Forum de FilmDeCulte

J'avoue ...

Et là tu découvres que Claudine Natkin est l'ex de Céline Sciamma.

Moins balèze que Michael Bay, fils de John Frankenheimer.
Mais pas mal.

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I think we're gonna need a helmet.

Effectivement c'est assez troublant.
A voir si c'est revendiqué ou pas...

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CroqAnimement votre

Blague ou vrai truc ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Blague, en attendant que Léo fouille.

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I think we're gonna need a helmet.

Je vous rassure, c'est pas la vraie Sciamma mais ça m'a fait loler.

http://celine-sciamma.skyrock.com/

Après les écoles, Civitas à l'offensive sur la diffusion du film sur arte...

http://teleobs.nouvelobs.com/polemique/ ... genre.html

Voilà, globalement d'accord avec tout ça. C'est juste et mignon, jamais dans le drame lourd ou glauque. La petite soeur déglingue.

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Avant Girl, il y avait donc eu Tomboy de Céline Sciamma, beaucoup plus "doux" en apparence, même si ce qui se joue est aussi important. J'ai été surpris (en bien) par l'absence de sur-dramaturgie du film, charmé aussi par la mise en scène très pudique et inspirée. Après, comme devant Bande de filles, je trouve le film, comment dire, "appliqué". Et du coup, je n'ai pas vraiment été ému.

4/6

Pas totalement convaincu par ce second long de Sciamma, qui vient confirmer mes impressions mitigées de Bande de filles (dont je conserve malgré tout un plutôt bon souvenir, même si aussi très flou) et Portrait de la jeune fille en feu (dont je n'ai, un an après l'avoir vu, absolument aucun souvenir, l'exemple type du film qui me semble acclamé plus pour ce qu'il représente que pour ses qualités cinématographiques). D'un côté je reconnais à Tomboy une vraie qualité, de jeunes acteurs parfaitement dirigés que domine la prestation de Zoé Héran, toujours juste dans l'ambigüité, le centre de toutes les attentions de la réalisatrice. C'est simple tout ce qui est réussit dans le film la touche directement, jusque dans les moindres détails (le pénis en pâte à modeler qu'elle se confectionne pour accompagner les autres nager, lorsqu'elle s'ausculte dans le miroir et s'entraîne à cracher pour vérifier la vraisemblance de sa composition avant de se joindre à une partie de foot...). A un détail près, la manière gênante qu'emploie Sciamma pour lever le doute sur la véritable identité de Michael en jugeant nécessaire de nous montrer le corps nu de cette fillette de 9/10 ans, de manière totalement inutile (dans la foulée la mère appelle Laure et Jeanne "les filles", ce qui aurait été parfaitement suffisant) et profondément voyeuriste. Je ne sais pas si cela avait été sujet à polémique à l'époque (pas l'impression vu qu'il n'y a que Cosmo qui le relève), mais on est pas loin de l'image pédopornographique.

Mais le vrai problème du film, ce sont les autres personnages, tous réduits au rôle de faire valoir de Michael/Laure. De la mère, enceinte pour uniquement justifier ses largesses dans l'encadrement de sa fille, à la nouvelle amie qui exacerbe le questionnement sur l'identité sexuelle (on se maquille pour faire comme les filles, on s'embrasse pour renforcer ton statut de garçon), jusqu'à la petite sœur de 6 ans à qui l'on prête de manière ridicule une réflexion exagérément précoce (lorsque l'un des jeunes garçons sonne à leur appartement pour chercher Michael, la petite comprend aussitôt qu'il s'agit du prénom que sa sœur a choisit pour cacher sa véritable identité à ses amis, ment avec aplomb à ce garçon puis utilise ce mensonge comme arme pour la retourner contre sa sœur), tous sont prisonniers d'un scénario cadenassé où ils n'ont pas d'existence en dehors de la fonction qui leur a été assignée. C'est dommage parce que ça réduit le film à un tract militant, avec la force que cela induit, mais aussi ses limites.