Forum de FilmDeCulte

J'assume.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ferai le mien genre Dimanche (la clôture sur le site du Captain c'est le 15 non ?), je vais rattraper The Artist, Polisse et Melancholia avec les Incontournables UGC à partir de demain.

3615 je raconte ma vie

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Good boy.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je repense pas mal au second quelques mois après sa sortie. Dans le genre revenge movie, c'est quand même assez formidable. Je suis peu fan du précédent film du réalisateur (Le bon, la brute et le cinglé), mais là dans le style comment détourner un genre assez série B malsaine, c'est exemplaire. Le premier est moins bon mais assez sympa dans son côté animal.

Merde j'avais zappé ce topic

1-Drive
2-Shame
3-Une séparation/Super 8
4-Black Swan
5-Le discours d'un roi
6-Fighter/Les aventures de Tintin
7-la piel que habito
8-Transformers 3
9-Fast and Furious 5/Delhi Belly
10-The tree of life
11-J'ai rencontré le diable
12-The Murderer
13-Warrior
14-Polisse/The artist
15-Moneyball

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J'ai toujours rebondi. Quand j'ai fait Jet Set 2 qui a été un échec, je me suis posé des questions et suis revenu avec Camping

Fabien Onteniente, Mardi 12 mars 2013

Changement de taille pour moi avec l'arrivée du Cheval de Turin en deuxième position. Je vais voir Mission impossible qui pourrait intégrer peut-être, au vu des bonnes notes récoltées pour l'instant.

T'as tout compris mec !
(Viens poster ton avis sur le topic)

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CroqAnimement votre

1. The Tree of Life (Terrence Malick)
2. Ceci n'est pas un film / Le Miroir (Jafar Panahi)
3. Meek’s Cutoff (Kelly Reichardt)
4. Hors Satan (Bruno Dumont)
5. A Dangerous Method (David Cronenberg)
6. Essential Killing (Jerzy Skolimowski)
7. Restless (Gus Van Sant)
8. Fissures (Hicham Ayouch)
9. Les Contes de la nuit (Michel Ocelot)
10. The Green Hornet (Michel Gondry)
11. Neko dernière de la lignée (Anastasia Lapsui & Markku Lehmuskallio)
12. L'Exercice de l'Etat (Pierre Schoeller)
13. Tomboy (Céline Sciamma)
14. X-Men : Le Commencement (Matthew Vaughn)
15. La BM du Seigneur (Jean-Charles Hue)

Mention pour : Putty Hill (Matt Porterfield), Drive (Nicholas Winding Refn), Après le feu (Jean-Jacques Jauffret), Comment savoir (James L. Brooks), Blue Valentine (Derek Cianfrance), Mission Impossible : Protocole Fantôme (Brad Bird), Pater (Alain Cavalier), Super 8 (J.J. Abrams), L'autobiographie de Nicolae Ceausescu (Andrei Ujica), Detective Dee (Tsui Hark), Road to Nowhere (Monte Hellman), I’m still here (Casey Affleck), Melancholia (Lars Von Trier).

Allez mon top 15 définitif, tant pis j'aurai pas vu Melancholia mais de toute façon je suis sûr que ça m'aurait soulé.

1. Black Swan (5.5/6)
2. Les Aventures De Tintin (5/6)
3. La Planète Des Singes, les Origines (5/6)
4. Drive (5/6)
5. Shame (5/6)
6. Polisse (5/6)
7. Super 8 (5/6)
8. X-men Le Commencement (5/6)
9. 127 Heures (4.5/6)
10. Thor (4.5/6)
11. Mission Impossible : Ghost Protocol (4.5/6)
12. Green Hornet (4.5/6)
13. True Grit (4.5/6)
14. Captain America (4.5/6)
15. A Dangerous Method (4.5/6)

Année avec de bonnes choses, de bonnes surprises, mais sans 6/6
28 films vus

EDIT : hé merde les notes sur le site du Captain sont bloquées, j'ai oublié de noter Contagion (5/6 qui chamboule mon top en fait), Paul (4/6) et Transformers 3 (3/6)

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J'ai raté tellement de films (Another Earth, A Dangerous Method, Donoma, Il était une fois en Anatolie, Le Cheval de Turin, Shame, The Artist, Winter's Bone, Essential Killing...) qu'un top n'a surement pas beaucoup de sens. Pas très curieux de cinéma récent cette année, et tellement souvent déçu, pas assez contenté en tant que spectateur, souvent frustré ou laissé sur ma faim : ça rattrape pas du tout la dèche 2011 pour moi.




