C'est tipar. Je reprends le même mode que j'utilise depuis 2006, sous sa variation 2012, à savoir une image par film (pour illustrer une scène marquante, stigmatisant ce qui fait le propos du film à mes yeux, ce que j'essaie d'expliquer dans les quelques lignes qui accompagnent également cette image). Il peut s’agir de plans "spoilers" étant donné qu’il s’agit souvent de la dernière séquence du film, donc je prends les précautions nécessaires. Mais je vous mets une petite capture du titre pour le staïle. Parce que je vous kiffe.
Bon là ils sont rangés de 14 à 1 (oui, je suis pas arrivé à 15), mais bon, l'ordre importe finalement assez peu. Les deux premiers sont plus ou moins ex aequo et entre 5 et 10, les places sont interchangeables.
14
Si d'un point de vue scénaristique le film est un pot-pourri de références SF au fond un peu vague, d'un point de vue formel, c'est une expérience sensorielle envoûtante qui témoigne de la sincérité de Kosinski. Le film fonctionne donc davantage par scènes, autant de moments disjoints que Kosinski tenait à raconter et le film n'est jamais aussi bon que lorsqu'il laisse les images parler. Des images, j'aurai pu en choisir mille tant le film regorge de vistas incroyables et j'ai hésité avant de m'arrêter sur celle-ci, point culminant de ce qui reste probablement comme la séquence la plus emphatique du film. Le kitsch de la scène est indéniable mais faut dire que ça marche, avec la zique de M83 notamment, mais à vrai dire, je trouve l'émotion finalement plus profonde qu'il n'y paraît lorsque l'on connaît la fin. Le flashback du climax achève de faire du personnage de Vika la véritable figure tragique de l'histoire, contente de son sort contrairement au héros, car c'est la seule façon pour elle d'être la femme de celui qu'elle aime, pourtant destinée à une autre. A posteriori donc, cette séquence où Vika charme Jack pour le détourner de ses interrogations résonne comme un acte désespéré et amoureux assez beau. #paluchage
13
J'ai hésité à choisir un plan de la séquence musicale au cœur du film, la chanson "Let It Go", qui voit la métamorphose d'Elsa en femme libérée qui s'émancipe et assume de "ressentir" ce qu'elle veut, passant par une sexualisation de son apparence (propice aux interprétations). Mais j'ai préféré sélectionner cette image, celle qui clôt l'autre meilleure chanson du film, "Do You Wanna Build a Snowman", qui déroule finalement le programme thématique du film, établissant l'éloignement des deux soeurs au cours des années via une succession de tableaux qui, sans évidemment jamais atteindre l'anéantissement émotionnel provoqué par l'intro de Up, parvient à offrir une séquence réellement touchante, traduisant la douleur d'Anna ainsi que la peur d'Elsa, dont le cœur se glace donc petit à petit jusqu'à ce tableau-là, cette image, où le temps est comme arrêté (ça ne se voit pas sur une image fixe mais les flocons ne bougent pas, ils restent suspendus dans les airs). C'est cette situation qu'il faut changer, ce cœur qu'il faut dégeler, ces sœurs qu'il faut réconcilier. Le projet du film, déjouant les codes du conte de fée, naît donc ici, durant cette séquence, à cet instant.
12
Dans le film, le père de famille a l'habitude de raconter une histoire avant d'aller se coucher, sauf qu'il ne s'agit pas de contes de fée, d'histoires qui font rêver, mais de "cautionary tales" les plus caricaturaux qui soit où la curiosité équivaut au danger et donc à la MORT. Chaque histoire se termine invariablement par la mort de son protagoniste, seule manière qu'à trouvé le père pour protéger les siens. Jusqu'au jour où la famille fait la connaissance d'un étranger dont les histoires sont pleine d'émerveillement et d'espoir. Derrière le road movie, derrière les gags à la con, derrière la thématique sur la peur, derrière l'arc du père vis-à-vis de sa fille, il y a donc cette notion du storytelling, magnifiquement mis en abyme dans ce film d'animation en image de synthèse par des peintures rupestres dessinées sur les murs d'une grotte. Il y a là toute l'Histoire du racontage d'histoire. Cette image-ci arrive à la fin du film, à la fin d'une séquence, déjà poignante, où, le père, ayant enfin mis les siens à l'abri, finit seul, et se recrée sa famille en la dessinant sur une pierre, les dessins prenant vie (en images de synthèse, traversant ainsi des milliers d'années d'art en un clin d'oeil). Ses bras se referment et the circle is now complete, protégeant sa famille, racontant une histoire, par le dessin.
