Forum de FilmDeCulte

On croyait tout connaître de l'histoire de Jason Bourne et de son passé d’agent tueur malgré lui. Mais l’essentiel restait à découvrir. Le programme Treadstone dont Jason était le cobaye n’était que la partie émergée d’une conspiration plus ténébreuse, ourdie par d’autres branches du gouvernement et mettant en jeu d’autres agences de renseignement, d’autres programmes militaires, d’autres laboratoires secrets…
De Treadstone est né «Outcome», dont Aaron Cross est un des six agents. Sa finalité n’est plus de fabriquer des tueurs, mais des hommes capables d’assurer isolément des missions à haut risque. En dévoilant une partie de cette organisation, Jason laissait derrière lui un «héritage» explosif : compromis, les agents «Outcome» sont désormais promis à une liquidation brutale. Effacés à jamais pour que le «père» du programme, le Colonel Byer puisse poursuivre ses sinistres activités.
Une gigantesque chasse à l’homme commence, et Cross, devenue sa première cible, n’a d’autre recours que de retrouver et gagner la confiance de la biochimiste d’«Outcome», Marta Shearing, elle-même menacée de mort…

Vide intersidéral des sorties post-TDKR: épisode III

On peut penser ce qu'on veut de la trilogie de Liman et Greengrass, ce rafistolage de franchise opère un sacré bond en arrière en refilant les clés de la maison au scénariste Gilroy, comme si un épileptique en crise passait le relai à papy brossard (Qui met encore des remix de moby dans ses films en 2012?). Il y a fort à parier que les fans de la première heure rejettent en bloc cette honnête série B à la réalisation très carrée, souffrant de surexplication laborieuse dans sa première partie pour n'amener qu'à des passages obligés déjà vus (les faux passeports, les hey je sais que c'est dur cocotte mais va falloir renoncer à ta vie), où le perso de Renner n'est finalement rien d'autre qu'un camé en quête de ses pillules qui s'étend sur ses problèmes de transit intestinal. Quand dans la première partie, tous les agents du programme Treadstone crèvent un par un, impossible de ne pas faire le rapprochement avec Universal qui s'auto-envoie un bon gros missile dans la gueule en sabordant une franchise vache à lait en la confiant à un yes man pépère, alors qu'on disait en son temps qu'elle avait ringardisé les James Bond. Sam Mendes risque de remettre les pendules à l'heure si tout va bien avec son Skyfall.
Renner, qui saute dans le train de toutes les franchises qui passent en n'espérant s'y greffer, n'a pas le charisme de Damon. C'est triste de voir Edward Norton, qui a pris cher niveau rides et paupières, faire la popote avec des caméras de surveillance dans un CTU de pacotille. Et finalement la meilleure c'est Rachel Weisz qui réussit à faire exister son personnage loin d'une étiquette de boulet ou d'action girl.
Et c'est dommage car les -rares- scènes d'actions sont plutôt réussies, notamment un combat avec un loup ou encore l'haletante course poursuite en scooter à Manille. Mais quand ça se réveille enfin, bah c'est déjà fini.
3/6 max

Quand ça se réveille enfin moi ça fait déjà 30 min que je dors...

Le début est vraiment laborieux, mou et chiant et le truc des pilules inutilement compliqué (d'autant que tout le film repose là dessus, on est loin de la complexité de Bourne au niveau du personnage).

C'est très moyen pour rebooter la série je trouve.

C'est le morceau qui clôt les trois précédents films hein...

...par contre, quand elle retentit soudain à la fin du film, j'étais presque surpris de la voir débarquer si tôt, après une dernière scène d'action qui ne sonnait pourtant pas comme un climax.

Et ça résume un peu tout le film, globalement dénué d'enjeux, tenant à un pauvre McGuffin des plus inintéressants (et qui fait basculer la saga dans quelque chose de vulgaire, sous couvert d'hommage aux Frankenheimer des '70s ou à Des fleurs pour Algernon) et mené par un Jeremy Renner - copié/collé de film en film - dans un rôle tout d'abord hermétique, puis antipathique, et finalement juste générique.

En bon masogeek, je me suis refait la trilogie samedi dernier en guise de préparation, et mon appréciation n'a pas changé. Je continue de considérer The Bourne Identity comme le meilleur, plus humain, plus engageant, par la présence de Marie, et la quête de Bourne qui convoque davantage l'empathie que les trames des Greengrass (qui se résument globalement à de la vengeance), répétant un même cahier des charges (les flashbacks récurrents, le corps-à-corps au début avec un tueur ersatz de Bourne, la poursuite en voiture, la surveillance depuis les bureaux, etc.), généralement en moins bien (je trouve la mise en scène de Greengrass de plus en plus illisible), malgré quelques fulgurances (Moscou, Waterloo).

Greengrass blaguait en disant que faire un 4 serait le risque de faire "The Bourne Redundancy".
Paul, c'est exactement ce que t'as fait sur deux films.

Je ne sais pas trop ce qui a motivé Universal et Frank Marshall a filer les rênes de la licence à Tony Gilroy, dont les scénarios des 3 précédents films ont été grave réécrits et qui s'est embrouillé avec Liman et Greengrass.
Le mec n'a jamais été satisfait de ce que les cinéastes ont fait du personnage et de l'univers, et ce 4e épisode, qui est à la fois une suite, un spin-off et une simili-préquelle, lui permet enfin de faire ce qu'il veut.

