Forum de FilmDeCulte

Non mais LOL.

Et Uwe Boll il le sait bien qu'il fait des films de merde ?

On ne devrait jamais défendre la médiocrité, même si celle-ci a ses raisons.

Tu fais exprès de rien comprendre?
Même quand j'argumente gentiment, faut toujours un con dans ce forum de merde pour me faire chier.

Tu es très caca/prout en ce moment, non ?

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Ouais, un prout man qui se plaint qu'on l'aide à chier, faut savoir ce qu'il veut.

Le film est à moitié totalement nanardesque (la première partie est sincèrement catastrophique alors qu'elle part sur les chapeaux de roue, notamment grâce à Lundgren), et parfois assez jouissif. La grosse scène de baston finale est vraiment dans le ton de ce qu'aurait du être le film, avec les trouvailles en action qu'il faut, et des mecs qui se mettent des tatanes avec des gros couteaux, des énormes flingues et des grosses motos.

Mais on sent que Stallone a été totalement dépassé par son projet et que la moitié des choses ont été faites dans la précipitation, et plutôt mal faites. Jet Li ne sert à rien, le combat des catcheurs est un clin d'oeil pour les ados boutonneux ricains, les histoires de coeur sont à chier... Et puis le scénario est une horreur. On sent la volonté de faire un film d'action à l'ancienne (construction d'une bande, le dictateur sud américain installé par la CIA et trafiquant de drogue (faut faire circuler le DVD à Norriega à la prison de la santé), les punch-lines etc.) mais là aussi ça marche pas. Les punchlines sont pour la plupart totalement nazes (la scène qui aurait du être culte est pas super bien jouée mais n'est pas non plus super bien écrite) et cet esprit "80" n'est finalement que dans les personnalités des comédiens : au niveau mise en scène, on est dans quelque chose de super moderne.

Sur la mise en scène, on sent d'ailleurs que Stallone est totalement à la masse sur certains trucs, et notamment les poursuites en bagnole. Il y a une bien longue qui fait sincèrement pitié.

Tout cela est un peu rattrapé par la dernière demi heure qui est quand même bien charale. Mais au final c'est quand même super décevant par rapport à ce que ça aurait pu être. Quand on voit ce que Tarantino parvient à faire avec des has been, on se dit qu'on est passé à coté de quelque chose de vraiment vraiment sympa. Peut être pour le 2...

Bon j'avais peur de pas être satisfait, mais j'en ai eu pour mon compte.
C'est très con, mal joué (même si cette fois la VF aide, surtout pour Jet Li je pense), mal monté parfois, mais qu'est ce que c'est jouissif. Après John Rambo, Stallone y va toujours à fond dans le badass et le sanguinolent. Ca gicle, ça démembre, ça transperce, ça explose, c'est bon. Et puis ce final "base des méchants avec plein de militaires à attaquer", j'suis toujours aussi fan.

Après pour les acteurs, la scène du trio passe bien. C'est un peu nul, mais c'est cool. Et puis j'étais content de réentendre la voix d'Arnold en français.

Enfin bref un film très con, avec un humour un peu pourri mais qui est cohérent vu le bordel ambiant, du bourrin jouissif et pop corn qui s'apprécie dans une salle de ciné.

4/6

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Un régal.

Commençons par ce qui ne va pas.

Le scénario est un prétexte, une sorte de mégamix de Rambo et Commando vaguement Sept Mercenaires/Samouraïesque.
On va lire ça et là de la part des défenseurs foireux qu'il faut "éteindre son cerveau en entrant dans la salle", moi je veux bien mais pour ça il faudrait que le film en fasse autant. Or, contrairement à un L'Agence tous risques, film similaire de cette année (film d'action basique autour d'icônes '80s), The Expendables va perdre du temps sur des scènes à vocation dramatique complètement ratées.

