Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 28 Avr 2024, 17:33

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 21 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 01 Juin 2014, 11:17 
Hors ligne
Successful superfucker
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
Messages: 8711
Image

Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.

Voilà un choix radicalement politique porté par un constat d'urgence pour Sciamma de poser son nouveau récit d'apprentissage sur ce quatuor d'adolescentes noires, en délaissant tout le commentaire sociologique hors champ, quand bien même on retrouve la figure d'un frère violent ou la misogynie des cités qui stigmatisent les femmes comme des putes dès lors qu'elles ne sont plus vierges au mariage. Après, les coutures de construction narratives restent un peu apparentes: Quatre blocs débutant par un thème musicale de Para One sur une ouverture au noir, allant de la jeune fille effacée qu'on oriente presque de force dans un CAP à une frondeuse se mettant en marge de la société prête à affronter sa solitude, au fur et à mesure de son affirmation dans la bande. Le regard de la réalisatrice est parfois plus fort que son scénario trop appliqué, mais déplacer pour une fois un film de ses problématiques banlieusardes vers des thématiques de désir et d'émancipation féministes est suffisamment rare pour être encouragé.
4/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Juin 2014, 15:33 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23683
Pas mieux. J'aime beaucoup le début du film, son énergie, ses choix de mise en scène. Le dernier tiers est de trop, remettant le film dans les rails clichés sur la banlieue mais la toute fin est plutôt chouette.

4/6 itou


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 04 Juin 2014, 23:11 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 27864
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
J'aime tout dans ce film. Sciamma a un regard avec un amour fou pour ses personnages et tu le sens littéralement à chaque plan et ça me bouleverse. J'aime le côté combattant du film qui se construit clairement contre les hommes, qui les montre tous comme des porcs, lâches et violents. J'aime l'energie, j'aime la mise en scène racée et super élégante, j'aime la musique du film (que ce soit Rihanna ou Para One). J'aime même ce dernier acte, un peu en décalage où Sciamma ne veut plus lâcher son héroïne, n'arrive pas à couper le cordon. Et bien sûr j'adore ce dernier plan à la symbolique évidente mais qui marche à fond et qui te met un grand sourire. Un grand film et Sciamma après trois films confirme sans aucune concurrence qu'elle est la plus grande de la nouvelle génération féminine (Hansen-Love, Zlotowski, Quilleveré).

5+/6

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 05 Juin 2014, 09:02 
Hors ligne
tape dans ses mains sur La Compagnie créole
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22345
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Conquis aussi. Mise en scène hyper stylée mais toujours sensée (un peu comme dans La Haine en fait), la bande de filles en question est sublim(é)e, l'héroïne très aimée (comme l'explique Art Core), c'est super riche sur tout les plans. J'aime moins la dernière partie (même si elle comporte encore de beaux moments) car elle donne l'impression d'un film trop long et qui ne sait pas comment finir, c'est dommage. Le film aurait gagné en puissance dans un carcan plus serré, comme le fut Tomboy (qui reste mon préféré des trois). Mais pour le reste, c'est du beau cinéma, Sciamma confirme son talent. Et puis, pour la première fois de ma vie, j'ai eu la chair de poule sur du Rihanna (l'une des scènes de l'année sans aucun doute).

4+/6

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 03 Sep 2014, 11:41 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Mai 2013, 14:55
Messages: 771
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19547711&cfilm=220471.html

bande annonce


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 03 Sep 2014, 12:01 
Hors ligne
Expert

Inscription: 25 Sep 2012, 15:31
Messages: 2130
Quel est le morceau qui accompagne la bande-annonce (ça devient vraiment une facilité ce genre de musique, comme je l'ai dit très récemment)?


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 03 Sep 2014, 14:10 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 35800
Localisation: Paris
Caribou a écrit:
Quel est le morceau qui accompagne la bande-annonce (ça devient vraiment une facilité ce genre de musique, comme je l'ai dit très récemment)?