11
J'ai hésité entre deux plans différents symptomatiques à leur manière de la thématique du film, articulée autour de la notion de responsabilité. J'ai préféré écarter une image peut-être plus iconique et certainement plus émouvante, relative à l'arc personnel du héros, au profit de celle-ci, relative au propos global. Je ne saurais mieux résumer ce dont je parle qu'en citant ma critique du film : "Le méchant apparaît tout d'abord comme un terroriste, et on est encore dans le trauma post-11 septembre, comme en témoigne toute cette intrigue à base de complot, de prétexte à la guerre, d'agent formé par le gouvernement pour mener la guerre et que l'on a délaissé, le destinant à se retourner contre soi. (...) Star Trek a toujours eu pour vocation de faire des analogies avec le monde réel, traitant de questions sociales et politiques. (...) Le terrorisme a juste remplacé la Guerre Froide. Faisant écho à la Guerre en Irak et à la traque de Ben Laden, tout le premier acte s'articule autour de la moralité de livrer une chasse à l'homme pour tuer un criminel au lieu de le ramener pour le juger, et même de l'inutilité de la torture." D'où le choix de cette image du méchant diabolisé, manipulé et manipulateur, sombre menace sur notre monde, contemplant les dégâts causés par le crash de son véhicule volant en pleine métropole. You don't get much more 9/11 than that. Là où beaucoup de gens ont vu du fan service mal avisé dans la réutilisation du plus célèbre méchant de la franchise, j'y vois l'habile réinterprétation d'un personnage existant en vue d'illustrer un point de vue pertinent sur le monde actuel, comme le genre et la série ont l'habitude de le faire. En un mot, l'alliance improbable d'une démarche geek avec une démarche politique. Oui. Rien que ça.
10
Belfort, sorti de taule et reconverti motivational speaker, s'adresse à une foule d'individus prête à boire ses paroles, désireux de devenir lui. Cette scène, et surtout ce dernier plan, sur cette audience - qui pourrait tout aussi bien être celle du film, composé de spectateurs qui viennent d'être divertis pendant trois heures par la plus indécente des décadences - viendrait presque dédouaner le fameux Loup de Wall Street tant elle porte le blâme partiellement sur les victimes des beaux discours de Belfort. Après tout, tous rêvent du Rêve Américain, victimes comme bourreaux. Même le droit agent du FBI semble avoir comme un rappel à la réalité lorsqu'il se retrouve dans son métro miteux après le plus gros coup de sa carrière. Qui rêve de ça? Personne. Qui rêve de ce qu'a eu Belfort? Tout le monde.