Et c'est pas "raté exprès". Tout comme toutes ces punchlines qui tombent à plat ne sont pas "volontairement ringardes".
Quand Stallone nous sort des histoires de meufs (la meuf de Statham...qui sert à rien à part une baston - géniale - gratuire ; la fille du général qui dessine comme papa), il est sérieux.
Quand il essaie de créer une sorte de menace "complexe" avec dictateur sud-américain allié à un ex-agent du gouvernement US et qu'à 12 minutes de la fin le général se découvre un honneur, il est sérieux.
Et c'est ridicule. Ca passe pas.

Plutôt que d'avoir donné un actioner épuré, comme le Carnahan (pas de gras, très peu de blabla, un tout décomplexé), il semble vouloir répéter les thématiques abordées dans ses deux dernières réussites.
Ainsi va-t-on retrouver des héros vieillissants qui refusent d'être relégués au placard (Rocky Balboa) et qui veulent se battre au moins une dernière fois pour une cause (John Rambo).
Et le truc, c'est que ça marche moins que sur ces deux films-là...

Cela dit, je trouve qu'il y a quand même quelque chose qui passe dans l'utilisation de ses icônes cinématographiques.
Je craignais que Stallone ait confié de vrais rôles aux plus "inconnus" des membres du cast (Crews, Couture et Austin) mais au final, j'aime comme le film fait la part belle aux vieux de la vieille, aux gueules cassées (le visage lifté de Sylvester "Michael Jackson" Stallone, la trogne en mousse dégoulinante de Mickey Rourke, le faciès tout carré et cicatrisé de Dolph Lundgren, la peau ravagé par l'acné de Jet Li).
Ce sont eux qu'on met en avant et là le "discours" passe tout seul...les action stars du passé, "dispensables", qui ont pris cher (Stallone), qui ont raccroché (Rourke), qui ont sombré dans la drogue et se vendent comme ils peuvent (Lundgren), qui veulent plus d'argent parce que c'est difficile pour eux (Li).
Les voir interagir, qu'il s'agisse de dialogues échangés entre Rourke et Stallone (le monologue du premier est un peu gratuit mais plutôt réussi pour le coup) ou de coups échangés entre Lundgren et Li (j'ai pas trouvé leur baton si confuse que ça en fait, surdécoupée mais globalement lisible), c'est beau.

Evidemment, le film aurait pu être beaucoup plus, à l'instar de LA scène, entre les trois partenaires du Planet Hollywood dans l'Eglise.
Elle est basique, certes, mais malgré une ou deux vannes pourries, je trouve qu'elle fonctionne assez. Elle intervient au bon moment, assez tôt dans le film, pour pas qu'on passe tout le film à l'attendre, et donne le ton. C'est un bon petit cameo, rien de plus. Mais c'est déjà ça.

Cela dit, allez pas croire que je me contente juste du peu de nostalgie gratos qu'on me balance.
Il y a un côté plaisir coupable comme on peut en avoir devant un Alien Vs. Predator mais je trouve le film vraiment efficace dans l'action.
C'est un peu mou dans la première moitié mais dès que ça se tatanne, c'est jouissif. Y a sans doute trop de sang et de feu nuémrique mais la violence cartoonesque est vraiment jubilatoire ainsi que bon nombre de mises à mort : ça envoie des lames de partout, ça tord des membres dans tous les sens, y a des balles qui fusent et explosent littéralement des mecs, les mecs sont des pros et leurs pains font mal.
Là-dessus c'est sans équivoque et sans concessions, Stallone sait parfaitement ce qu'il fait et il le fait très bien, en fournissant même quelques sympathiques idées de plans (des trucs tout cons mais qui marchent).

