10. The Immigrant de James Gray 9. Jimmy P d'Arnaud Desplechin 8. Möbius d'Eric Rochant 7. Promised Land de Gus van Sant 6. 25 Novembre 1970 : Le jour où Mishima choisit son destin de Koji Wakamatsu 5. Man of Steel de Zack Snyder 4. Gatsby le magnifique (The Great Gatsby) de Baz Luhrmann 3. Trance de Danny Boyle 2. Passion de Brian de Palma 1. The Bling Ring de Sofia Coppola
Des auteurs que j'aime beaucoup, que j'adore même, à l'exception de Snyder mais vous m'aviez bien chauffé...
Flop 10 du pire
10. Post Tenebras Lux La séquence fumette, l'humanité filmé à travers l'oeil du diable où l'on massacre les chiens avant de partouzer.
9. Mon père va me tuer Film italien hystérique et vain
8. Spring Breakers De belles scènes au service du vide et du fluo. La tendance cinéma hipster qui me gonfle
7. Cookie Aide un petit chinois à rentrer chez lui.
6. La Grande boucle Aide un coureur à rentrer chez lui.
5. Boule et Bill Aide un cocker à rentrer chez lui.
4. Les Misérables Film de la souffrance auditive.
3. Tip Top Film de la souffrance visuelle.
2. Dracula 3D Film de la souffrance.
Et le vainqueur est...
Doutes L'OVNI de 2013, le film le plus con, creux et mal filmé de l'année. Il a volé des salles.
Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 87073 Localisation: Fortress of Précarité
Ah ça, je suis déjà en mesure de le faire…
Déceptions (en vrac) : The Wolverine (James Mangold) - de bonnes idées, une certaine identité, mais un parasitage par du blockbuster vulgos à mutants After Earth (M. Night Shyamalan) - un bon concept narratif et thématique mais un traitement superficiel Flight (Robert Zemeckis) - balisé de bout en bout Monsters University (Pixar) - peu inspiré dans l'humour malgré quelques efforts thématiques This is Forty (Judd Apatow) - succession de saynètes convenues et longuettes Thor: The Dark World (Alan Taylor) - film qui ne raconte rien et divertit peu Elysium (Neill Blomkamp) - de bonnes intentions servies grossièrement The Counselor (Ridley Scott) - BLA BLA BLA The Fifth Estate (Bill Condon) - film factuel et grossier
Et le flop, du moins pourri au pire film de l'année (avec morceaux choisis de ma critique) :
10.
Je pensais pas qu'on pouvait encore accumuler autant de clichés débiles du film d'horreur en 2013. Je pensais naïvement qu'à l'ère de films comme La Cabane dans les bois, qui jouait avec les codes les moins crédibles du genre, on oserait plus avoir recours à des scènes du style "tiens, un trappe couverte de sang dans le plancher de la cabane perdue dans les bois! ET SI ON OUVRAIT ET ON DESCENDAIT POUR VOIR?" ou, encore mieux, "bien que ce livre soit enfermé dans du plastique et DU FIL BARBELÉ, et qu'il y soit écrit EN GROSSES LETTRES DE SANG "NE PAS LIRE", je vais aller jusqu'à en déchiffrer les messages cachés et LES LIRE A HAUTE VOIX ALORS QUE JE SUIS TOUT SEUL DANS LA CHAMBRE". Il y a des sauts de foi que je veux bien faire mais à un moment, il faut arrêter de se foutre de la gueule du monde.
9.
C'est triste aussi de voir comment, même dans le cinéma d'horreur Rated R, les moeurs se sont puritanisées. Plus de jeunes femmes à poil, plus de fellation manipulatrice dans la voiture, mais par contre, c'est plus sanglant, plus violent. Presque 40 ans après, le sexe est plus tabou que la violence. Misère. L'incursion des images de synthèse pour exploiter davantage la puissance de la télékinésie de Carrie est logique. Elle ne me dérange pas. Le souci, c'est que la réa ne suit pas. Du coup, ça fait juste déballage d'effets, "parce qu'aujourd'hui on peut". Ca m'a davantage fait penser à l'horreur vaguement comique des Destination Finale qu'à une explosion iconique. Le super-pouvoir de De Palma était sa mise en scène virtuose. Ici, ce sont des SFX mal utilisés. Bref, c'est de la merde.
