Forum de FilmDeCulte

Le problème de tous les réals qui ont le final cut et pas un prod (ni un monteur) qui assure son vrai rôle.

Malick, WKW, etc.

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Du coup cela a l'air pas mal, j'aime bien "Death Proof". Etant donné que beaucoup considèraient que les dialogues de vieil oncle dîneur ou les blagues de dessinateurs de presse régionale de Django avaient une quelconque point de vue sur le racisme et le KKK dans le Sud des Etats Unis, que l'on dise qu'avec ce film Tarantino n'a plus rien à dire m'intéresse beaucoup.

(Leone a réalisé 7 films seul, d'où peut-être "le 8ème film de ...")

Excellent texte (plein de spoilers) sur le film, le propos et la fameuse lettre :
http://birthmoviesdeath.com/2016/01/08/ ... -unchained

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clairement... c'est là que Spielberg est assez incroyable, malgré son pouvoir ses films ont rarement du gras.

super intéressant, oui. Après, est-ce vraiment aussi clair dans la tête de Tarantino ? Pour moi, le coup de la lettre c'est plutôt une métaphore de l'Amérique d'Obama

Au contraire... Une des meilleures idées du film.

Quentin Tarantino alimente-t-il la culture du viol ?
http://www.slate.fr/story/112509/tarantino-culture-viol

Article nullissime plein de raccourcis et de conneries.

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CroqAnimement votre

Holalala, quel gros paquet de merde.
Ca démarre déjà mal avec le perso à la pussy wagon "facétieux". Non mais sans déconner.
Le reste est à l'avenant.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Les abrutis, putain! Ils ont pas compris que Jackson est un connard aussi dans le film. Ca s'appelle "Les Huit Salopards", pas "Les Huit Mecs Sympas"

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un homme ayant sciemment abattu un grand nombre de noirs, qu’il désigne d’ailleurs par un autre mot en n-.

Toute la culture du safe typiquement twitterienne. Je déteste.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Distrayant et longuet, ce qui était prévisible vu la longueur, ce qu'on savait de l'histoire (un huis-clos) et ce à quoi Tarantino nous a habitués. Il creuse la même veine boulevardière que dans ses précédents films, et il la creuse beaucoup.
Il s'agit d'une grosse farce potache qui tient davantage du théâtre filmé que du vrai film. Imaginez Feydeau mais où la violence et le gore remplacent le sexe (ainsi les références au sexe ne se feront qu'à travers des rapports d'humiliation homosexuelle, une sorte de motif chez Tarantino). La salle pousse des soupirs quand c'est un peu dégueu, Jason Leigh (qui me donne aussi l'impression de refaire le personnage Pennsatucky dans Orange Is The New Black, c'est-à-dire la white trash aux dents pourries) fait des mimiques qui appartiennent au théâtre et tout le monde surjoue allègrement.
Les accents outrés et les dialogues qui sont supposés faire d'époque sont un peu fatigants, je dois dire. J'imagine mal l'un des personnages dire "paranoid" à ce moment du temps (la première occurrence écrite relevée dans le OED date de 1904) , sans parler de certaines tournures de phrase, mais je n'en sais rien en fait, et de toute façon, ce sont des licences poétiques. Ou des détails, mais cette volonté de faire vieillot par ailleurs me gave quand c'est juste un prétexte pour des dialogues improbablement ampoulés.
Deux choses ont mieux fonctionné que les autres pour moi au niveau de la comédie (le film n'est rien d'autre), la blague sur le nom "Joe Gage" du personnage joué par Madsen. La manière dont il est prononcé tout au long du film par les autres protagonistes constitue un running gag fort drôle. Et tout ce qui touche au Mexicain, qui pourrait être joué par un Rob Schneider sorti d'une comédie d'Adam Sandler.
Voilà qui vaut un bon vieux 3/6.

J'oubliais, le discours sur le racisme aux États-Unis est inexistant ou superficiel, il y a un vernis par le biais de la lettre. J'ai l'impression que les insultes raciales chez Tarantino sont surtout prétexte à des blagues vu que ça rigole beaucoup dans ces moments-là dans la salle.
Pour ceux qui disent que Roth fait du Waltz, ils sont justement interchangeables et ont la même tête. Roth a sûrement juste un accent anglais plus convaincant que Waltz.

J'ai bien pouffé en lisant les pages précédentes et certains mentionner le propos politique du film sans jamais dire lequel il serait. C'est bien de dire qu'un film est politique, mais ce serait bien d'expliquer pourquoi.
Ensuite vous me direz à quel point vous êtes au fait des problématiques raciales, etc aux Etats-Unis. Je suis curieux.
Je trouve étrange que presque personne n'ait remarqué qu'il s'agissait d'une farce grand-guignolesque plus proche du film d'horreur du samedi soir à prendre au troisième degré que de Othello. Peut-être que si Art Core s'en était rendu compte, il aurait pris ces voix distordues lors des ralentis pour ce qu'elles étaient, des blagues.

La projection de signifiant, c'est le sport national du critique. Presse, webmags, blogs, forums. Même ici, il n'y a pratiquement pas de topic film qui y échappe. Je zappe automatiquement ces paluchages. Le reste est intéressant, en particulier les avis opposés, quand ils sont argumentés. Ça permet d'être en contact avec des ressentis et des attentes différentes.

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Tennis de Table Bordeaux

Ca me gave aussi.

I did.


Trayvon Martin. Ferguson. Et tous les autres noirs abattus par la police ces dernières années.

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késako? Donc des policiers blancs ont tués des noirs et ?

Cela dit, oui, Tarantino a même défilé lors des manifestations Black Lives Matter. C'est une petite prise de position, peut-être une manoeuvre auto-promotionnelle, pour moi ça ne suffit pas à constituer un propos poliitique et je n'en vois pas dans The Hateful Eight.
Alors oui, Tarantino montre un monde post-guerre de Sécession où les tensions et haines raciales sont encores vivaces, les plaies pas encore refermées, mais la division Nord-Sud reproduite par le personnage de Roth dans l'auberge n'est pas un propos politique, etc.