Forum de FilmDeCulte

Rogue one, oui, mais Star wars 7...
On ne peut pas parler de DA particulièrement marquante.

Du gars qui trouve l'Asgaard dégueulasse de Thor bien fichu, je me méfie.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je ne parle pas d'appréciation subjective mais du degré de "travail" (des Marvel ou autre) sur lequel Marlo fabule.

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J'attends de voir le film, mais il y a dans la BA un niveau de détails et de recherche visuels que n'a pas les Marvel, qui recycle ses concept-arts d'un film à un autre depuis Iron Man (d'où ma surprise devant la BA du dernier Thor, qui propose quelque chose d'intéressant).

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est marrant j'ai pas vu les vaisseaux et les costumes de GOTG dans Iron Man.

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Je parle de l'univers Avengers, là.
GOTG, pas vu, mais j'avais trouvé les BAs très fades au niveau de la DA. Proprement illustrative, oui, mais franchement rien d'excitant.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je pense pareil pour le nouveau Thor, la Ba nous vend quelque chose d'assez rafraîchissant avec une Cate Blanchett plus en forme que jamais.
Concernant Valérian, tu t'apercevras vite que l'ensemble manque de rigueur et de travail, c'est ce que j'entendais par "manque de maîtrise".

Ouais mais on voit Thanos dans Avengers, donc cheh !

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N'écoutez pas Film Freak

1. GOTG fait partie de l'univers Avengers.
2. Vois les films et on en reparle.

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Pas envie. Mais bon, peut-être, pour le plaisir du débat...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Y a vraiment des designs que j'avais trouvé originaux, notamment pour les vaisseaux :




Je kiffe l'improbable forme du Dark Aster, l'aspect oiseau du Nerocraft et la forme d'étoile du Starblaster. Ces vaisseaux ont une vraie identité. Y a pas un vaisseau qui a une identité dans Valérian, tu verras...

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Avant de le voir, je me voyais déjà dire que c'était juste mauvais et donc le meilleur Besson depuis 20 ans. Mais en réalité, Jeanne d'Arc est bien meilleur. Après, oui, c'est clairement plus investi que quand il se prend pour Robert Doisneau (Angel-A) et finit par faire du Jean-Paul Salomé (Adèle Blanc-Sec). Malheureusement, comme pour Arthur & les Minimoys ou Lucy, même s'il ne s'agit pas ici de pompage mais d'une adaptation tardive d'une influence majeure, donc moins honteux, il est difficile de ne pas voir un sous-produit.

C'est pas du Asylum ou le dessin-animé russe qui sortait en vidéo en même temps que le Disney annuel mais le monde de Valérian est, au mieux, une pâle copie des space operas récents et au pire, une redite du 5ème élément avec 20 ans de retard, rendant le kitsch de jadis plus ringard que jamais (la boucle d'oreille de Rutger Hauer, le piercing d'Ethan Hawke, j'étais embarrassé).

Comme l'a dit Jéro, le scénario n'est qu'un prétexte. Hey, j'adore plein de films avec des scénarios prétextes mais là, le mec s'est surpassé dans la paresse. Dans Le 5ème élément, j'arrive au moins à croire que Bruce Willis tombe amoureux de Milla Jovovich et qu'il a des enjeux propres. Ici, c'est chaud comme le film est dénué de la moindre dramaturgie et que le semblant d'arc (qui n'est qu'un squelette de romance basiquissime) est torché, comme s'il suffisait de mettre deux protagonistes qui flirtent pour faire croire à une romance.
Il faut dire qu'on est à un niveau stratosphérique de miscast là. Même sans connaître la BD, c'était évident dès l'annonce et il suffit d'à peine UNE MINUTE DE FILM pour confirmer. J'ai dû étouffer un rire quand ce gringalet de Dane DeHaan, avec sa tête de mec maladif, enfile une chemise sur son corps chétif et lâche une réplique évidemment toute faite à Lauréline du genre "les intellos comme toi (WTF?) rêvent des bad boys comme moi". En effet, c'est de la SF là.
Bref, Besson croit écrire un Han Solo mais Valérian passe pour un gros relou creepy...et elle joue comme une petite conne adolescente alors quand arrive un monologue final sur l'amour (sorti de nulle part parce que jusque là les seuls reproches de Lauréline à Valérian c'était "t'as niqué trop de meufs"), je me dis que si, contrairement à ce que dit Cosmo, y a quand même un peu du foutage de gueule dans l'écriture.