1. The Tree of Life
Du new age et de l'imagerie facile, de la voix-off en surchage, une utilisation boîteuse des SFX qui cadrent mal avec ce cinéma... Mais le seul film de cette année qui cherche à faire avancer le schmilblick, et qui y parvient. Qui invente tout un cinéma de sensations et d'évocations, de lumières et de touchers, de montage libre et impressionniste, pour bâtir une élégie à l'amour familial, filmant la bulle intime comme si elle était un cosmos. Les scènes de fratrie, le combat intérieur de l'aîné pour ne pas devenir son père, la mère déesse, le frère disparu qui éclaire le film comme un soleil... Cela faisait longtemps que je n'avais pas été plongé aussi fort dans l'intimité de personnages au cinéma. Grand film, et probablement grande lignée.




2. Drive
Le maniérisme poussé jusqu'à en crever, avec une précision de dentellière. Construit avec trois fois rien, autour de personnages décrits avec une telle économie que l'ensemble en deviendrait presque pudique, Refn restitue le goût de la mélancolie et de la solitude avec inspiration. Sans la tendance à se réfugier parfois dans ses chaussons moins inspirés (les éclats gore pas toujours légitimes, l'univers mafia assoupissant), c'était tout bon.


Puis ex-exæquo...



L'Apollonide - souvenirs de la maison close
Majesté d'un film ultra-solide, ambitieux, poétique, traversé par une imbécilité (un petit jeu crétin avec le spectateur et la peur du couteau) traduisant une insécurité dont Bertrand Bonello, après 5 films, pourrait avoir le bon goût de se départir. Ça reste une image assez idéale de ce vers quoi pourrait se tourner le naturalisme à la française.




Arrietty, le petit monde des chapardeurs
Des scènes de rencontre entre les deux adolescents qui explosent absolument tout, les plus belles de l'année. Comme pour le premier film de Goro, une approche émue s'est glissée à Ghibli, quelque chose d'incontestablement jeune, de presque violent. Dommage que l'ensemble du film, notamment via les deux familles et leurs histoires dont on se fout, s'installe trop souvent dans l'académisme pépère du studio.




La Dernière piste
Brut et séduisant, énigmatique aussi (parfois peut-être trop : y a-t-il vraiment tant d'intelligence derrière toute cette opacité ?), une relecture sobre et passionnante des racines américaines, dont le 1.33 délectable renouvelle tous les paysages iconiques. J'avais rien vu d'elle, je suis pressé d'aller voir le reste.




L'Etrange affaire Angélica
Enfin un Oliveira qui me plaît, et pas qu'un peu, dont l'aura funèbre enveloppe dès la magnifique introduction. C'est toujours un peu facile d'en parler ainsi, mais vraiment l'impression d'un film qu'on extirpe de l'autre bout du siècle, archaïque et pourtant extrêmement élégant (quelle lumière, putain !), étrangement somnambule et fantôme. Je jette les SFX, quelques scènes à table et des automatisme qui m'emmerdent, le reste c'est du tout bon. *Allez Manoel, encore un !*

Et une petite pensée pour les bons Boxing Gym, True Grit, Super 8, Poussières d'Amérique, Les Aventures de Tintin, Les Contes de la Nuit, et pour Melancholia que je n'exclue pas de redécouvrir sous un meilleur jour...




Ils ne sont pas sortis en salle cette année, mais deux merveilles (vues en festival) qui figureraient sans problème dans le top si elles le pouvaient.



L’Été de Giacomo (Comodin)




Éclats de guerre (Faucheux)





Et puisque ce fut surtout pour moi l'année des visions de films plus anciens, un petit bilan aussi de ce qui est resté ou pas...


Voili, voilou...

c'est quoi le dernier, précisément ? Photo sublime.

Ah ben pourtant c'est pas faute d'en avoir fait la retape !!! J'aurais tellement voulu qu'il ait deux votes en plus pour figurer dns le top général de l'année (là presque comme s'il n'avait pas existé du coup).

Bah oui mais j'ai pas eu le temps... Il était à mon boulot, en plus, c'est con, mais c'est pas moi qui l'ai vérifié. Je le rattraperai.


Si tu parles de l'Ascencion : c'est le dernier film d'une réalisatrice russe morte prématurément, donc Criterion a édité deux films. Ca parle de la capture de deux soldats par les nazis en Biélorussie, pendant la seconde guerre mondiale. C'est très religieux, dans une fibre lyrique et mystique qui peut vaguement rappeler Tarkovski, même si c'est beaucoup plus prosaïque et concret. Le film est sublime, mais malheureusement sa dernière demi-heure est très en deça je trouve...

Le topic ici : ascension-larisa-shepitko-1977-t14601.html

Sherlock, c'est 2012.

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Ach.
Effectivement, c'est corrigé. Saloperies d'émeutes londoniennes.