Inscription: 25 Nov 2005, 00:46 Messages: 87090 Localisation: Fortress of Précarité
C'est (re)tipar, j'inaugure en reprenant le même mode que les deux dernières années : chaque titre est accompagné d’une image, représentative d'un plan ou d'une scène marquante, stigmatisant la thématique du film ou tout simplement la raison pour laquelle je l'aime, ce que j'essaie d'expliquer dans les quelques lignes qui accompagnent également cette image. Il peut s’agir de plans "spoilers" étant donné qu’il s’agit souvent du dernier plan ou d’un plan de la dernière séquence du film, donc je prends les précautions nécessaires.
Pas encore d'image malheureusement. La lose. Je me souviens encore la première fois que j'ai entendu parler du projet, il y a près de quinze ans. Et le parti-pris ne m'avait pas plu. Je me souviens encore la découverte de Titanic il y a presque douze ans. Et la déception face au phénomène. Depuis, j'ai fait ma paix avec le film mais aussi avec le projet de Cameron. Monts (performance capture) et merveilles (3D° nous sont vantés depuis maintenant un moment et si les précurseurs (Zemeckis) n'ont pas convaincu à 100%, il était attendu de Cameron qu'il vienne mettre tout le monde d'accord. C'est chose faite. Cela dit, cette réussite technique ne serait rien si l'auteur n'avait su garder au travers de ces progrès technologiques la substantifque moelle du jeu de l'acteur et le pouvoir de sa mise en scène : l'émotion. Et ce plan, cette scène, à la fin du dernier film de James Cameron, c'est exactement ça. Lorsque Neytiri sauve Jake et le tient dans une étreinte maternelle, elle géante et lui réduit à la taille d'un enfant, elle a beau être en images de synthèse et lui en chair et en os, je frissonne. Je suis à deux doigts de pleurer. Comme me le disait Ozy après la séance, "c'est un peu le moment du film où tous les mecs dans la salle sont là du genre [voix sanglotante] 'Mmmaman...'". C'est bien ça. Avatar est beaucoup de choses. Un blockbuster époustouflant. Avec un nouveau monde à contempler et de l'action badass. Un film sur le besoin de tout un chacun à s'évader. Un rêve éveillé. Mais c'est aussi un film qui sait garder une dimension humaine derrière tous ces 0 et ces 1. Nulle autre image du film ne saurait en être plus symbolique. I see you.
2. Star Trek (J.J. Abrams)
Je suis amoureux de ce film. Selon les jours, je serai limite capable de le foutre en premier de ce top. Le geek en moi en a certes envie. Parce que ce film c'est un peu la quintessence de ce à quoi j'aspire en tant que geek lorsque je rêve de voir le monde entier apprécier autant que moi (ou presque) une oeuvre aussi geek qui représente exactement tout ce que j'admire dans le traitement geek mais intelligent d'une licence datée. A l'instar de Batman et James Bond, Star Trek se fait peau neuve avec une approche respectueuse et fidèle qui ne trahit pas le fan mais pas révérencieuse au point de sacrifier l'adhésion du public néophyte. Ou comment remettre au goût du jour les pyjamais avec un film qui est à la fois une suite, une préquelle et un reboot. On fait difficilement plus geek (et pourtant tout le monde a kiffé). Et ce plan, cet acteur, ce geste et cette réplique, qui m'ont foutu les larmes aux yeux, cristallisent cette démarche, cette magie. Live long and prosper.
3. The Curious Case of Benjamin Button (David Fincher)
J'ai beau adorer tous les films de David Fincher, jusqu'à présent, j'avais encore jamais pleuré à l'un d'eux. Certains trouvent l'auteur et ses films, surtout celui-ci, trop froid. Moi c'est celui que je trouve le plus émouvant, peut-être même le plus personnel vis-à-vis du rapport au père et à la mort, tout ça... Parce qu'une fois de plus, derrière l'effet, sidérant, il y a l'histoire, sorte de Forrest Gump alternatif plus dark mais tout aussi doux, et l'émotion surtout. Et quand cette fable à l'envers sur le temps qui passe, l'Histoire qui se répète, touche à sin fin, elle se termine sur une note suspendue, sans fin, celle d'une danseuse qui tournoie sans s'arrêter. And some people...dance.