La zik du film, il me semble.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 27 Oct 2014, 02:33 
En ligne
Meilleur Foruméen
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
Messages: 85379
Localisation: Fortress of Précarité
J'ai été conquis dès le départ, dès cette première séquence qui cristallise tout le film, dans le fond, avec ces femmes qui se battent dans un monde d'hommes, en bande, mais sont destinées à devoir se battre seul, comme dans la forme, avec sa mise en scène au réalisme pop, photo léchée et lumières de banlieue, sans la caméra portée et le grain de fonction, et une BO tout en énergie spleenesque.

En fin de compte, le titre anglais du film est peut-être encore plus adéquat, renvoyant autant à Boyz N the Hood qu'à Boyhood, encapsulant toute une vie en moins de deux heures, de ses débuts encore ancrés dans l'enfance (on joue avec les copines, on joue avec ses soeurs) à l'aube de l'adolescence (où l'on trouve les amies qui vont nous transformer, où l'on se forge une nouvelle identité, jusqu'à adopter un autre nom) avant le passage à l'âge adulte (par le sexe et le travail et l'indépendance).

Je regrette toutefois ce dernier tiers du film, vaguement superflu, trop détaché du reste. Je comprends sa présence et il donne naissance à ce dernier plan original et fort (on lâche rien-style) mais il incarne un peu ce que le film propose de plus faible, dans ses postulats un peu convenus (j'aurai trouvé le film tellement plus surprenant si on n'avait pas eu cette scène du frère qui engueule sa soeur parce qu'elle a "couché". Alors ça reflète la réalité et ça sert le propos de Sciamma sur la place des femmes en banlieue (et, par extension, partout) mais le film s'éloigne de ce qu'il réussit le mieux, à savoir les scènes de camaraderie de la "bande de filles".

La rencontre, "Diamonds", la baston, le mini-golf, voilà les séquences où le film se fait le plus juste, le plus touchant et le plus drôle.
En fait, j'aurai aimé que le film s'achève sur ce dernier plan de la dernière scène dans la chambre d'hôtel.

_________________
UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Oct 2014, 13:40 
Hors ligne
Teacher

Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11666
Ça fait quelques jours que je l'ai vu, et je sais toujours pas exactement quoi en penser.

J'ai pas tellement envie de mettre les mains dans le débat "film safari" qui me gonfle gentiment, et qui me semble aussi prévisible et tarte que les aspects les moins glorieux du film de Sciamma. Le souci à la limite n'est pas tant que la réalité décrite ici soit particulièrement schématique (fille en cité = esclave), ni que la réalisatrice peigne sa fascination mi-iconique mi-érotique pour ses jeunes guerrières (ça fait plus d'un siècle que le cinéma fantasme...), mais plutôt que les deux peinent à réellement trouver une façon de fonctionner de concert.

Sciamma me semble toujours un peu coincée dans cette dichotomie que résume ici sa double-ouverture (match / retour à la cité). D'une part, le spectacle vitaliste de corps en liberté. De l'autre, une efficacité narrative rare dans le cinéma français, tenant à une épure scénaristique et formelle, qui schématise et abstrait assez la réalité pour en faire émerger du sens (d'où le peu de gêne que j'ai face à la caricature qu'on reproche au projet). C'est l'exacte même scission qui faisait avancer Tomboy par a-coups, scène contre scène, comme avançant une jambe à la fois : show des gamins faisant exploser à vide leur énergie brouillonne VS étapes linéaires et sans gras de la transformation de la petite fille, au milieu d'un décor rêveur, littéralement vide d'humains non nécessaires au récit.