9
Après trois Transformers dans lesquels le talent de Bay n'était plus au service que de l'action, Pain & Gain marque le retour du Bay qui donne du sens à ses images, sans doute plus que jamais. Qui aurait cru que le spécialiste du blockbuster à surenchère verrait sa créativité éveillé par une réduction de son budget par 10? A l'heure des pubs Shalimar, il est difficile de défendre les réals de pub, mais il serait malhonnête de les réduire à cette vulgaire esthétique. Les réalisateurs de pub sont peut-être formés à la meilleure école qui soit. L'exercice consistant à raconter une histoire en 30 secondes n'est pas des plus aisés. Certes, cela engendre des dérives, même chez Bay : on ne raconte plus une histoire, on vend une idée, et donc on a recours à l'esthétique la plus grossière possible pour la communiquer. Pain & Gain n'a rien de "subtil". Mais quand je vois un plan comme celui-ci, un plan tout con en apparence, j'ai toute l'histoire en une image. La séquence est au ralenti, Danny Lugo observe son odieuse future victime, et échafaude son plan, très sûr de lui. Mais Bay renvoie Lugo à sa bêtise, en faisant de lui une caricature de cinglé de la gonflette, avec ce buste disproportionné muni d'une toute petite tête. Le film évoquant notamment les dérives du culte des apparences, l'image n'en est que d'autant plus pertinente. Ce plan, et ce film, viennent confirmer l'intelligence et le recul de Bay, qui a fait son beurre sur un cinéma macho en invitant toujours le spectateur à être complice. Pour ceux qui en doutaient, il suffit de voir le propos de Pain & Gain.
8
Comme je le disais il y a quelques temps dans le topic du film, plus que tout autre blockbuster cette année, c'est LE film qui fonctionne le plus sur son (incroyable) iconographie, qui s'abandonne complètement dans cette mise en image où tout est..."heightened". Accru, exacerbé, amplifié...INTENSIFIE. Les émotions, les actions, les enjeux, tout ce qui se passe se joue invariablement à une échelle épique, COSMIQUE. Ou iconique. Comme cette avant-dernière séquence, le dernier de nombreux flashbacks établissant la relation entre le héros et son père mais chronologiquement le premier, apportant donc la clé du comportement du père. Ce père qui a freiné, frustré son fils parce qu'un jour il a vu ce qu'il pouvait devenir. Un jour il a vu le futur. Oui. Le hasard faisant miraculeusement bien les choses, cette séquence, également muette, n'est pas sans rappeler celle que je cite plus bas pour Lincoln. Cue the tears.
7
Une nouvelle fois après Inglourious Basterds, Tarantino revisite l'Histoire du monde au travers de l'Histoire du cinéma. Son film de guerre prenait des atours de film de propagande, le cinéma se faisant plus fort que le Mal (un critique, une actrice, une projectionniste Vs. les nazis). Ici, le 7e art n'est pas diégétiquement impliqué mais n'en demeure pas moins le prisme au travers duquel Tarantino peut réécrire l'Histoire, corrigeant les erreurs du passé comme seul le voyage dans le temps le permet. Et le cinéma est sans doute ce qui se rapproche le plus du voyage dans le temps. Django Unchained est moins révisionniste que son prédécesseur mais témoigne de cette même foi dans le cinéma qui offre le pouvoir aux lésés de se venger. Ainsi l'esclave devient-il héros de western et peut soudainement avoir le dessus sur ses bourreaux. Et cette métamorphose s'opère dans cette scène, via ce plan, ce travelling avant sur cette pose iconique. Django interpellant le premier des trois frères Brittle qui furent ses "patrons". Dans cette scène, Tarantino parvient à allier la jubilation du cinéma d'exploitation avec une jouissance plus profonde. Quand Django s'est mis à fouetter l'esclavagiste, j'en ai eu des frissons. Only in the movies.