4. The Brothers Bloom (Rian Johnson)
Le film du touseulisme. Enfin du vraimentpasbeaucoupisme. Bah je sais pas quoi vous dire. Je pensais vraiment que ça en séduirait plus d'un. Moi c'est mon coup de coeur de l'année, comme Brick du même Johnson en 2006. J'y vois un peu un The Prestige light, un film qui ne fait que de parler de cinéma, de scénarios et de mises en scène, du besoin de s'évader et de divertir, de se leurrer joyeusement, un film comme un tour de carte. Et j'adore l'histoire de ces deux frères, avec le personnage de Ruffalo qui finalement fait tout pour son frangin, jusqu'à la fin. You're the only audience I ever needed.
5. Up (Pete Docter & Bob Peterson)
Ou comment te foutre par terre avec la scène d'intro la plus violente du monde par la simple force évocatrice de la mise en scène, aussi élémentaire que son design. Les trois fois que je l'ai vu, j'ai chialé comme un bébé. Excepté E.T. (où c'est TOUT LE FILM COMME CA), je ne saurai trouver comparatif plus mignon et plus fort. Et ce plan tout simple, osant aborder quelque chose d'aussi triste et adulte dans un dessin-animé grand public...respect. Cette scène, c'est le coeur du film. Et il bat très, très fort.
6. Funny People (Judd Apatow)
Plan insignifiant en soi, et de toute façon la mise en scène n'est pas ce pour quoi les films d'Apatow me touchent, mais cette scène, semblable à mille autres dans le film, représente bien ce qui me parle dans ses films et plus particulièrement encore dans celui-ci, oeuvre tout droit extraite de ma life, film tout droit sorti de ma tête, avec ces mêmes dynamiques d'amitié masculines, avec tout ce que ça comporte de vannes et de rivalité involontaire, de rapports admiratifs et émulatoires, de quête d'approbation, et comment tout cela est stigmatisé par un sens de l'humour qui devient le mécanisme universel multi-fonctions, offense and defense, pour charmer et se protéger, etc. Et oui, tout ça compris dans ce plan. Ahem.
7. Un prophète (Jacques Audiard)
Lorsqu'un cinéaste avec la sensibilité d'Audiard s'attelle à un scénario qui prend habilement à contre-pied le classique The Godfather, ça donne un improbable film de genre d'auteur qui navigue entre les codes du genre recyclés de manière efficace et des séquences introspectives d'un protagoniste comme aucun autre qui se construit sa propre mythologie, tout comme le film se construit sa propre identité. Et cette séquence, située vers la fin du film, lorsque le temps se dilate sur Malik en pleine fusillade et le voit sourire, héros de son propre film, constitue le paroxysme de cette approche, une image inoubliable.
8. Inglourious Basterds (Quentin Tarantino)
Bon c'est pas une capture d'écran mais c'est une capture de la mythique scène de la Taverne qui stigmatise on ne peut mieux la maestria de Tarantino sur son dernier opus dont chaque scène s'articule autour d'un dialogue et surtout d'une tension qui enfle, enfle et enfle jusqu'à son apogée, avant d'exploser. La puissance de l'écriture (et en plus c'est drôle) et de la mise en scène (en apparence toute simple) sont sans pareil et témoignent de la force absolue de l'image chez l'auteur. Chose on ne peut plus appropriée vu la lettre d'amour qu'est le film au 7e art et au pouvoir, rendu littéral, du cinéma.
9. Watchmen (Zack Snyder)
Snyder est certes un bourrin, ça on le savait, mais jusqu'à présent je pensais que ce bourrinisme se limitait à de l'action. Son adaptation controversée prouve néanmoins qu'il sait pousser son talent à gros sabots sur des scènes autres comme l'incroyable segment consacré au Dr. Manhattan aux choix musical envoûtant et sa série de tableaux tous plus sublimes les uns que les autres, à l'instar de son générique. C'est pour cette qualité picturale que j'aime Snyder et son Watchmen, et ce plan, issu de la séquence susmentionnée, n'est que trop parlant.
10. District 9 (Neill Blomkamp)
Paye ton film sorti de nulle part qui fait avec 30 millions de dollars aussi fort que les grosses machines qui coûtent dix fois plus cher. Avec ce premier long métrage, Blomkamp signe une sorte de film 100% plaisir, compilation d'éléments geek SF, du prévu (aliens) à l'imprévu (mécha!!!). Et à la fin du film, Blomkamp te donne plus que jamais ce que tu veux lorsqu'un missile part et TAC, le mécha à terre le rattrape dans les airs. Badass. Et donc gif, obligé.
