Forum de FilmDeCulte

Faux.
C'est "Journal d'une fille perdue".

En plus pendant le film je penchais plutôt pour celui là avant que je lise ailleurs que c'était loulou. Je me suis fait avoir.
Bon y'a de quoi se tromper aussi

Ah, bah je pensais que ça faisait référence à l'aspect lesbien de Loulou...
Le Journal d'une fille perdue, de souvenir, c'est viol et prostitution.

*Analysons ça*

En pleine polémique "Kechiche/Seydoux/presse", je l'ai entendu dithyrambique sur les actrices, le travail de Kechiche, l'Esquive, et fasciné par la recherche de l'expression du sentiment amoureux chez Kechiche... loin donc des questions de Schoeller... et de toute polémique aussi.

c'est un film muet. Et l'extrait diffusé dans le film a des paroles..

Roooooh

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est un vrai.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Non l'extrait est bien muet. Et Loulou est un film muet aussi

Grave.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Kechiche et Wild Bunch ont confirmé qu'il y aura bien une version longue.

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CroqAnimement votre

Je sais pas si ça en fait un vrai, mais il ne perd pas son temps et reste concentré sur ce qui l'intéresse, lui. C'est à dire principalement le cinéma et ses possibilités d'expression pour lui. Schoeller est tout aussi vrai dans ce sens.

Par ailleurs... et qui reproche à Kechiche de ne pas être en prise avec l'état réel du pays...
Et je me demande du coup si un des états réels du pays était celui-là... un pays où ils ne restent que des visages, mais des êtres absents. Si c'était une des réalités humaines du pays à raconter et filmer. Le discours sur les chairs et les affects n'aurait-il pas sa raison d'être ? Et si la réalité du pays était qu'il existe bel et bien un déterminisme social effrayant, entretenu et voulu par les différents pouvoirs politiques, par le système SOCIAL, mais aussi entretenu par les différentes classes sociales qui détiennent du pouvoir, qui veulent conserver leur pouvoir, là où chacun en a, respectivement.... un déterminisme social entretenu par des jeunes adolescentes, filles et femmes en devenir, amoureuses... Emma repousse Adèle quand elle sent qu'elle perd le pouvoir sur elle, qu'elle perd du pouvoir dans son milieu en aimant Adèle...
Les diatribes de Kechiche (paranoïaque, mais ceci dit il a de quoi) contre Le monde, contre Mk2, etc... c'est encore une façon pour lui de parler de ce déterminisme qui n'est pas une abstraction, j'ai l'impression. Et ce n'est pas parce qu'il est soudainement palmé que ce déterminisme ne continue pas à l'effrayer... Donc il réagit toujours aussi violemment. Il me semble que c'est une réalité à questionner et je comprends cette nécessité pour ceux qui ne veulent pas l'accepter comme une fatalité.
Je me dis que le film de Kechiche, à sa façon, n'ayant pas peur de poser des questions idéologiques, ose parler et affronter ce déterminisme. Non pas comme une idée seulement, mais comme une réalité humaine, un déclencheur d'histoire humaine, éprouvant les chairs et les affects des êtres sociaux.

Très curieux de voir la version longue, si elle vient un jour...J'aime bien la façon dont Schoeller met bien le doigt sur le paradoxe et la puissance du film. Le reproche contre les comédiennes en lâché prise, et la dithyrambe pour le don absolu d'Exarchopoulos. Finalement cette image me plaît, Kechiche "l'entomologiste"... mais l'entomologiste raté, celui qui voulait épingler le papillon, mais le papillon a accepté, en faisant un don absolu et Kechiche n'a pas plus voulu, plus pu l'épingler, il l'a laissé s'échapper, il s'est épris de sa liberté et de sa vitalité.

J'aime aussi la contradiction et le paradoxe du texte de Schoeller qui parle du néo-réalisme qui ouvrait sur le monde et sur l'Histoire... et qui enchaîne les questions sur "le ré-enchantement" du cinéma... J'ai un peu l'impression qu'il dit, en faisant quelques raccourcis, que l'ouverture sur le monde et l'Histoire passe par le "ré-enchantement" du cinéma. Comme un nécessaire renouvellement de la croyance dans les images pour ouvrir sur le monde et qu'il reproche à Kechiche de ne pas le faire ou en tout cas que lui ne croit pas en ces images-là... J'ai la sensation étrange d'être en plein questionnement idéologique sans que qui que n'assume réellement que le dialogue se déplace sur ce terrain-là...

Ahaha, ça y est, il y a un rip correct !

C'est un workprint en plus, avec des st anglais intégrés, chaud son cul au rippeur, j'imagine qu'il a intérêt à bien avoir planqué ses traces...

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Et le jour où l'on va ripper tes oeuvres, tu en penseras quoi ?

C'est déjà le cas à vrai dire et ça me va très bien

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