6
A travers toute la saga, les héros sont fascinés, tourmentés, appelés par l'or, le trésor. L'avidité de pouvoir et la cupidité sont parmi les principales thématiques de cette gigantesque épopée et au sein des différents thèmes qui parcourent ce film, c'est celui-ci que j'ai trouvé le mieux représenté, métaphorisé, au travers du personnage - car il s'agit bien d'un personnage et non d'un vulgaire monstre - qui donne son nom au film : Smaug. Dans ma critique, j'écrivais : "le design n'est peut-être pas original mais j'ai jamais vu un dragon comme ça, incarné de la sorte, aussi imposant, menaçant, arrogant. Et putain, même le dragon il a du sens, métaphore sur pattes de la cupidité, arrivé lorsque Thror a commencé à faire son Picsou, émergeant des pièces lorsqu'il est réveillé par Bilbo et couvert d'or liquide afin d'être tué. Il EST le Mal qui ronge les gens, qui les BRÛLE de désir." Il paraphrase lui-même cette pensée avec ses deux dernières répliques, presque celles qui concluent le film, sur ce cliffhanger qui résonne encore longtemps après : "I am fire. I am...DEATH." J'aurai pu proposer une du Smaug doré - idée géniale qui rend le symbole littéral - mais cette image iconique est tout aussi parlante, voire plus : le monstre de cupidité s'arrêtant net devant un autre, un nain fait d'or qui présage de la cupidité qui s'empare de Thorin, concepteur de cette statue-piège...qui va se retourner contre lui, enrageant le dragon et attisant sa vengeance. "What have we done?" indeed.
5
On crache un peu facilement (pour ne pas dire bêtement) sur les suites et on déplore le manque d'originalité à Hollywood, en oubliant que c'est souvent les suites qui permettent d'explorer le potentiel au-delà de l'origin story déjà vue. Paradoxe. Quoiqu'il en soit, non content de se réapproprier le matériau, Shane Black signe le meilleur épisode de la trilogie (voire de l'univers Marvel) en proposant quelque chose de neuf, dans cette approche du super-héros et de son alter ego, et vice versa, allant jusqu'à personnifier cette seconde personnalité du héros, pour en faire le démon à exorciser, et le fardeau à porter. Si Black brille déjà dans l'utilisation de l'armure lors des scènes d'action, plus inventives que jamais, c'est l'utilisation qu'il en fait hors des scènes d'action qui est la plus parlante (le rencard avec Pepper, le cauchemar), comme en témoigne ce plan qui expose sa thématique de la façon la plus claire possible. En plus d'être drôle. 100% Black.
4
L'hommage aux kaiju eiga de Guillermo del Toro ne se contente pas d'emprunter au genre son bestiaire et son imagerie mais également son sens, à savoir cette personnification du trauma à surmonter. Jadis Hiroshima, aujourd'hui Katrina. Et si la manière de lutter semble sortir de l'imagination d'un enfant, ce n'en est que d'autant plus pertinent. Comme il est dit dans le film, maintenant, quand on voit un ouragan, on va plus se cacher, on va lui casser la gueule. Et il n'y a rien d'autre dont Mako Mori a plus envie. Tout le film pourrait être sa vision des choses. Ou plutôt la vision des choses selon Mako Mori enfant. Mako l'orpheline, l'héroïne d'un conte de fée, une chaussure en moins, qui imagine un chevalier en armure pour combattre son dragon, sauf que cette armure fait la taille dudit dragon. En tout cas, c'est cette iconographie-là qui parcourt la plus belle séquence du film, à la fois un set-piece monstrueux et le noeud dramatique de l'histoire, un flashback qui révèle le trauma du personnage, son lien à autre, et par là même, la vision lumineuse de l'espoir. Là, au milieu des décombres, l'Homme qui a vaincu l'ouragan.
3
Au-delà de sa nature picturale et narrative purement jouissive (la pose de l'anti-héros chevalier cow-boy post-apocalyptique accompagné de robots et ces putains de flares carpenteriens), ce dernier plan clôt non seulement le film mais surtout cet improbable épilogue couillu où Wright a l'intelligence de ne pas opter pour une morale manichéenne. En lieu et place d'un aboutissement d'arc classique, avec sa leçon claire et nette apprise par le protagoniste en fin de récit, le film ose quelque chose de plus nuancé et de plus cohérent. Gary est certes devenu sobre mais il se complait toujours quelque peu dans sa nostalgie étant donné qu'il choisit de rester avec les ersatz de ses amis d'enfance, auprès de qui il peut rester le héros qu'il était jadis. Ou plutôt, il peut enfin être un vrai héros pour eux et non l'égoïste qu'il était. Il continue à vivre dans le passé, tout en ayant évolué. C'est audacieux, fort, et beau comme idée. Les films d'Edgar Wright sont tous traversés par cette revendication à l'anti-conformisme et cette thématique résonne dans cette image, une revendication en soi.