8.
On savait que la carrière de Niccol piquait de plus en plus du nez à chaque film mais on se demande vraiment ce qui l'a précipité dans cette adaptation du seul roman hors-Twilight de Stephenie Meyer (…) Niccol ne parvient pas à transcender le matériau de base qui sacrifie à peu près tout ce qui fait son univers, déjà pas original, en consacrant la majeure partie du film à un triangle amoureux que l'écrivaine mormonne recycle de sa propre saga, avec le même sous-texte un peu douteux à base d'hésitation et d'abstinence (et de scènes d'ados amoureux qui s'embrassent sous la pluie...si si). (…) ça rend surtout le récit complètement inerte, presque intégralement dénué d'enjeux et de conflits - quand ce n'est pas "il faut que les deux garçons m'embrassent chacun leur tour pour éveiller ma précédente âme!", je plaisante pas (…) Faut dire que les méchants sont assez ridicules (Diane Kruger en Agent Smith du pauvre, à peu près aussi menaçante que Maureen Dor) (…) L'écriture est bardée de raccourcis (la palme allant à ces petits sprays multi-fonctions qui guérissent ou paralysent) qui y sont pour beaucoup dans l'absence totale de noeuds dramatiques, rendant la progression imméritée et facile, et la réa est aux abonnés absents. Vraiment, y a rien. Le protagoniste principal est donc une "Âme" dans le corps d'une autre mais l'autre est encore là et lui parle et Niccol illustre leurs échanges de la manière la moins cinématographique possible : une bête voix intérieure. Non, Sam Raimi, tu avais tort d'opposer Norman Osborn au Green Goblin à travers un miroir. Que nenni, Peter Jackson, créer un champ-contre-champ fantasmé entre Sméagol et Gollum, c'était trop en faire. Pourquoi utiliser l'art de l'image en mouvement et le langage cinématographique permis par les outils que son la mise en scène et le montage? Pourquoi en demander autant à un acteur quand on peut avoir recours à un dispositif digne de La Personne aux deux personnes?
7.
Y a un truc que je crois avoir vu globalement tous les journalistes faire lorsqu'ils s'assoient dans leur siège aux projections de presse : checker immédiatement la première page du dossier de presse pour lire la durée du film qu'ils s'apprêtent à voir. Tu le fais particulièrement quand tu crains la souffrance à venir et je dois avouer m'être réjoui en constatant que ce que je craignais être un nanar n'allait durer que 74 minutes. (…) La véritable arrogance, ce n'est pas tant de se vanter que "CA NE RESSEMBLE PAS A UN FILM DE MARJANE SATRAPI", comme l'affiche fièrement le trailer, mais de croire que ce délire entre potes allait intéresser qui que ce soit. (…) Et le générique de fin de soulever le voile et de révéler que l'on soupçonnait l'exacte vérité : l'un des acteurs est le producteur délégué du film, l'autre est également producteur mais aussi monteur et responsable des "effets spéciaux", ainsi que le parolier de la chanson de Marjane, qui elle cumule scénariste, réalisatrice, actrice, productrice, maquilleuse et costumière. C'est exactement ça. C'est un délire entre potes. Satrapi avoue même que le film a été improvisé et qu'ils en prévoient d'autres dans le même délire, intitulés Gulluoglu et Coup de boule à Hong Kong. Je sais pas si "ça ressemble à un film de Marjane Satrapi" ou non - on retrouve par moments l'aspect fantasque de Poulet aux prunes - j'ai surtout envie de dire que ça ressemble à rien. Elle aurait peut-être mieux fait de rester avec Vincent Parronaud, la Marjane plutôt que de la fumer.
6.
