Forum de FilmDeCulte

Le 1 doit être en trop.

Si chacune des marques a payé, le film est déjà à moitié remboursé.

Y a UNE star.

Ils voyagent beaucoup mais bon.

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Moi j'y crois. Mais ça ne se calcule pas pareil ici, à mon avis.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Non mais si The Killer coûte 175M, pour prendre un exemple random Killers of the Flower Moon de Scorsese coûte 500M. Ca n'a aucun sens là, c'est un "petit" film.

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CroqAnimement votre

C'est pour ça qu'il faudrait voir ce que Netflix inclut dans ce budget, et que je disais que ça se calcule peut-être pas pareil :

- C'est un petit film qui est en projet depuis environ 2007. Ca veut dire que des salaires (dont celui de Fincher) sont payés depuis cette date, et que chaque boite/équipe de prod qui a revendu le bébé à la suivante a inclu dans le devis les frais de production d'un film non tourné. Ce genre de pratique aboutit à un cas comme celui de Phone Game, budgété à 13 millions (chiffre montant à 30 millions de dolars selon certaines rumeurs), alors que le cinéaste expliquait avoir bénéficier de largement moins pour son tournage (ou à un cas comme celui du 13e guerrier où l'on se demande où sont passés les 175M$).

- Netflix est son propre distrib. Le budget inclut à mon avis toute la dsitribution / mise en ligne, le marketing, etc. Donc c'est un budget prod unique, là où pour n'importe quel autre film on a deux budgets distincts.

Dans le premier cas, c'est une pratique relativement courante. Dans le deuxième, c'est juste une enveloppe globale payée par Netflix.

Suppositions, bien entendu, mais les chiffres délirants avancés par les chaines (y compris pour les deux derniers Scorsese), ne me surprennent pas forcément.

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Les budgets des films Netflix sont toujour sujets à caution, je me souviens du budget annoncé d'Athena de 35M et que Mass nous disait que c'était beaucoup beaucoup moins.

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CroqAnimement votre

Mais ces budgets c'est pas plein de magouilles et de surfacturations entre compagnies jumelles pour gonfler le budget et pouvoir ne déclarer aucun bénéfice ?

Oui c'est totalement flou. Mais je pense que c'est une économie différente. Un producteur livre (je schématise) une bobine de film au distributeur. Netflix, c'est différent : il peut inclure dans son budget le marketing et l'achat et l'installation de 50 serveurs supplémentaires.

[C'est aussi flou qu'un budget de Lelouch, qui inclut pour Salaud on t'aime l'achat d'une magnifique baraque, qu'il va louer pendant des années à des touristes ou utiliser pour ses autres films avant de la revendre ]

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Oui mais ça c'est pas propre à Netflix. Cf Forrest Gump soit disant définicitaire.

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Ah oui, c'est pas une spécialité Netflix.

Warner Bros a trouvé la parade, ils font des films qu'ils sortent pas pour récupérer des taxes (pour ceux qui ont raté l'info hier : https://www.letemps.ch/culture/ecrans/w ... de-dollars)

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CroqAnimement votre

ah merde, je voulais écrire dessus.

Ouais, mais non.

L'intro à Paris est kiffante, presque autant que celle de Drive. Ensuite, on ne sait plus très bien à quoi s'en tenir, ni vers où ça va, et c'est très cool. Un chapitre tout au plus, avant d'être programmatique, voire totalement inconséquent. Hitman, le film.

Le seul truc sympa, outre la mise en scène et le fait de retrouver Fassbender, c'est ce sentiment d'un monde automatisé, uberisé, déshumanisé, capitalisé à mort. Mais bon.

2/6

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I think we're gonna need a helmet.

N'aimant pas du tout Fight Club, je n'ai pas été surpris de m'endormir devant The Killer. C'est tout chiadé de partout et les fans de fincheries vont se régaler, mais perso je peux plus, je trouve ça aussi prétentieux à l'image que thématiquement creux.

Ca force quand même l'admiration de voir avec quelle... confiance en soi? provoc? cynisme? abnégation? Fincher adapte le matériau le plus basique qu'on puisse imaginer. Le pitch c'est vraiment every hitman movie ever et l'exécution ne délivre absolument AUCUNE originalité que ce soit dans les assassinats, les traques, les motivations.
C'est quoi l'assassinat le plus cliché qui existe? Prends 15 minutes d'intro sur un sniper à la fenêtre. L'infiltration la plus banale? Mange ta séquence sur un faux éboueur en uniforme qui rentre en profitant du livreur. La piste la plus bidon à remonter? Les tueurs sont venus en taxi vert et y'a une seule compagnie de taxis verts dans tout le pays. Au moins, comme on n'est plus dans les 90's, on nous épargnera la traditionnelle baston à mains nues? LOL

Et poutant ça fonctionne. Parce que c'est assumé avec son découpage en chapitres conceptuels. Il y a bien sûr la mise en scène au cordeau qui rend n'importe quelle séquence vue 8000 fois tout de suite prenante. La banalité des méthodes est mise en valeur par l'attention aux détails qui pourrait presque fleurer le réalisme dans notre monde ubérisé. Et la quête des failles d'un narrateur pas tout à fait sincère avec lui-même.
Car comme dit plus haut, c'est vraiment à Fight Club que ce film renvoie thématiquement, avec la description d'un monde déshumanisé contrôlé par les marques et les chaînes de service où tout est à louer ou à vendre, y compris une deuxième vie, sauf que cette fois il n'est plus question de renverser le capitalisme. On y est totalement inféodé et si les sous-traitants s'entretuent sans vergogne, ils connaissent et acceptent tous les règles, y compris que le client est roi et ne saurait être tenu responsable des dérives commises par ses exécutants.
Après, si il y a un peu de substance en plus du style, on n'est pas non plus en face d'une série B totalement transcendée comme pouvait l'être Drive, mais ça reste un excellent moment pour quelqu'un comme moi qui aime surtout le Fincher première période et ne comprend toujours pas trop ce qu'il y a à voir dans The Social Network ou Benjamin Button.

4/6