Forum de FilmDeCulte

Trois inconnus enfermés dans une chambre d'hôtel. Un léger soupçon dégénère en jalousie, quand l'apparition d'une jeune femme provoque des conséquences dévastatrices pour un couple marié.

J'avais laissé Guaranamang au joli Last life in the universe qui a semble-t-il inspiré cinq ans de pubs Gaz de France et il faut l'avouer son nouveau film est aussi nul que reposant, très catalogue Mode & deco. Errances vaporeuses dans un hôtel de luxe et sa cohorte de draps froissés, cul soft avec une femme de ménage thaïlandaise qui passe topless ou à laquelle on arrache sa culotte pour lui administrer un loong cunnilingus, esthétique léchée très invitation au voyage par Louis Vuitton, autopsie de couples en crise en sourdine... Bof.
2/6

Ma très courte review cannoise (je ne me souviens que du cunnilingus) :

Un film d'ambiance assez planant, mais un peu creux... 3/6

Ok c'est bon, ton analyse précise et détaillée m'a convaincu.

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Au moins on peut être sûr que tous les films d'auteur à contenu un peu cul sont sélectionnés à la quinzaine d'office. Brisseau a déjà son ticket pour son film qui sort en Août à mon avis (featuring le bombesque Arnaud Binard)

Souvenir qu'à moitié, j'ai pas mal dormi. Je trouve ça trop lisse et très mou. Le cul est assez ridicule et la dernière partie aussi. Bref, un film auquel je n'ai pas du tout accroché. 1/6

Pareil j'ai detesté. Ca se la joue un peu pour rien et la bifurcation non-sensique de la fin finit d'achever le film dans le ridicule. Je me souviens d'une scène sympa entre deux filles...
1/6

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CroqAnimement votre

Théorème de Pier Paolo Pasolini? filmé par un réalisateur thaïlandais. Ploy, quatrième long métrage de Pen-ek Ratanaruang à parvenir sur nos écrans? a les qualités et les défauts de ses précédents films présentés en France. Sur le plan esthétique, Ploy est sublime, avec une captation languide et sensuelle du mal-être d'une certain jeunesse thaïlandaise. On retrouve là les éléments qui ont séduit la critique dans le très beau Last Life to the Universe, avec des dialogues minimalistes et une atmosphère érotique en diable. Hélas, comme dans Invisible Waves, le parfum enivrant des premières minutes finit par s'envoler, comme si le réalisateur de Monrak Transistor avait tout simplement oublié d'écrire une intrigue, de tisser des liens forts entre les personnages pour raconter une histoire crédible. Le thriller de la seconde partie arrive comme un cheveu sur la soupe alors que les scènes entre le barman et la femme de chambre, aussi excitantes soit-elles, ajoutent inutilement du souffre au canevas principal, le récit d'un couple au bord de la séparation, troublé par l'arrivée d'une jeune nymphette.

3/6

Petit rattrapage avant son prochain et j'ai trouvé ça bien chiant. Sur le papier il n'y a guère plus de choses que pour un Last Life in the Universe mais là où ce dernier, à mon sens, présentait tous les signes extérieur de la contemplation poseuse, là où ce même les évitait en capturant un spleen de toute bôôôté, ici c'est vraiment du clip lounge tout mou dont il ne me reste rien après quelques jours. Après Vagues invisibles, ça sent fort la crise d'inspiration.

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

DVD très efficace pour remplacer un aquarium. La ouate thaïlandaise au bout du rouleau...

Ca ne s'arrange pas avec son dernier, Headshot.

Cinéaste prometteur qui a littéralement implosé au bout de trois films.