https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/05/17/senegal-le-premier-ministre-ousmane-sonko-s-en-prend-a-la-france-et-a-la-presidence-macron_6233737_3212.htmlCitation:
Devant M. Mélenchon dont il a salué le soutien constant, il est revenu sur le bras de fer que lui et son parti ont livré au pouvoir de 2021 à 2024 et qui a causé des dizaines de morts et des centaines d’arrestations. « Vous n’avez jamais entendu le gouvernement français dénoncer ce qui s’est passé », a déclaré M. Sonko. Il a accusé Emmanuel Macron d’avoir accueilli et « félicité » son homologue sénégalais « au pire [moment] » de la répression. « C’est une incitation à la répression, une incitation à la persécution et à l’exécution de Sénégalais qui n’avaient [commis d’autre] crime que d’avoir un projet politique », a-t-il déclaré. Beaucoup de gouvernements européens sont restés dans un « mutisme approbateur », a-t-il dit.
Mais aussi (ce que je répète depuis des années déjà) :
Citation:
Dans ce même discours, il a également prévenu les Occidentaux que leur activisme en faveur des homosexuels et des minorités sexuelles pouvait devenir une source de tension. « Les velléités extérieures de nous imposer l’importation de modes de vie et de pensée contraires à nos valeurs risquent de constituer un nouveau casus belli », a prévenu M. Sonko. « La question du genre revient régulièrement dans les programmes de la majorité des institutions internationales et dans les rapports bilatéraux, même souvent comme une conditionnalité pour différents partenariats financiers », a dit M. Sonko sous les acclamations.
(Macky Sall avait déjà ramassé Audrey Pulvar à ce sujet à la télé il y a quelques années.)
Citation:
M. Sonko a dit respecter le fait que, selon lui, la défense des minorités sexuelles soit « érigée en débat prioritaire au sein des opinions occidentales ». Mais dans des pays comme le sien, cela soulève « énormément de tensions et d’incompréhensions tant elle met face à face des cultures, des civilisations et des systèmes politiques à la vision diamétralement opposée », a-t-il ajouté. Il a déclaré que la défense de ces minorités pouvaient même nourrir un « sentiment antioccidental dans beaucoup de parties du monde » davantage que les divergences politiques.
Je me demande si Mélenchon était toujours à ses côtés durant ce segment-là, et si oui comment il va s'en dépétrer. En tout cas, on peut toujours compter sur nos amis africains pour faire voler en éclats le mythe persistant de la "convergence des luttes" sur laquelle mise LFI, en miroir avec la gauche américaine : les diasporas africaines et les revendications LGBT ne peuvent pas faire bon ménage.