Forum de FilmDeCulte

Ca me fait repenser à cette histoire des " Yummy gummies" au CBD+H4CBD+THC pour un Secret Santa cauchemardesque
https://www.leparisien.fr/societe/sante ... 4LHGWE.php

Avec Stiegler - Bernard, j'aime à rappeler la notion grecque de pharmakon - φάρμακον, étymologie indo-européenne avec une racine qui dirait "herbe" - à la fois remède et poison.

Il est drogueur il est pas drogué !!! Ahahaha.
Qu’est-ce qu’on rigole.
Minable.

Un Noël inoubliable.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Mon gars sûr. De l'énoncé de Stiegler, il y a la notion de quantité (un peu ça peut aider, et en surdose c'est un poison, concept qu'il applique aussi de manière plus générale, par exemple à la technologie, son dada).
Bernard Stiegler qui fumait pas mal d'herbe à un moment de sa vie, pour sortir de l'alcoolisme, au passage.

C'est le mec que la prison a "sauvé" ?

Je crois pas qu'il l'ait jamais formulé de cette manière, mais oui il a étudié la philosophie en prison, où il se trouvait à la suite de braquages, mais il a aussi eu une vie avant ça (c'est pas le mec qui côtoie la délinquance depuis son plus jeune âge quoi).

Si.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Plus ou moins que d'affirmer à quelqu'un qu'il n'a aucun risque d'addiction à essayer coke et/crack ?

Vaste sujet, la blague est dégueulasse par contre, en plus d'être pas drôle, ce qui excuserait, pas seulement l'émoji.

Pour le coup, il est notoire que Sarkozy ne boit pas d’alcool.


S’agissant de la cocaïne et du crack, j’ai toujours entendu dire que le second est hyper addictif, dès la première prise, comme l’héroïne, à l’inverse de la première.

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There is no such thing in life as normal

Attendez, si on peut plus faire de blagues immondes sur des faits divers glauques autant fermer le forum.

Oui, et c'est en plus accélérateur de particules de clochardisation. Un simple tour du côté de Stalingrad ou Porte de la Chappelle suffit pour en voir les dégâts qui font tâche d'huile : ça n'abîme pas seulement le corps, mais le collectif. Les histoires de "il faut du soin !" (spoilers : il y en a déjà, et énormément, et sous pleins de formes différentes, et gratuits, et ça ne contribue en rien à améliorer quoi que ce soit, bien au contraire) pérorés par les collègues de l'autre imbécile sont criminellement hors-sol.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Mais vous avez quel âge ? On devient pas addict au crack parce qu'on en a pris une fois, même si évidemment ça aide... Par contre on peut devenir addict au crack car on a tempérament d'addict. Ça marche avec plein d'autres choses. C'est quoi cet avocat sérieusement ? Le mythe du crack auquel on est addict dès la première prise est un des trucs les plus débiles au monde. Mais au moins, j'imagine que ça remplit son rôle sanitaire. C'est comme baiser sans préservatif, il y a a peu de chances que vous chopiez le sida, mais ça peut arriver, CELA DIT il est normal de faire de la sensibilisation sur la question même si statistiquement il y a peu de chance que ça arrive.
Perso la solution des Talibans à Kaboul, ce qui est documenté dans un documentaire arte, qui mettent tout le monde sous sevrage forcé me semble adaptée. Le problème est que la société talibane dysfonctionne par ailleurs à de nombreux égards, ce qu'on constate via l'immigration massive ici (dont je n'ai jamais eu à me plaindre perso en habitant à Marx Dormoy, mais de manière rigolote, les rixes énormes ont coïncidé avec mon départ). Je ne parle pas des américains.

Je ne parle pas d'une première prise supposément maléfique, mais du fait que le crack clochardise très violemment et que la présence de fumeurs de crack gangrène leur environnement immédiat, ce qui doit être considéré, quitte à dire des conneries sur "le soin", comme un symptôme social de la circulation du produit.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

La dépendance au crack n'est pas équivalente à celle à la coke, et pour la désocialisation elle peut devenir expresse, alors que la coke reste une drogue récréative assez répandue dans certains milieux. Oui au bout de quelques mois/ années de coke avec une montée de l'addiction, il est temps d'arrêter, certains changent carrément de vie pour s'en sortir - d'un emploi artistique en métropole à un emploi manuel en campagne pour quelques exemples que je connais. Pour le crack c'est en semaine/mois qu'on peut compter, et on peut trouver quelques récits glaçants si on cherche, avec une famille et un entourage impuissants. Donc non c'est pas la même chose.