Quoi? Une adaptation de Jean-Christophe Grangé? Sommes-nous revenus en 2000? Et bien à en croire cette intrigue de polar SANS LE MOINDRE INTÉRÊT et cette mise en scène COMPLÉTEMENT ININSPIRÉE, il faut croire que oui. Il n'y a rien de honteux mais c'est surtout parce qu'il n'y a rien. Tout court. Joeystarr a un trauma (et le joue mal). Depardieu est en deuil (et le sous-joue). Le Mal est partout. Ca me fait regretter L'Empire des loups.
5.
Dans la version US, le tissu général suit Dennis Quaid qui tente de pitcher des idées de films à un producteur. Et finalement, c'est assez représentatif de l'entreprise tant chaque vignettes de ce film à sketches se réduit globalement à ça : une vague idée amusante, un traitement superficiel et/ou convenu et/ou hystérique de ladite idée, et généralement une absence de chute. Je pense que si, comme Dennis Quaid, je racontai le film, sketch par sketch, en citant juste les pitches, ça serait plus drôle que le film lui-même, qui est donc une longue compile d'1h30 jamais drôle où le seul intérêt semble être le même argument que le producteur avance comme explication de la présence de toutes ces stars : ça leur a pas pris longtemps et ça leur permettait de jouer à contre-emploi. Donc bon, 2-3 idées marrantes, 2-3 guests qui s'éclatent, mais je comprends aisément pourquoi j'en ai entendu parler comme l'un des pires films du monde.
4.
Le générique commence et affiche "Une co-production franco-germanique". Je comprends mieux pourquoi ça a une gueule de téléfilm. Au moins la couleur est annoncée, et confirmée par la musique de Pino Donaggio qui va de Louis la brocante au téléfilm érotique de NT1 au téléfilm drama/thriller de RTL9 à grand renfort de "NA-NUUN" au moment des révélations et autres retournements. Même en connaissant le goût de Brian De Palma pour le kitsch, ça a beau être assumé, je trouve ça profondément pathétique et jamais supérieur à n'importe quelle anonymerie qui passerait sur le petit écran en milieu d'après-midi. Je ne peux pas croire que le cinéaste s'attend à ce qu'un seul spectateur soit bluffé par ce scénario cousu de fil blanc en mode "le thriller à twist pour les nuls" donc c'est qu'il a voulu en faire un exercice de style. Mais il n'y a rien. Rien dans l'exécution qui transcende ce récit minable, sans surprise, sans enjeux. Entre la photo terne (quand De Palma ne se met pas en tête de faire TOUT UN TIERS du film EN PLANS OBLIQUES AVEC DES GROSSES LIGNES D'OMBRES EN PLEIN MILIEU) et les motifs récurrents de l'auteur mais en mode PITIÉ (l'extension de l’œil humain, le split-screen soporifique, la thématique du double), j'ai un peu eu l'impression de voir un pastiche amateur censé illustrer "le cinéma de Brian De Palma". Film chiant et fade comme la tronche de Noomi Rapace, sans aspérités, sans le moindre petit début de soupçon d'iota d'ambiance ou de sexualité, complètement convenu, limite mal joué...il n'y a vraiment rien à en dire si ce n'est que c'est d'une tristesse sans nom de la part d'un mec qui était jadis un si grand metteur en scène. J'étais à 1/6 tout le long mais toute la dernière scène, qui achève le ridicule, me fait baisser ma note à 0.
3.
Bon bah je ne m'attendais finalement à rien d'autre que ce que j'ai eu, c'est exactement à l'image de sa bande-annonce, ou pire, de ce qu'on a pu en lire, à savoir un concept pas forcément con même si le traitement est un quasi-copier/coller de Men in Black, avec un peu de Ghostbusters, mais une exécution catastrophique. Les portes qu'ouvrent le pitch sont à peine explorées et l'univers laissé quasiment en friche, à part quand le scénario paraît improviser des règles pour donner naissance à des rebondissements sans grand intérêt. Du coup, impossible de transcender l'intrigue bateauissime, l'absence totale d'histoire et l'humour relativement puéril. Formellement, c'est aussi très laid. Il y a quelques designs intéressants mais les CGI sont trop approximatifs et la mise en scène hystérique a tôt fait de fatiguer le spectateur. Rajoutez à ça un Kevin Bacon qui cachetonne, un Jeff Bridges qui surjoue mal, et un Ryan Reynolds qui n'est définitivement pas fait pour les premiers rôles, et vous obtenez...un bien mauvais moment passé au cinéma.
