Forum de FilmDeCulte

Panique morale fatigante des féministe. Le sujet, ce n'est pas les femmes qui ne désirent pas d'enfant, mais les femmes (et hommes) qui en veulent mais ne peuvent pas en avoir, ou se restreignent pour raisons économiques et matérielles.

Fun fact, le journaliste de Médiapart qui tape sur Stanislas défendait Averroes...

Grand classique.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

ce que je trouve étrange, c'est la capacité de la gauche à s'exciter et faire corps et cliver avec les sujets sur lesquels elles est systématiquement ultra-minoritaire. un lycée musulman intégriste. un djihadiste ouzbek. et maintenant, ne pas faire d'enfants.

le savoir faire politique c'est quand même de trouver les sujets et les actualités où une majorité des gens sera d'accord avec toi, faire en sorte qu'ils t'identifient à cette cause, et trouver l'angle qui poussera tes opposants à défendre une position minoritaire. ex de gauche : le mariage pour tous.

là j'ai l'impression qu'ils tombent dans chaque piège qu'on leur tend (même grossier, qui avec un demi cerveau peut ne pas voir le problème de l'effondrement de la natalité, ne serait-ce que pour payer les retraites dans un système à repartition, et à quel point c'est symptomatique de 1000 maux profonds...?) où vont activement chercher les trucs qui ne concernent personne.

vraiment curieux.

OK panique morale absolument gratuite. Donc depuis mardi, il ne faut plus dire "précarité économique", mais "désarmement démographique". Merci de m'avoir mis au courant.
Et si j'ai bien compris l'explication du texte du sujet, la natalité et les éventuelles injonctions ou incitations qui y sont liées ne concernent donc que les pauvres. Mais tout va très bien en effet.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

La natalité, c'est une question d'avenir. C'est très ironique que Macron s'en saisisse, d'une part évidemment parce qu'il a épousé une femme dont il a l'âge des enfants, d'autre part parce qu'il contribue activement à une politique, ou plutôt une culture anti-nataliste : faire des enfants c'est pas pratique, les infrastructures manquent (même à la campagne les crèches sont bondées), les ATSEM coûtent cher, les transports et services ne sont pas adaptés, les congés sont insuffisants (pour les pères n'en parlons pas), les aménagements de poste et d'emploi du temps au travail sont quasiment impossibles. Il n'y a pas grand chose, structurellement, qui encourage à enfanter au-delà de un ou deux enfants en France, du moins pour les gens qui travaillent.

Mais la natalité, c'est l'avenir. La réaction de Rousseau est évidemment d'une stupidité homérique, et d'un nombrilisme parfaitement attendu.

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Il est perché quand même. Le sujet ne le touchant clairement pas, il l’aborde avec l’angle le plus bizarre, la lutte pour l’infertilité plutôt que proposer des mesures en faveur d’une politique plus nataliste.

Et son délire avec le vocabulaire guerrier.

Pour le tweet de Rousseau, il fait un sort avec des généralités à des problèmes complexes allant de la question du libre-arbitre au financement des retraites et plus généralement à l’avenir de nos sociétés.

On est huit milliards, donc la natalité, c'est surtout l'avenir des cimetières quand on arrivera plus à les nourrir, ces 8 milliards.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ca reste l'avenir.

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Je trouve pas fatigante cette panique morale. Déjà car on voit bien le recul de droits pour interrompre une grossesse ou l'accès à la contraception dans certains pays comme les USA ou la Pologne. Et la montée de l'ED dans le monde qui étrangement s'inquiète de la démographie des peuples westerns, avec sa marotte du GR.
Et le jour où les hommes (assignés comme tels à la naissance) seront en capacité d'accueillir au sein de leurs entrailles leurs progéniture en devenir et de manquer de crever pour donner la vie, leurs paroles sur la question de la natalité vaudra celles des femmes (assignées comme telles à la naissance).

D'ici là, merci les gars, on vous les brisera bien menues quand il s'agit l'air de rien de nous inviter à considérer la grossesse comme un enjeu sociétal alors que la grossesse ne vous concerne pas directement. Donner plus de moyens pour soutenir des couples désireux de devenir parents, ok, donner des aides financières une fois l'enfant né, bien sûr. Mais encourager la natalité pour relancer l'économie et donc viser en 1er lieu le corps des femmes : aller sucer les orteils de vos ancêtres. #moncorps-monchoix

Et encore, le nouveau "congé naissance" de 6 mois max par parent remplace la possibilité du congé parental donc c'est une régression qui se la joue droit en plus.

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Je viens de voir que ce congé de 6 mois inclurait le congé de maternité/paternité. En effet, paye ton avancée sociale...

Il imite juste la terminologie de certaines avancée sociales récentes dans des pays voisins (le congé paternité belge notamment) en se dispensant d'en reprendre le contenu...de même que pour la fin de vie il y a quelques années, même combat que la natalité finalement.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Les enfants, c'est fait pour faire la guerre. Et ça fait tourner l'économie.

Ou pour financer un système de retraites, mais no worries, ceux des autres font l'affaire.

A chaque fois que j'entends parler des houthis, j'ai l'impression qu'on parle d'évènements qui se passent sur Tatooine (j'imagine que le désert et une proximité phonique crée ce téléscopage).