Forum de FilmDeCulte

Après Buisson coursé dans les ruelles façon "Le 3ème homme", Montebourg en mode Cosmopolis sur i-télé



http://www.leparisien.fr/politique/vide ... 757205.php

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Sauf que nous, en bons Français, comme d'habitude, on a 3 plombes de retard (scuse, mon pitaine, j'avais pas vu que tu étais à Montréal ) même si ça a l'air de s'arranger un peu. Longtemps, la politique en matière d'aménagement était de raser (maisons, végétation, etc) et de refaire à neuf. C'est vrai que ça dépend des communes/départements/régions, certains sont un peu plus nuancés mais d'autres ne se posent pas de questions oiseuses : on coupe (des arbres adultes) et quelquefois, on replante (de jeunes arbres qui, une fois sur deux, crèvent dans dans les 2 ans qui viennent). Le pompon du pompon, c'est couper des arbres de 80/100ans sous prétexte qu'ils sont malades et en replanter d'autres qui deviennent malades, pareil, dans les 2 ans . Depuis quelques années, effectivement, la tendance s'inverse gentiment. Et s'il y a plus de forêts aujourd'hui, c'est parce qu'elles ont été gagnées sur les terres cultivables. Est-ce mieux ? Honnêtement, je n'en sais rien. Mais je reste sur ma colère rentrée parce que j'ai vu, aussi bien autour de moi que partout en France, des aberrations en la matière. J'ai conscience que ça peut paraître puéril pour certains et qu'il y a évidemment en écologie des problèmes plus graves que ça.

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

C'est complètement faux ce que tu racontes.
Pour chaque arbre de forêt rasé pour un quelconque aménagement, il y a obligation de replanter autant.
Ce n'est probablement pas respecté à chaque fois, on s'en doute, mais ce n'est pas la politique en matière d'aménagement française actuelle contrairement à ce que tu affirmes.

Et j'ajoute que la forêt représente 29% du territoire français. donc, en ajoutant les espace verts et autres jardins, on est encore pas trop mal lotti en terme de verdure.

Comme tu le dis toi-même, Juan, ce n'est probablement pas respecté à chaque fois; c'est comme la législation sur les zones à risque d'inondation. On sait ce qu'il en advient au fil du temps. Maintenant, quel est le bénéfice de couper un arbre adulte (lorsque ce n'est absolument pas nécessaire) pour en replanter un qui va mettre 50 ans ou + à remplacer celui qui a été sacrifié? S'il ne meurt pas entre temps et souvent, dans ces cas-là, on traîne la patte pour le remplacer jusqu'à quelquefois oublier de le faire.
Désolée mais tu ne peux pas dire que ce que je raconte est complètement faux; c'est le fruit de ce que j'ai constaté autour de moi et lors de reportages divers. Cela dit (et je l'ai déjà précisé), depuis quelques années, un effort est fait, dont je me réjouis.

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Placé qui se tire du plateau de Maïtena Biraben

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1540/TV/arti ... hier.dhtml

Damn, c'est vraiment le cirque à tous les étages ~.~ (pas mal la vidéo de Montebourg, ça fait un peu topic bandes-annonces navrantes de film français.)

En parlant de journalisme, l’excellent numéro 26 de l'excellente revue XXI vient de sortir en kiosques. Je vous conseille d'y jeter un coup d’œil à l'occasion, et de pas hésiter à fouiller un peu le site.



Tout comme son petit frère photojournalistique: 6 mois Pour vous donner un aperçu, voilà un des reportages publié dans le premier numéro: The julie project.

Cela ressemble déjà un peu plus à du journalisme

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ART: Ça mène à l'hôpital. A quoi ça sert, puisqu'on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus vite.

Mais ouais, XXI c'est de la balle, aux antipodes de la ligne d'info qui défile en bas de l'écran de télé.
En plus les photos et BD sont très soignées, du vrai journalisme comme il n'en existe (presque) plus.

Mais en kiosque c'est dur à trouver, c'est plutôt en librairie à ma connaissance.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Je crois que c'est un choix éditorial d'être vendu en librairie et pas en kiosque.

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Oui, c'est absolument génial XXI.

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Grave. En plus d'être précieux, ce qui est sain c'est que l'on cesse de prendre les lecteurs pour des veaux. Avec ce genre de projets, on voit que les gens (et de tout horizon, le panel de population que touche XXI dépassant un simple microcosme disposant d'un capital culture élevé) ne rechignent pas à s'intéresser, à épuiser des sujets en profondeur, tant qu'on leur propose. On jette enfin (!) à la poubelle ce terme imbécile de consommateur (dont l'étymologie est révélatrice du cynisme de l'emploi de ce mot)

Bien sur que tous les médias ne peuvent envisager cette formule précise. Mais c'est un signal fort d'une volonté de changement et d'une possibilité de mutation du secteur médiatique. Edgar Morin aborde très bien le fait que la crise porte en son sein autant de potentialités destructives que régénératrices. Et vu que la crise qui frappe (et continuera de frapper si l'on ne se secoue pas le cocotier) est porteuse d'une menace apocalyptique, elle possède également en son sein sa jumelle: une possibilité de réinvention.

De tout temps, l’humanité a aspiré à l’harmonie. Cette aspiration a irrigué le socialisme, l’anarchie, Mai 68. Elle irrigue aujourd’hui l’écologie. Les crises ont cette vertu de générer des forces créatrices en même temps qu’agissent des forces régressives. La globalisation constitue à la fois le pire et le meilleur qui soient arrivés à l’humanité : pour la première fois sont réunies les conditions d’un dépassement de notre histoire faite de guerres s’aggravant jusqu’à permettre le suicide global de l’humanité. Il y a interdépendance accrue entre chacun et tous – nations, communautés, individus. En dépit des processus d’homogénéisation qui tendent à détruire les diversités, les métissages culturels se multiplient, accroissant notre conscience d’appartenir à une même terre patrie, sans que cette « patrie » nie les patries existantes, mais au contraire les englobe. Cette conscience constitue le terreau d’un nouvel humanisme planétaire, dont nous pouvons espérer qu’il permettra de faire face à nos problèmes communs – santé, faim, préservation de la biosphère, protection des richesses culturelles, économie soutenable… – et de donner lieu au grand rendez-vous du donner et du recevoir dont parlait Léopold Sédar Senghor.

Quant je vois le photo-reportage sur Scott Ostrom dans 6 mois, qui, en même temps de faire le récit d'une vie, offre une compréhension fine d'un sujet au combien mal traité, je me dis que ce pari un peu fou, il donne envie d'un demain, et surtout d'un aujourd'hui.

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ART: Ça mène à l'hôpital. A quoi ça sert, puisqu'on le remplace par la mécanique qui fait mieux et plus vite.

Superbe reportage.

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CroqAnimement votre

C'est sublime. Je vais le montrer au service photo de Match.

Fucking reportage de los huevos!
Le sujet, les photos sont extraordinaires, et la solitude du mec est tangible et poignante.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.