2.
Non content de calquer Die Hard - et il ne s'agit évidemment pas que du pitch, ce sont carrément des noms (John Cale/John McClane), des motifs (le marcel), des scènes (le héros sur le toit de l'ascenseur qui s'informe sur les méchants, scène d'autant plus absurde ici qu'elle montre le héros, armé, NE MÊME PAS PENSER à tuer LES DEUX MÉCHANTS PRINCIPAUX, aka le Cerveau et son homme de main, qui sont juste en dessous), le film pille aussi allègrement The Rock : les motivations du bad guy, le côté buddy movie, tout l'enjeu du climax, jusqu'à la scène où la gamine doit signaler AVEC LE DRAPEAU DU PRÉSIDENT aux avions de ne pas bombarder le lieu où résident encore des otages. Scène une fois de plus hilarante, et ce pour deux raisons : 1. parce qu'elle sert de pay off nanardesque à un détail du début (Papa Héros a raté le spectacle de sa fille où elle avait fait un numéro de flag twirling) en mode "la gamine gymnaste Vs. les raptors dans The Lost World" version mille fois pire ; 2. parce que la gamine agitant le drapeau suffit au pilote chargé de bombarder pour dire "I'm not doing this!" (alors que TOUS les otages ont été évacués, à part le héros et le Président évidemment, mais le gouvernement croit le président déjà mort à ce moment donné). Ce n'est que le dernier (et le moins crédible) de nombreux raccourcis bessoniens qui facilitent la progression du scénario. Outre donc l'opportunité manquée dans la cage d'ascenseur, il faut dire que les méchants parviennent à leurs fins grâce (comme dans La Chute de la Maison Blanche d'ailleurs) à la totale INCOMPÉTENCE d'absolument toutes les personnes chargées de la sécurité dans la Maison Blanche (vigile, flics, et, évidemment, parce que ce sont pas du tout censés être les plus compétents, les membres des services secrets). Y a quand même une scène où, alors que le Capitole vient d'exploser et donc que la Maison Blanche est sous lockdown, le groupe de méchants tape à une porte en disant "Ouvrez!", et les flics derrière ouvrent direct, sans même braquer leurs armes sur la porte. Et se font descendre.
Inscription: 04 Juil 2005, 15:21 Messages: 22989 Localisation: Paris
Petite demande à tous : vous pouvez mettre les titres en plus des affiches des films ?
_________________ Que lire cet hiver ? Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander) La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)
Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 87073 Localisation: Fortress of Précarité
Cosmo a écrit:
Petite demande à tous : vous pouvez mettre les titres en plus des affiches des films ?
10. Evil Dead 9. Carrie 8. Les Âmes vagabondes 7. La Bande des Jotas 6. La Marque des anges 5. My Movie Project 4. Passion 3. R.I.P.D. 2. White House Down 1. Les Reines du ring
Vu que j'ai de moins en moins le temps d'aller au ciné, je sélectionne bien en amont et je suis donc rarement déçu.
Quand même : je me suis fait chier devant le Woody Allen (Blue Jasmine), j'ai été déçu par The Grandmaster (Wonk Kar Waï + le fait que je pratique le Wing Tsun, je m'attendais à un choc émotionnel) et je me suis barré au bout d'une heure de projection de Los Salvages, un film argentin d'une pédanterie insupportable, emblématique du cinéma dit "indépendant" dans ce qu'il a de plus détestable.
Inscription: 04 Juil 2005, 15:21 Messages: 22989 Localisation: Paris
Film Freak a écrit:
Cosmo a écrit:
Petite demande à tous : vous pouvez mettre les titres en plus des affiches des films ?