Ils n'ont rien à jouer, on va dire. En réalité, personne n'a rien à faire à part être là et ça vaut pour les humains comme pour le reste. Bavard (j'ai l'impression qu'une scène sur deux fait de l'exposition) et sans construction à part une bête succession, le scénario se contente de parader ses décors et son bestiaire. Alors oui, "des mondes sont créés pour quelques secondes à peine" comme dit Marlo mais justement je ne sais pas où il a vu "un travail sur l'imaginaire abouti comme rarement ces dernières années". Y a pas de travail. Y a pas d'aboutissement. Y a juste de la compilation. Seul un peuple de sous-Na'vi est développé (et effectivement, la parabole sur l'Holocauste est non seulement d'une naïveté toute bessonienne mais...ringarde là aussi!).

Besson ne fait rien de son univers dans l'écriture donc évidemment, il n'en fait rien dans la réa. Dès que le plan n'est pas signé WETA (autrement dit, dès qu'on est pas devant un plan intégralement en CGI), la mise en scène et la photo se font assez plates. Ajoutez à ça un montage mollasson (plutôt dans l'ensemble qu'au sein des scènes même) et une BO assez souvent aux fraises (notamment tout le climax où la zique est juste hors sujet).

Climax qui n'est qu'un bête gunfight parce que le film est globalement incapable de proposer une scène d'action un tant soit peu inventive.
Il y a bien la scène du marché interdimensionnel mais le concept est complètement laissé en friche. Il n'est pas exploité du tout. Tu peux faire EXACTEMENT la même sans qu'il y ait alternance entre deux mondes. Exemple : Valérian va se faire attaquer par un chien dans une dimension, Lauréline doit réparer l'engin qui maintient Valérian coincé entre les deux mondes avant que le chien attaque. Est-ce que l'écriture de l'action exploite ce postulat de manière propre au concept? Non. Tu peux faire la même scène sans le concept : il faut réparer le flingue/une porte/whatever avant l'arrivée du monstre. Sur le papier, y a de quoi faire une scène originale en mode Inception ou Jumper. À l'écran, il n'y a qu'une course-poursuite molle qui n'a rien de plus spécial que n'importe quel montage alterné. Merci D.W. Griffith.

Mais en effet, malgré ça, malgré même l'INTERMINABLE SCÈNE de Rihanna qui tend presque au nanar, on ne sort pas énervé. Parce que c'est pas une purge. C'est mauvais hein mais surtout, malgré son apparente extravagance, Valérian est indéniablement, tristement générique.

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BIM. Ca calme.

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L'apparition de Rihanna, c'est tendu ouais.

Ne comparons pas un homme à une industrie. Cite moi une personne à Hollywood similaire à Besson et je la détesterai tout autant. Mais bon courage pour trouver un homme qui a écrit (ou signé) autant de scénarios minables (*), réalisé des films aussi mauvais que Angel-A, qui a autant de procès au cul, qui a un tel discours démago, un tel égo, et qui malgré tout se la joue artiste incompris et mal aimé de la presse... Au demeurant, je rappelle quand même que je mets de bien meilleures notes à Nikita, Le Grand bleu, Léon, Valérian, Malavita, Le dernier combat, qu'à Transformer 1&2, par exemple, que j'avais trouvé parfaitement honteux. Je n'ai ni plus ni moins de haine pour lui que pour le Thomas Langman d'Astérix 3.


(*) Et juste pour rire, je te mets ici une partie de la liste, c'est vertigineux : Taxi 1-2-3-4, Wasabi, Yamakasi, Les rivières pourpres 2, Fanfan la tulipe, Michel Vaillant, Le transporteur 1-2-3-4, The dancer, Le baiser mortel du dragon, Banlieue 13, Bandidas, Taken 1-2, From Paris with love... au passage, pour quelqu'un soi-disant peu intéressé par l'écriture, je trouve qu'il y consacre beaucoup de temps.