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Lorsque le tristement célèbre "Sweet Sixteen Killer" revient 35 ans après sa première série de meurtres pour faire une nouvelle victime, Jamie, 17 ans, remonte accidentellement le temps jusqu'en 1987, déterminé à arrêter le tueur.

Alors c'est très simple, tu plagi...tu mélanges Retour vers le futur (postulat de base, comédie "poisson hors de l'eau", collaboration avec un parent au même âge, personnage secondaire scientifique, un seul créneau possible pour le retour dans le futur, risque de séparer ses parents) et Fréquence interdite (intrigue sur deux époques qui avancent en parallèle, nécessité d'empêcher des meurtres en série dans le passé avec des infos du futur) avec Scream (whodunnit avec tueur masqué au couteau dans un univers teen) et tu obtiens ce film pas déplaisant mais assez paresseux et peu inventif malgré son pitch prometteur.

On ricane parfois mais c'est incroyablement mou, prévisible et tristement télévisuel dans la forme, même pour du film de plateforme (que des plans moyens suréclairés et plats en 1.85). Ça m'a un peu fait le même effet que les films surcotés de Christopher Landon (les Happy Birthdead, Freaky) qui gaspillent leur hybridation (timeloop, bodyswap).

Dans le même genre de slasher conceptuel, mieux vaut revoir Detention ou The Final Girls.

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Connaissait pas, je vais quand même le tenter pour la complétude et la culture gé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'était passé sous mon radar, je vais le mater en mémoire de Sally Draper.

Elle est pas ultra douée ici je trouve.

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Je ne l'ai pas fait pour Sabrina.

Ça y est les gars, on est vieux: le présent de RETOUR VERS LE FUTUR est devenu le passé qu'on se remémore avec nostalgie tandis que les jeunes s'en moquent. Et c'est d'ailleurs là la meilleure partie du film: le culture shock de la fille de maintenant face à 1987. Gags attendus sur les aspects prétendument "oppressifs" (Fat Trish, l'équipe de foot avec une mascotte indienne...) mais aussi berlue devant une société plus souple, limite je-m'en-foutiste (genre elle se pointe au lycée et peut endosser une fausse identité sans la moindre enquête, personne n'en a rien à secouer -- caricature évidemment mais hommage à une autre manière de faire, avant l'informatique, le fichage, etc.). Bref j'ai plusieurs fois souris.

En tout cas le film s'assume en tant que comédie. Et s'assume tout court: convoquant des références connues, les créateurs font le pari que tout le monde connait les codes. Du coup on se retrouve avec un saut de foi totalement assumé où dès le début la pote de l'héroïne cherche à fabriquer une machine à voyager dans le temps. C'est pas rendu semi-"crédible" comme dans BTTF ou justifié par un accident surnaturel comme chez Christopher Landon. Limite c'est du WEIRD SCIENCE quoi (pas vu).

Cette liberté de ton contribue aussi au bordel qu'est le film, très comique d'un côté, un peu slasher de l'autre, loufoque mais avec des ramifications temporelles traitées vaguement sérieusement. D'ailleurs on ne comprend rien à ce ripple effect dans le présent. Et évidemment à aucun moment le film n'arrive ne fut-ce qu'à la cheville de ses trop nombreux modèles.

Par contre, la gestion des fausses pistes est cool.
Concernant la mise en image, j'ai apprécié quelques plans au grand angle assez frappants (et la bagarre finale dans le rotor est cool). Mais d'un point de vue mise en scène pur, c'est faible: plein de problèmes de géographie, des sautes d'axe injustifiées, des moments où t'es perdu, des plans qui semblent manquer...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste