Forum de FilmDeCulte

ça, c'est quelque chose que je ne comprends plus.

Comment peut-on laisser au montage la scène où Indy-CGI court sur le train ?

Que ce soit laissé au montage me gène moins (si t'as pas d'autre plan, tant pis). C'est clairement comment tu en arrives à un plan pareil, qui me choque. Ca veut dire qu'il y a une énorme défaillance dans toute la chaine.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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De ce que j'en sais, les SFX sont souvent finalisés en dernier. Comme dans 2046 de WKW... et donc la scène finale avec SFX intégrés est sans doute finie très tardivement, le montage avec cette scène est déjà accepté sans doute.
Mais le pb, comme tu dis, c'est le je m'enfoutisme global. Je ne dis pas qu'Hollywood mérite l'arrivée des IA, mais c'est clair que le public aura été bien entraîné à apprécier la merde.

Après, je ne comprends pas comment une série comme The Witcher peut avoir des meilleurs SFX (pas tout le temps, bien sûr) qu'un film à 300 millions de dollars.

Comme dit l’expression consacrée ici, "Art Core a tout dit". CGI dégueulasse, scènes d’actions mal filmées, péripéties sans grand intérêt, personnages qui ne servent à rien, …

Et pourtant, bizarrement, j’ai marché. Je ne sais pas à quoi c’est dû (le regard et les mimiques de Ford ? l’abattage de Phoebe Waller-Bridge ? l’effet doudou avec les nazis et les cartes de voyages ? …), toujours est-il que je ne me suis pas ennuyé (alors que je suis enclin à vite me faire chier au ciné).

Et j’ai trouvé la fin (la dernière séquence à New-York) réussie et très émouvante.

Bref, je ne regrette pas d’y être allé alors que j'hésitais.

Mais pourquoi ?

Rarement eu l'impression d'aller "trop loin" à ce point dans une franchise, qu'avec les deux derniers épisodes.

Qu'elle est loin la simplicité du premier, la pureté et la puissance de sa mise en scène. Son découpage iconique, dynamique, qui laisse apprécier la drôlerie, l'aventure, l'aspect mythologique autant qu'on en a envie.

Pour les Nazis, Indy, c'est le sparadrap du Capitaine Haddock dont tu n'arrives jamais à te débarrasser. Mais ici, c'est la mise en scène qui fait office de sparadrap. J'ai mal aux genoux en voyant ce film... autant qu'avec De Niro dans The Irishman.

Et à quel moment coller la voix d'un vieillard de 80 ans sur un héros rajeuni en CGI aux pupilles vides c'est une bonne idée ?

Bref, 2/6 pour l'effort de dépaysement, pour la course sympatoche à Tanger (Tintin et Uncharted 4 en moins bien), mais décidément, une partie du cinéma US tourne à la créature de Frankenstein.

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