2
J'aurai pu en choisir mille des images de ce film. J'aurai pu choisir ce plan ce travelling qui avance vers le visage de Ryan Stone et rentre dans son casque, j'aurai pu choisir le plan où Kowalski vient la rattraper, j'aurai pu choisir le plan "foetus", j'aurai pu choisir le dernier plan "L'Homme". J'ai choisi celui-ci, non seulement pour sa beauté, mais parce qu'il précède cet instant déchirant où Kowalski se détache - se sacrifiant et abandonnant Stone à son sort, qui murmure alors "I had you" comme si elle parlait à sa fille décédée - parce qu'il symbolise tant de choses à lui seul. Ce film est fait de paradoxes. Il s'appelle Gravity, alors qu'il n'y en a aucune. Sa tagline est "Don't let go" alors que c'est précisément ce que doit faire le protagoniste. "Let go". Lâcher prise. Lâcher prise sur le câble qui retient Kowalski. Lâcher prise sur le deuil qui la retient, elle. C'est l'histoire de la survie d'une femme qui a cessé de vivre. La renaissance d'une personne morte. Une personne qui s'est détachée de tout et de tous et soudainement refuse de se détacher. Comme je le disais dans ma critique, "C'est un film sur le rapport à l'autre, sur l'attraction, terrestre mais surtout humaine, qui nous attache. Tout dans l'action se rapporte à cette simple idée : rejoindre l'autre, rejoindre les autres, rejoindre la navette, rejoindre la planète, rejoindre la civilisation. Sandra Bullock, impeccable de vulnérabilité, incarne une femme dont la soudaine situation extraordinaire ne fait que refléter celle qu'elle a adopté de manière bien trop ordinaire. Détachée du monde, elle doit le rejoindre." Ce moment-là, c'est le moment fatidique. Sa vie est encore en suspens, Kowalski va la forcer à lâcher prise, la forcer à revivre la mort de sa fille en un sens, et à survivre malgré tout. Parce qu'elle s'accroche encore, ça se voit. Ce plan, c'est ça. Accroche-toi. Don't let go.
1
Toute l'humanité de du film réside dans cette seule image. Toute la portée du sujet y est résumée. Lincoln est un film sur bien des choses, notamment l'équilibre entre un certain idéalisme et les compromis nécessaires qui régissent l'arène politique, mais aussi la nécessité pour un dirigeant de "diriger" son peuple, même lorsque ce dernier n'est pas prêt. Spielberg évite le pensum en gardant l'humain au cœur du film. Le père de la nation est également celui d'un fils, son cadet, celui dont l'enfance représente à elle seule le futur pour lequel ce père se bat. Et cette séquence n'a rien d'anodin, il s'agit du moment où Lincoln apprend, depuis son bureau, que le 13e Amendement a été adopté. La scène est muette. Seuls les coups de canon au loin apportent la nouvelle et soulignent l'importance du moment, historique. Et Spielberg capture cet instant de façon à la fois pudique et iconique. Lincoln se tourne alors vers son fils, auréolé d'un rai de lumière qui vient trancher dans la photo charbonneuse du film. Le futur.
C'est amusant les thématiques communes qui ressortent : une réponse à l'esclavagisme via l'Histoire ou le révisionnisme (Lincoln, Django Unchained), la guérison d'un trauma par le rapport à l'autre (Gravity, Pacific Rim), les dérives criminelles du Rêve Américain (Pain & Gain, The Wolf of Wall Street), le trouble identitaire du super-héros (Iron Man 3, Man of Steel), l'émancipation d'une héroïne éduquée dans la peur (The Croods, Frozen), l'inquiétude de pères pour l'avenir de leur enfant (Lincoln, Man of Steel, The Croods), etc.