Ici encore, l'absence de fusion entre ces deux mouvements est aussi intrigante qu'elle est dommageable, cantonnant telles scènes à des performances zieutées avec un ébahissement un peu vain, et telles autres à des démonstrations dont les ficelles, dans l'élan d'une abstraction au schématisme certes assumé, avec taglines un peu pops ("- Tu prends le Brésil ? - Non, la France"), laissent en bouche le goût d'un didactisme distant. Pour que la force de vie de ces filles en bande soit réellement vécue comme une victoire et une réponse à l'oppression de la communauté, il aurait peut-être fallu articuler un peu mieux ces deux aspects du film : il est inévitable qu'à force de ne pas bien les faire dialoguer, le film soit parfois réduit à un double-pack "fantasme du parisien pour ces belles bêtes + tract ni putes ni soumises".

Quand la caméra fait de ses héroïnes des déesses victorieuses, et de leurs scènes autant de bouffée d'air à l'oppression quotidienne de la cité, comment les recevoir autrement que comme une solution proposée au problème social ? Le couac est sans doute là. Car en l'état, j'ai bien du mal à partager l'admiration du film pour ce petit gang qui ne fait, pour survire, qu'adopter les pires codes de la gente masculine que Sciamma par ailleurs dézingue. Contradiction que le film met d'ailleurs en lumière, au final, puisque sa structure en quatre temps n'a pas d'autres objet que de passer en revue les modes d'adaptation possible à la cité macho (soumission silencieuse / mimétisme et adoption de la loi de la jungle / négation de sa propre féminité...) pour en signifier à chaque fois l'échec, et suggérer qu'une autre voie reste à inventer (fin jolie mais ambiguë, qui peut tout autant passer pour le choix de fuir que pour un retour au combat).

Peut-être faut-il alors juste le recevoir de manière plus simple : la beauté des scènes de groupe ne serait pas une bénédiction de leurs actes, mais un simple besoin de magnification éphémère contre la réalité sociale sordide, un besoin de fantasme justement, un appel d'air voué au temporaire et à l'échec. Il reste que je trouve quand même le film un peu trop vague sur ce plan-là.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Oct 2014, 14:05 
Hors ligne
Sir Flashball
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Déc 2013, 01:02
Messages: 23451
Chouette critique.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Oct 2014, 14:23 
Hors ligne
Teacher

Inscription: 13 Mai 2010, 11:50
Messages: 11666
Merci !


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Nov 2014, 21:21 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 26 Aoû 2014, 10:45
Messages: 818
Localisation: Une ville de merde
Superbe film effectivement, avec beaucoup de style et une tendresse incontestable pour ses personnages. J'ai beaucoup aimé le traitement à "l'américaine", qui rappelle le meilleur des films black des années 90 (la violence en moins) et qui montre la banlieue dans sa réalité brute tout en jouant la carte de la stylisation. La 1ère scène de pénétration dans la cité est à cet égard impressionnante.

Après, la narration pêche un peu, d'une part à cause de ficelles parfois trop visibles
(la scène de "recadrage" de la petite soeur ou celle avec la conseillère d'orientation hors champ par exemple)
et d'autre part - et surtout - par le manque de structure fictionnelle (dont la dernière partie assez ratée est emblématique). C'est d'ailleurs probablement pour ça que le film marque davantage par ses "scènes", qui sont toutes magnifiques (la chanson de Rihanna, le minigolf, la danse dans le métro, les bastons, ...) que par son propos finalement assez insignifiant.

Sinon, ça fait drôle de ressentir autant d'empathie pour des filles qui, dans la vraie vie, sont un danger pour ses propres enfants :?