11. Transformers - Revenge of the Fallen (Michael Bay)
Le film a quelque peu dégringolé dans mon top, il était beaucoup plus haut avant mais trop de bonnes choses sont sorties depuis et il a un peu mal vieilli, surtout au niveau du scénario. Au niveau de la mise en scène par contre, ça reste un de ceux qui me fout le plus par terre cette année tant il fait preuve d'une foi totale en un idéal de cinéma qui, certes en défrise beaucoup, mais moi me conquiert à 100%. Et cette scène est l'une des deux qui m'a faite chialer comme peu de scènes de non-émotion me font chialer. Un gros robot en pixels sort deux lames et se met à en dézinguer deux autres dans une espèce de folie furieuse et j'ai les larmes aux yeux tellement j'en crois pas ces yeux justement. Le sentiment de voir du jamais-vu culminant en une espèce d'ode au cinéma (geek) badass. Une simple capture d'écran n'aurait su lui faire honneur et ce gif tout pourri n'est pas à la mesure du spectacle. Mais quel spectacle putain!
12. Les Beaux Gosses (Riad Sattouf)
Y a un peu tout le film dans ce plan. Les gamins qui s'emballent dans le bus, le bus qui dépasse le meilleur pote, laissé littéralement on the side of the road, le pote qui essaie de rattraper le train (enfin le bus) en marche, le cadre dans le cadre qui ressert sur lui (oripeau du passé BD de Sattouf?), sans doute le plan le mieux mis en scène du film, tout con mais avec un timing comique génial et au fond super touchant, très vrai surtout. Et c'est ce qui me reste du film au final, déjà vu plusieurs fois, déjà culte, son humour et sa justesse.
13. Valkyrie (Bryan Singer)
Mon idée de présentation de top est classe mais y a des fois ça rend rien avec une capture d'écran. L'image fixe ne saurait traduire ce que j'aime dans ce plan tout simple d'une plongée totale sur un tourne-disque diffusant La Chevauchée des Walkyries mis en marche par le tremblement de la maison des Von Stauffenberg causé par un bombardement, spirale infernale collant au plus près à la musique de Wagner, dont la force évocatrice est évidemment sans pareil, et sorte de moment-clé pour le protagoniste qui entérine sa décision. Ce bête plan, un détail génialement efficace et inventif parmi tant d'autres, stigmatise l'intelligence de la mise en scène de Singer, plus mature que jamais sur ce film.
14. A Christmas Carol (Robert Zemeckis)
J'étais pas chaud pour le projet. J'étais pas chaud suite aux bandes-annonces. Mais j'étais agréablement surpris de constater que le film n'avait pas grand chose avec The Polar Express au final, comme en témoigne la scène de la transition entre le Ghost of Christmas Present et le Ghost of Christmas Yet to Come qui m'a juste glacé le sang, sorte de cauchemar surréaliste noir et inattendu dans un tel film qui, je maintiens, se classe parmi ce que l'auteur a signé de plus fort formellement.
15. Chi bi (John Woo)
On y croyait plus. Paycheck quoi. Et d'un coup le mec revient avec ce même sens du lyrisme et ce talent qui semblait avoir peu à peu disparu pour un film épique dont les envolées ne se limitent pas aux scènes de bataille mais également à des scènes de calme avant la tempête comme ce duel musical de qins. Malheureusement, j'ai pas pu faire de capture d'écran de cette scène donc j'ai mis cette image à la place, tout aussi classe.
Voili voilou.
Je pensais pas cela possible mais, malgré quelques déceptions relatives - plus ou moins envisagables cela dit, qu'il s'agisse de mon genre de prédilection (Wolverine, Terminator, Harry Potter) ou d'auteurs qui ne m'avaient jamais failli (Sam Mendes, Alex Proyas), l'année 2009 n'est peut-être pas meilleure mais nul doute égale à l'année 2008. D'un côté, je me retrouve avec davantage de 6/6 cette année que l'année passée mais de l'autre, aucun des trois films ayant cette note n'arrive à la cheville de mon 6/6 de l'an dernier.
Mais tout de même...d'un retour en force (Cameron) à une résurrection (Woo), en passant par un ressaisissement (Tarantino), sans oublier les valeurs plus ou moins sûres (Fincher, Pixar, Bay, Singer, Zemeckis), les promesses confirmées (Abrams, Johnson, Apatow et Snyder signent pour moi leurs meilleurs films sur une carrière encore naissante) et les surprises dont deux premiers films (Audiard, Blomkamp, Sattouf).
Des surprises parmi lesquelles on retrouve aussi deux français. Cocorico donc pour deux films d'auteurs, le meilleur film de genre et la meilleure comédie hexagonales depuis des lustres.
Bientôt suivront mon Flop 2009 et mon Top Affiches 2009.