Quelques stats triviales (Pays d'origine/Statut/Genre) : 1 Américain/Adaptation de livre tiré de faits réels/Historique. 2 Américain/Original/Survival, Science-fiction. 3 Anglais/Original/Comédie, Science-fiction. 4 Américain/Original/Science-fiction. 5 Américain/Suite de suite d'adaptation de comics/Super-héros. 6 Néo-zélandais/Adaptation de livre/Heroic Fantasy. 7 Américain/Original/Western. 8 Américain/Reboot d'adaptation de comics/Super-héros. 9 Américain/Adaptation d'un article tiré de faits réels/Comédie, Polar. 10 Américain/Adaptation de livre tiré de faits réels/Comédie. 11 Américain/Suite de suite-préquelle-reboot d'adaptation de série télévisée/Science-fiction. 12 Américain/Original/Comédie, Aventure. 13 Américain/Adaptation de conte/Conte de fée. 14 Américain/Original/Science-fiction.
Soit 12 américains, 9 blockbusters et 6 films originaux. Et je vous emmerde.
Bilan : Nan mais moi aussi j'aimerai bien ne pas avoir que des films anglo-saxons ou plus de petits films mais c'est comme ça, je pense qu'on se refait pas. En tout cas, on se refait plus. Et puis c'était une année taillée sur mesure pour moi. Beaucoup de blockbusters ambitieux et réussis, un grand cru pour la SF également, plusieurs films qui comptent parmi les meilleurs de leurs auteurs, si ce n'est LE meilleur. Mais aussi peu de surprises, contrairement aux deux dernières années.
MVP of 2013 : Leonardo DiCaprio (Django Unchained, The Wolf of Wall Street) Martin Freeman (The World's End, The Hobbit) Simon Pegg (The World's End, Star Trek Into Darkness) Benedict Cumberbatch (Star Trek Into Darkness, The Hobbit) Jonah Hill (Django Unchained, The Wolf of Wall Street) Lee Pace (Lincoln, The Hobbit) Walton Goggins (Lincoln, Django Unchained) Ed Harris (Gravity, Pain & Gain)
Inscription: 10 Oct 2012, 14:47 Messages: 7528 Localisation: POEY DE LESCAR
Bien emmerdé là. Trop de films susceptibles de me plaire, mais que j'ai pas pu voir (trop occupé à regarder en boucle ceux qui m'ont plu). Donc forcément un top non définitif, mais les premières places n'auraient pas changé de toutes façons (et on va dire que les trois premiers sont à égalité).
1. Pacific Rim 2. The Hobbit : the desolation of Smaug 3. Gravity 4. Iron Man 3 5. Man of steel 6. Pain and gain 7. Django Unchained 8. Star Trek : Into darkness
Top 2013 des films que je crevais d'envie de voir et que j'ai pas vus :
-Lincoln -All is lost -Rush -The wolf of wall street -The immigrant -Captain Philips -Zulu -Trance -Snowpiercer -Ender's game
- The Master - Django - Zero Dark Thirsty - Dans la brume - Passion - Mud - Shokuzai - L'inconnu du lac - Frances Ha - Rush - Gravity - Inside Llewyn Davis - La vénus à la fourrure - A touch of sin
C'est une bonne année quand même, d'habitude j'ai du mal à atteindre les 10 (je ne mets que ceux vus au ciné).
C'est la réalité. Fais un sondage dans la rue, tu verras ce que les gens te diront.
Oui parce que c'est bien connu, la masse a une bonne connaissance de la qualité du cinéma et ne va voir que les très bon films, comme Bienvenue Chez les Chtis
C'est la réalité. Fais un sondage dans la rue, tu verras ce que les gens te diront.
Oui parce que c'est bien connu, la masse a une bonne connaissance de la qualité du cinéma et ne va voir que les très bon films, comme Bienvenue Chez les Chtis
LOL non
Mais pour le cinéma US avoue que c'est vrai, on va pas se mentir.
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