chose au final). Il faut prendre ce film comme un exercice de style où Villeneuve se lâche complètement.

Après, ceux qui cherchent de la substance risquent d'être déçu.

Moi je suis a 3.5/6. Il y a des moments absolument géniaux où je croyais tenir le film de l'année, et d'autres qui m'ont laissés sur ma faim. Si je le revois, en baissant mes attentes, je crois que j'apprécierai d'avantage l'exercice qui est sans prétention (alors que l'on croit au départ que cette oeuvre atteindra les sommets les plus opulants et ambitieux). Finalement, ce film est un peu une joke

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"marre du retour infini de ce topic"

J'ai trouvé que Villeneuve allait constamment à l'encontre du bon sens et de la crédibilité scénaristique pour donner des indices extrêmement gros de son "énigme" qui perd conséquemment en intérêt.

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MMmmh, je n'ai pas trouvé. Tu as des exemples en "hide"?

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"marre du retour infini de ce topic"

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"marre du retour infini de ce topic"

Je ne savais rien du film, qui m'intriguait beaucoup, mais j'aurai dû me méfier en voyant ce carton d'ouverture qui m'apparaît gravement prétentieux, une fois le film vu.

"Le chaos est un ordre que l'on n'a pas encore déchiffré", nous dit-on mais la résolution du puzzle semble finalement tenir dans la thèse la plus évidente, celle-là même que l'on peut imaginer rien qu'en voyant l'affiche ou la bande-annonce , une explication que le film cherche à brouiller par la voie de l'onirisme, ce piège qui tend à désamorcer toute ambiguïté en peignant tout avec le même pinceau. Même si j'aime le symbolisme arachnéen.
Ça met un moment à démarrer, ça réussit par moments à instaurer une ambiance certaine et quelques images s'avèrent marquantes mais ça peine à dépasser l'impression de court-métrage faussement malin étiré en long métrage sans queue ni tête.

Gyllenhaal est bon sinon.

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Forever alone I guess parce que moi j'ai trouvé ça bien.

Je me sens super bête en revanche parce que

Seul petit hola que je mettrais: je pense que Car l'aspect central du film, ce qui fait qu'il est réellement unique, est sa façon d'interroger cet aspect si contemporain de l'angoisse identitaire. A l'heure du big data, des corporations qui centralisent les données pour ériger des profils similaires, proposer de réunir les profils ou de les opposer, il y a une peur sous-jacente de perdre son identité, de ne plus être déterminé que par son appartenance à un groupe de profils terriblement semblables, que le vieux rêve d'être unique tente de désespérément balayer du revers de main avant de se faire opposer les chiffres des statistiques et des algorythmes. Bien sûr que le film ne montre aucune de ces causes, il ne traite que leurs symptômes, mais c'est aussi ce qui fait le mystère du film, car du constat il ne reste que l'impression émotionnelle, que cette vague familiarité d'une société inhumaine.

J'y crois d'autant plus que ce ne sont pas tant les aspects psychologiques habituels qui sont placés au centre de la mise en scène, que la ville, et ce, obsessivement: ses bâtiments froids, oppressants, ses tours, ses parkings, ses caméras, ses plates-bandes circonscrites dans le désert de béton, cette répétition du même, sans vie, qu'est devenu le monde. Plusieurs séquences m'ont impressionné par la maîtrise déployée pour rendre l'atmosphère étouffante, à la manière - dans un autre genre - d'un Orson Welles dans Le Procès. Si l'on ajoute l'interprétation psychologiste, on obtient un film à la richesse étonnante étant donné les moyens engagés - une heure et demie, quatre personnages, trois lieux. Certes, quand le générique est arrivé, je confesse être resté un peu sur ma faim en termes scénaristiques, mais avec le recul, le film semble comme un minerai taillé avec précision, sans fioritures ni complaisance.