1- Antichrist de Lars von Trier Grosse claque sensorielle qui confine au sublime de bout en bout. Un grand film provocateur et suprêmement intelligent, qui pose des questions fondamentales sur l'angoisse et le couple, les certitudes et le mystique, thématiques toutes liées par un point de focale d'où tout découle: la Nature, "deus sive natura".
2- Hadewijch de Bruno Dumont Exercice virtuose sur la religion par un athée, ou comment parler de l'invisible dans ses manifestations humaines les plus concrètes: la perte de repères, la pulsion de mort.
3- Le Ruban Blanc de Michaël Haneke La plus frappante des oeuvres ouvertement politiques de l'année. Même si le film apparaît par moment comme le résultat d'un cahier des charges un poil trop respecté, il n'en reste pas moins que la démarche et le propos sidèrent par leur froide lucidité qui met à jour les mécanismes les plus sordides des pays dont le désenchantement politique et moral est à son paroxysme.
4- Jusqu'en enfer Comme les trois autres de ce top, Jusqu'en enfer lie fermement son propos à sa plastique, débouchant ainsi sur une esthétique très aboutie. Réjouissant petit bijou d'humour et d'intelligence, il assume pleinement son cachet série B pour nous en livrer le meilleur.
5- Vincere Vu il y a peu et le film vieillit (déjà) bien. Il fait déjà date dans le rayon biopic intimiste.
Les deux déceptions de l'année: - Inglourious Basterds, juste moyen pour le grand cinéaste qu'est Tarantino. - Whatever Works, à l'époque j'avais été assez indulgent, mais je n'en retiens rien, si ce n'est une certaine paresse qui contraste avec les belles réussites alleniennes de la décennie.
Inscription: 16 Déc 2007, 09:47 Messages: 1950 Localisation: Why are there people like Frank?
1 Avatar (6/6) Film Absolument magnifique, le retour gagnant de Jim est une pure merveille, déjà vu 2 fois planifié une troisième.
2 L'Étrange histoire de Benjamin Button (6/6) Film qui vieillit pas super bien chez moi, revu qu'une fois en bleu mais c'est superbe comme le film me retourne a chaque vision, je ne sais pas comment l'expliquer mais j'ai du mal a me le mettre et quand je le mets je m'émerveille
3 Inglourious Basterds (5.5/6) Lui c'est l'inverse il vieillit super bien, gros panard devant le film de guerre qui n'en est pas un d'ailleurs, et énorme plaisir devant le panaché final.
4 Star Trek (5/6) Là j'adore tout, mais j'arrive pas à être a fond, c'est le film que j'ai vu le plus cette année, la bande annonce aussi, j'adore la musique, le casting et les choix de mise en scène. JJ abrams offre effectivement le plaisir geek de l'année, je le reverrais sûrement à la hausse avec les années.
5 Un prophète (5/6) Film magistral dont la beauté se résume autant à la performance d'un acteur inconnu, qu'à la mise en scène intimiste d'Audiard
6 Funny People (5/6) Pas son meilleur film mais le plus touchant et son plus mature.
7 District 9 (5/6) Tout a été dit!!! Le film qui sort de nulle part ou presque et qu’y met tout le monde d’accord ! Une bonne claque
8 Watchmen, les gardiens (5/6) Film puissant qui s’inscrit dans la lignée de Dark Knight, un blockbuster mature avec des sujets fort, un peu vulgaire part moment mais très fidèle au comic de moore.
9 Une arnaque presque parfaite (5/6) Le film que j’attendais pas dans mon top, un pied immense devant le pied que prennent tout le casting impeccable, et un film d’arnaque comme je veux voire plus souvent
10 Harvey Milk (5/6) Biopic somme toute classique mais joué avec une puissance incroyable par Penn et tous le reste du cast est impeccable.
11 Public Enemies (5/6) Retour gagnant d’un genre trop peu vu ces dernières années, Michael mann fidèle a lui-même dans sa mise en scène et un Bale discret mais impliqué, j’aime en revanche de moins en moins Depp.
12 Transformers 2 la revanche (5/6) Assied toi, éteint ton cerveau et go ahead !! t’en prend pour ton argent, c’est super beau y’a des plans BADASS de partout et l’intro au JAPON est juste exceptionnel le parachutage d’Optimus vaut à lui-même la vision du film. J’adore.
13 Là-haut (5/6) Pas le meilleur Pixar, mais une fable très touchante sur un rêve qui se réalise pour le plaisir du protagoniste mais surtout pour nos yeux.
