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Pour moi, le Pole Express, c'est 1 et Contact, c'est 4,5

1,5 / 6. Vu au ciné. Le dérapage sur lac glacé et autres descentes de pentes vertigineuses, ça va un moment. Mais il faut saluer le courage des producteurs qui se sont jetés à l'eau avec cette intrigue anémique de 30 minutes, ont osé la diluer sur 1h40 et ont réussi à faire 176 millions $ de recettes avec.

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Tennis de Table Bordeaux

Je suis plutot de l'avis de Qui-Gon, la seule différence c'est que j'ai ressenti ça dés la séance ciné.
C'est en soit une belle démo de technicité mais en tant que film de ciné c'est vraiment pas du niveau de ce que peux faire le père zemeckis.
C'est boursouflé et d'une simplicité effarante au niveau de l'histoire sans jamais rendre les persos attachants.

J'espère que ca lui aura servi de leçon pour Beowulf.

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Comme je disais dans le topic Contact, j'évite de relire mes vieux avis afin de me laisser la chance de m'en faire un nouveau.

Et j'adore lire ensuite le texte et constater que je m'apprêtais à écrire mot pour mot la même chose ou presque.


Le remplissage d'une intrigue anémique, c'est le plus flagrant et le plus fatigant.
Le film n'étant sorti qu'en 2D en France à l'époque, j'ai choppé le Blu-ray 3D pour le redécouvrir ainsi, le relief aidant à pallier l'uncanny valley de la performance capture mais force est de constater que le film est encore plus difficile à regarder au niveau de l'animation aujourd'hui que la technologie a évolué. Après, on s'y habitue et la 3D vient rendre certains des passages "montagnes russes" un tant soit peu vertigineux. Mais ça reste franchement pauvre et répétitif dans les péripéties.


Dès le départ, dans la "photo", il y a une atmosphère qui le distingue du tout-venant du genre (la lumière jaune de l'intérieur du train qui "contamine" la fumée bleue émanant des roues) et pour le coup, ça m'a rappelé A Christmas Carol et pas uniquement d'un point de vue thématique comme je le dis ci-dessus. Dans ma critique de ce dernier, à l'époque, j'évoquais comme le film jouait principalement la carte de l'atmosphérique à l'exception de quelques concessions spectaculaires au cahier des charges du film d'animation pour mômes de Noël. Fort heureusement, le rapport s'était inversé.

Toutefois, contre toute attente, ce qui m'a le plus parlé à la revoyure, c'est effectivement ce que le film préfigurait thématiquement de son adaptation de Dickens dont ce film est quasiment un brouillon. En gros, c'est à la fois "Contact pour gosses" et un proto-A Christmas Carol.. Le caractère prosélyte du parcours du héros est finalement l'aspect le plus intéressant avec cette quête désespérée d'un enfant qui VEUT croire...mais qui a potentiellement tout rêvé. Une fois de plus, Zemeckis assume que la foi est affaire de projection de soi (Tom Hanks joue 6 rôles : le gamin, son père, le contrôleur du train, le vagabond fantôme et le Père Noël...ainsi qu'une marionnette de Scrooge!) et donc potentielle hallucination.
Tout comme cela m'avait moins gêné en revoyant Contact, ça m'a moins gêné ici. Ellie cherchait une preuve qu'elle n'était pas seule au monde (badum-chsss), le gamin du Pôle Express cherche juste à conserver son enfance et cette capacité de croire.

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