Et ça fait jamais cheap.
Devant les premières bandes-annonces, je sentais un truc digne d'un DTV mais y a des avions qui mitraillent et des manoirs qui pètent quoi.
Les principaux acteurs brillent, surtout Stallone et Statham. D'ailleurs, le film est presque davantage un buddy movie qu'un film d'équipe même si les fameux "inconnus" susmentionnés ont chacun leur petit moment badass...Austin est bien charismatrique et très bien employé en simple bras droit, Crews fait son Jesse Ventura et liquéfie son lot d'ennemis, sans oublier le petit match de catch...de Coutuuuuure.
Le général est bidon mais heureusement le méchant est un autre mec de la génération '80s, Eric Roberts en mode Eric Roberts. Délicieusement pourri.

Bref...je suis comblé.

Evidemment, même si on en parlait depuis des lustres, vu le concept du projet, ça aurait mérité d'être deux fois plus énorme et un poil mieux écrit, mais en l'état c'est du gros film d'archétypes qui tache et j'ai trouvé ça assez bonnard. Dès que ça se tatanne, c'est fabuleux...dès que ça parle par contre, c'est pas fameux.

4/6

PS : big up à la salle qui pue la sueur avec des mecs qui lèvent les poings en l'air quand un ponton éclate, qui applaudisse quand un mec dézingue plusieurs gonzes tout seul et qui rient quand le méchant fout une pêche à la meuf.

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Ca c'était magique.

Sinon globalement d'accord, avec 1 point de moins car c'est vraiment trop nanar dans les moments sérieux.

Oui, pour le coup, bon moment de communion charale.

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« La réalité est un endroit sympa à visiter, mais je n’aimerais pas y vivre. » David A. McIntee

On sentait dans la salle l'envie de prendre un gros panard, le manque de ce genre de film ultra bourrin et dénué de toute stylisation. Dommage que ce soit qu'à moitié réussi seulement (ou à moitié foiré).

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Sinon y'en a un qui a mal...

The Expendables est sans aucun doute le succès au box office de l'été. mais parmi les anciennes gloires qui sont à l'affiche, il manque un homme, Jean Claude Van Damme.

Le site TF1 News, explique comment l'acteur est passé à côté du succès de l'été et des millions de dollars qui vont avec.

Jean-Claude Van Damme a expliqué, en 2009, avoir refusé le rôle, parce que le réalisateur ne lui aurait pas donné d'explications suffisantes sur le personnage de son film.

Sylvester Stallone, lui, aurait livré une toute autre version des faits à la presse anglo-saxonne qui rapporte : "Je voulais que Jean-Claude se batte contre Jet Li. Mais il ne voulait pas perdre contre Jet. Il trouvait que ce n'était pas cool. Or, moi, c'est ça que je trouve cool: que Jean-Claude se fasse battre par un autre homme. En plus, on aurait pu avoir la revanche après. Mais Jean-Claude n'a pas compris cette forme d'humour."

Lors d'une des premières du film, numéro un au box-office américain ce week-end, Sylvester Stallone a raconté avoir vu Jean-Claude Van Damme, la veille. "Tu vois?", lui aurait dit le réalisateur, en référence au succès de The Expendables. "Je sais, je sais", a acquiescé l'acteur.

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Pour ma part je suis plutôt déçu (fatalement).
Je trouve les persos peu ou pas attachants, l'alchimie entre les persos et leur passé commun ne ressort que trés rarement si ce n'est au travers de séquence artificielle (le monologue de Rourke est sympa mais à mon sens déplacé dans le contexte). A cela on ajoute les tentatives d'humour qui sont pour la plupart ratées il ne reste "que" des scènes d'action bien bien bourrines et dans l'esprit du dernier Rambo (l'impression que le père Sly a vraiment pris goût à l'hémoglobine).
Ca fait peu mais c'est toujours ça et puis ça fait plaisir de revoir certains vieux potes de VHS dans leur élément.
3/6 parce que c'est Sly et les autres, d'un parfait inconnu j'aurais mis beaucoup moins...

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C'est génial!

*Sinon le film je m'en branle*

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ça c'est des conneries, par contre.

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