14 Les Beaux Gosses (4.5/6) Big up Sattouf !!! le mek qui me fait délirer sur Charlie , des BDs super sympa et il pond un film d’une justesse incroyable avec pour sujet l’adolescence grasse. J’adore, plusieurs visions déjà à chaque fois un peu meilleur. Culte COUSIN
15 500 jours ensemble (4.5/6) Zooey je t’aime, la musique je t’aime, comment te faire rire avec une histoire de rupture ? Merci Marc.
_________________ Why there is so much trouble in this world?
Inscription: 15 Juil 2005, 17:40 Messages: 14155 Localisation: The Far Side of the World
geL- a écrit:
12 Transformers 2 la revanche (5/6) Assied toi, éteint ton cerveau et go ahead !! t’en prend pour ton argent, c’est super beau y’a des plans BADASS de partout et l’intro au JAPON est juste exceptionnel le parachutage d’Optimus vaut à lui-même la vision du film. J’adore.
A moins que Shangai ait change de pays recemment, l'intro ne se passe pas au Japon...
Inscription: 15 Juil 2005, 17:40 Messages: 14155 Localisation: The Far Side of the World
Quelque part mon top n'est pas definitif puisque dans notre disette cinematographique et pecuniere, il me manque pas mal de films que je sais susceptibles de finir dans mon top, mais pas encore vus...
1 - Avatar
Malgre la petite deception liee a la narration et au scenario, c'etait inratable, une attente qui remonte a 1995, une claque visuelle, une certaine satisfaction. Peut-etre que dans le futur mon point de vue sur le film changera, mais en attendant, j'ai trepide en 3D
2 - Benjamin Button
J'aime beaucoup cette sensibilite et ce calme distille dans le film.
3 - Inglourious Basterds
Paradoxalement, des 3 premiers de mon top, je pense que c'est ce film qui risque de vieillir le mieux et de me marquer le plus. En fait, les 3 premiers sont interchangeables, j'ai juste choisi l'ordre selon mon rapport avec chacun des realisateurs [je suis plus Cameron que Fincher et plus Fincher que Tarantino]. Ces 3 premiers sont importants a mes yeux, mais c'est ce Basterds qui m'a foutu la claque la plus etrange. Je suis pas un fan particulier de Tarantino, j'adore Pulp et Jackie Brown, mais je reste circonspect sur Kill Bill et le Boulevard de la mort, c'est cool, mais c'est un "petit film". La, Inglourious Basterds m'a vraiment retourne, c'est vraiment un film qui fait son petit malin, mais un peu comme Jackie Brown, c'est jamais au detriment des personnages et c'est jamais tout content d'exploser les codes du cinema. Et puis ce jeu avec les langues, vivant dans un pays ou je passe regulierement entre l'anglais et le francais, avec toutes ces personnes venant d'un peu partout, il y a soudainement un rapport intime avec le procede. Et puis comme Freak, la mise en scene en apparence toute simple cartonne comme rarement. Et puis la photo est sublime.
4 - Up
Une histoire de Pixar plus simple que l'ambition des precedents. Moins de persos, mais un "scope" toujours aussi enorme [la ou les derniers Disney font tous limite telefilms]. Mais encore un brio et des surprises a la pelle.
5 - Drag me to Hell
Ouais je sais que mon interpretation ne fait l'unanimite, mais Stella est avec moi. Et si le film peut tout a fait se prendre comme un conte, moi je le trouve diablement plus interessant du point de vue psychologique d'une heroine devenue litteralement folle par la culpabilite de ne pas etre assez bonne, assez performante, assez dure, dans un univers qui l'opresse jusqu'a psychoter sur une altercation plus ou moins banale. Jusqu'a sa perte.
6 - District 9
Le film de SF qui fait bien plaisir apres la deception Transformers 2.
7 - Watchmen
C'est parfois trop. Trop vulgaire, trop complaisant dans la violence, mais j'admire le travail d'illustrateur de Snyder que je trouve superieur a celui de la BD.
8 - Gran Torino
Petit film qui en cache un grand, le triomphe des personnages
9 - Coraline
Imparfait, un peu inacheve, mais c'est mon type de film apres tout.
10 - Star Trek
Le film qui vieillit bien et puis cloturer mon top avec l'autre gros film de SF de 2009, ca le fait.
Faut vraiment que je voie Ponyo maintenant. Entre autres.
1 Hadewijch 2 Persecution 3 Un lac 4 Thirst 5 Where the wild things are 6 Drag me to hell 7 The box 8 35 rhums 9 L'homme de Londres 10 Tokyo Sonata 11 Still Walking 12 Up 13 Los abrazos rotos 14 Un prophète 15 Transformers 2
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