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 11 Nov 2014, 23:44 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9659
Localisation: Ile-de-France
Moi c'est pareil que pour Tomboy, je trouve que Sciamma se complait un peu trop à filmer la vie "au quotidien" et à vouloir la restituer le plus authentiquement possible, sans que ça signifie quoi que ce soit de bien consistant quand on fait les comptes (j'ai vu le film il y a quinze jours, il ne me reste quasiment plus rien). Oui, plusieurs petits moments sont charmants, entraînants, voire touchants. Mais si je prends par exemple la scène que j'ai préférée, la danse sur Diamonds de Rihanna (j'ai eu des frissons lorsque les voix des filles qui jusque-là étaient muettes viennent se superposer et enrichir la bande-son), c'est juste le plaisir de filmer un instant de joie, et c'est tout. On peut m'objecter que c'est déjà pas mal, de réussir à filmer la joie, le bonheur du groupe, l'exaltation. Mais je trouve ça facile; ce n'est pas un cinéma qui me surprend, d'autant qu'il me raconte une France vue et revue - pas nécessairement fausse ou inventée, je ne crois pas que le film soit trop attaquable de ce côté-là - sans rien mettre en perspective. Il pointe quelques éléments (machisme, enfermement géographique, ambiguité sexuelle) et basta.

Heureusement le dernier tiers vient mettre un peu de piquant et d'inattendu, la trajectoire de l'héroïne devient singulière, elle passe de la brave gamine ordinaire à une fille dont le caractère affirmé et l'intelligence s'accentuent et finissent par confiner à la folie, face à l'adversité. Cette transformation a fait presque à mes yeux de l'héroïne un personnage agaçant, pour finalement que je m'aperçoive que ce qui m'agaçait était que le personnage devienne insaisissable. Bon signe. Cette folie est émancipatrice, fait sortir le personnage de ses carcans, comme le signifie le plan final (le plus beau du film) qui passe du flou au déterminé.

Le souci de cette dernière partie est qu'elle arrive tellement tard, qu'elle coupe tellement le rythme au moment où le spectateur s'attend à voir le générique... qu'elle passe pour un morceau seulement attaché à l'histoire principale, comme un appendice fantasmé et non pas réellement conséquence de ce qui précède, ce qui diminue sa crédibilité et donne à s'interroger sur le projet initial de la cinéaste.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 18 Nov 2014, 22:51 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 19 Fév 2012, 04:37
Messages: 311
Intéressant tout ça !

Jamais conquis car j'aurai les mêmes réserves que les derniers critiques. Vraiment pas emballé par les numéros musicaux, tant l'originalité m'a paru faible et aussi pour cet ébahisemment dont parle Tom.
Un peu trop ambitieux par rapport au réel savoir faire derrière mais c'est du gros bon boulot quand même.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 12 Jan 2015, 10:22 
Hors ligne
tape dans ses mains sur La Compagnie créole
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22345
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Léo a écrit:
Rattrapage #13

1/6

Je passe.

Tsssss. :evil:

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 21 messages ]  Aller à la page 1, 2  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Tomboy (Céline Sciamma - 2011)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 4, 5, 6 ]

Art Core

84

9258

01 Oct 2020, 15:57

Lohmann Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Naissance des pieuvres (Céline Sciamma - 2007)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 7, 8, 9 ]

Jericho Cane

123

13856

25 Nov 2020, 16:55

Lohmann Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Petite maman (Céline Sciamma, 2021)

Abyssin

11

1236

25 Jan 2024, 00:35

Mickey Willis Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Portrait de la jeune fille en feu (Céline Sciamma - 2019)

Karloff

10

1885

28 Nov 2021, 01:28

flatclem Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Jacky au royaume des filles (Riad Sattouf, 2014)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Cooper

26

3335

30 Juil 2014, 12:11

Kost Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Past Lives (Celine Song, 2023)

Film Freak

12

423

30 Déc 2023, 23:03

Baptiste Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. En attendant la nuit (Céline Rouzet, 2023)

Film Freak

0

139

27 Jan 2024, 10:50

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Céline et Julie vont en bateau (Jacques Rivette - 1974)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Blissfully

17

2901

22 Mai 2019, 23:17

Vieux-Gontrand Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Tout le monde aime Jeanne (Céline Devaux - 2022)

Qui-Gon Jinn

9

965

20 Jan 2023, 11:22

scienezma Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les Filles du botaniste (Dai Sijie - 2006)

Blissfully

11

1595

19 Juin 2007, 03:06

Kalimero Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 27 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web