10. Evil Dead 9. Carrie 8. Les Âmes vagabondes 7. La Bande des Jotas 6. La Marque des anges 5. My Movie Project 4. Passion 3. R.I.P.D. 2. White House Down 1. Les Reines du ring
Merci ! (je précise que c'est parce que les photos ne s'affichent pas à mon boulot)
_________________ Que lire cet hiver ? Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander) La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)
1- Spring Breakers (Korine) 2- Ma vie avec Liberace (Soderbergh) 3- Insaisissables (Letterier) 4- A field in England (Wheatley) 5- Les derniers jours (Pastor) 6- Effets Secondaires (Soderbergh) 7- Jeune et jolie (Ozon) 8- Flight (Zemeckis) 9- Gatsby le magnifique (Luhrmann) 10- The lords of Salem (Zombie)
Et en terme de déception ma plus grosse restera le Gondry.
C'est plutôt un top de mes douches froides et tièdes finalement, je le fait trop tôt d'ailleurs car il me reste encore de l'espoir pour les films de Scorsese et de Kore-Eda.
1- A la merveille 2- Only god forgives 3- A touch of sin 4- Haewon et les hommes 5- La Vénus à la fourrure 6- Shokuzai 7- Le Transperceneige 8- La vie d'Adèle 9- Une vie simple
Comme Snaky, je sélectionne mieux mes films qu'auparavant, donc j'ai moins souvent de mauvaises surprises. Donc mon top est constitués de films que j'attendais mais qui m'ont déçu (mis à part Evil Dead, que je n'attendais absolument pas).
1-Pacific Rim - la douche froide de l'année 2-L'Écume des Jours 3-Upside Down 4-Evil Dead 5-Jack the Giant Slayer 6-Vic + Flo ont vu un Ours 7-Elysium 8-Les Misérables 9-Escape Plan 10-The Grandmasters
_________________ "marre du retour infini de ce topic"
Inscription: 04 Juil 2005, 17:02 Messages: 16802 Localisation: en cours...
C'est pas facile, sur 106 sorties commerciales vues cette année, j'ai quand même vingt-six 0/6 ! Dont certains dont je ne me souviens plus du tout, mais vraiment comme si je n'en avais jamais entendu parler (notamment "Je ne suis pas mort", j'ai vraiment dû aller vérifier sur allocine...).
Alors disons que le mieux c'est encore de faire une liste avec le coeur, comme pour un top, des films que je déteste avec une grande cordialité :
10. Rue des cités : une mention surtout pour rappeler que l'ACID soutient toujours avec constance le pire du cinéma français. Merci les mecs, continuez comme ça.
9. Die Hard : belle journée pour mourir (A Good Day to Die Hard) : le pire blockbuster de l'année, et pourtant y'avait de la compète.
7. ex-æquo : Michael Kohlhaas : mollasso-truc pas filmé.
7. La Bataille de Solferino : hystéro-truc pas filmé.
6. The Lebanese Rocket Society : sous prétexte de filmer (avec force ronflements et didactisme) une page méconnue de leur histoire, les deux réalisateurs se filment le nombril et se félicitent de le faire, tant ce nombril est beau et bon et cinégénique.
5. Promised Land : film d'hélicologiste bœuf, complètement libéral, protectionniste et consumériste en vérité (l'épilogue est l'un des plus gratinés de 2013) : sacrée gageure que de faire cette saleté malhonnête tandis qu'au même moment Kowalski est en train de tourner son magnifique Holy Field Holy War, véritablement sur le terrain, avec honnêteté et patience.
4. Free Angela (Free Angela & All Political Prisoners) : belle saloperie de documentaire TV débarquant en salles sans aucune raison, merdasse putassière et voyeuriste, qui transforme un parcours politique en machin sexy pour tabloïds. Une honte.
3. Entrée du personnel : une vraie salope, ce film, qui enquille les prix après avoir baisé les ouvriers.
2. Spring Breakers : du caca dans ta bouche, mais avec du gloss.
1. La Vie d'Adèle - Chapitres 1&2 : évidemment, champion toutes catégories. Hideux, bête à manger du foin, vulgaire, interminable, écrit comme on va à la selle, ça restera pour moi l'hallucination collective la plus invraisemblable de l'année. Un purge complète, qui ne mériterait même pas d'être mentionnée.
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