Si je veux bien lui accorder le mérite d'essayer de briser la formule répétitive de ces prédécesseurs (et encore, seule la structure change, on retrouve le même genre de scènes d'action que dans les autres - y en a même une IDENTIQUE à celle de Tanger - avec quelques flashbacks aussi), le souci c'est que Gilroy n'a vraisemblablement rien à raconter. Le fond politique qui était si intéressant dans les Liman & Greengrass a été virtuellement éradiqué ici au profit de...rien?
C'est du pur Gilroy : imbitable au début, incroyablement bavard et super mal rythmé. Le premier tiers se perd dans de multiples scènes d'exposition qui ne parviennent cependant pas à créer une quelconque sympathie pour les personnages, malgré la volonté de redonner au héros un partenaire féminin comme dans le premier (et les méchants sont toujours aussi interchangeables de film en film), et une fois que tu as saisi où ça va tout ça, tu réalises que c'est pas follement passionnant. Enfin c'est surtout TOUT PETIT (on dirait qu'il manque un 3e acte en fait).

Là où j'ai été le plus étonné finalement, c'est dans les scènes d'action.
N'étant pas fan de l'épilepsie impressionniste de Greengrass, j'ai été plutôt agréablement surpris par ce retour au filmage plus posé, surtout que Gilroy aime composer son cadre en deux strates, superposant un personnage au premier plan à son adversaire au second mais pas au même niveau (je m'exprime mal). Du coup, ça spacialise l'action de manière bienvenue.
Y a quelques idées bien vues ça et là (le passage étroit avec les flics, la fin de la course-poursuite en moto).

Bref, pas grand chose à en dire d'autre.
Ca dure 2h15 alors que c'est mille fois moins riche que le moins bon des autres. Et le pire, c'est que c'est un film qui sert à rien. C'est Terminator 4. Vis-à-vis de la saga, ça n'apporte rien, à part un ou deux détails pour des persos secondaires.
Je vois même pas où ça peut aller. Ou alors faut un buddy movie Damon/Renner (ce qui justifierait que ça s'appelle encore The Bourne Quelque Chose).

The Bourne Identity 5/6
The Bourne Supremacy 4/6
The Bourne Ultimatum 3/6
The Bourne Legacy 2/6

vivement la suite!

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Gilroy c'est quand même une carrière surprenante en tant que réalisateur. On placait pas mal d'espoirs en lui après Michael Clayton qui était vraiment très bon. Hors la prestation de Clooney, j'aime bien la scène avec les chevaux et le dernier plan qui témoignent d'un véritable savoir faire en termes de mise en scène.
Le voir enchainer avec Duplicity et ce film, c'est assez décevant. Duplicity, c'était un film de scénariste au mauvais sens du terme, joutes verbales où il avait abandonné tout ambition de mise en scène, là le moins qu'on puisse dire c'est que ça fait peur.

Sérieux ? Moi c'est le film qui m'a vacciné.
Me suis juré de ne plus jamais aller voir les suivants tellement c'était chiant... et je tiendrai bon.

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I think we're gonna need a helmet.

Chuis sûr que tu finiras par rattraper cuilà.

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Chais pas, j'ai vraiment aucune envie de le voir - et l'impression de l'avoir déjà vu.

Même si je prends mon pied aux deux Greengrass, ça reste très en deçà du Liman - dans lequel il y avait déjà tout - et qui est tout simplement un de mes films préférés.

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I think we're gonna need a helmet.

C'est incroyable comme le film passe son temps à justifier son existence - il faut dire que l'on est plus dans un " et pendant ce temps-là à Vera Cruz" que dans un véritable reboot. D'ailleurs j'ai cru à un moment qu'il allait joindre Jason Bourne lui-même.

Sinon j'aime bien le duo, je déteste l'ouverture en Alaska - c'est quoi cette discussion gay en chalet ? - la poursuite à Manille pourrait être impressionnante mieux filmée et sans philippins qui sourient à la caméra. Il y a des pistes pas mal - le coup du numéro 3 - pourquoi il est en vie lui d'ailleurs, mais le reste pfiou... Norton ne sert à rien, le coup des médicaments justifie hyper mal le scénario et on passe son temps à se demander pourquoi ce film au fait ?

2/6

Bof, c'est un deus ex machina de dernière minute et sans charisme.

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j'aime bien l'idée du tueur implacable et son côté Terminator asiat.

Oui enfin c'est le même que dans ceux qui sont dans les 3 précédents (les yeux bridés en plus).

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Je m'attendais à pas aimer et finalement j'ai été plutôt agréablement surpris par ce divertissement honnête. Mais en fait je pense que j'ai apprécié le film pour ses défauts plutôt que pour ses qualités. En effet j'ai été très surpris de la simplicité totale du scénario qui se résume en deux lignes là où la précédente trilogie parvenait à construire une intrigue géopolitique beaucoup plus complexe avec de multiples ramifications. Et finalement ça me va, réduire les motivations des personnages à un McGuffin tout bidon (les cachets) et faire du film un grossier film de poursuite.

Dommage que ce soit aussi mal rythmé entre cette première partie incroyablement longue en Alaska et le dernier acte qui va trop vite on reste sur notre faim d'autant que les scènes d'action sont vraiment bâclées et laides. Etonnant d'ailleurs de recycler à ce point les scènes de la première trilogie et à chaque fois en moins bien comme la poursuite sur les toits et la poursuite bagnole/moto. Un peu à l'image global du film où tout est moins bien que dans les précédents films comme Renner est une copie beaucoup moins intéressante que Damon et Norton (quelle tristesse de le voir se taper un rôle aussi inconsistant) ne vaut pas le duo Joan Allen/Strathairn. Sans parler du méchant asiat ridicule.

Bref c'est un reboot cheap de la première franchise avec un scénario vraiment trop léger et trop con pour emporter totalement l'adhésion mais qui fonctionne malgré tout pour peu qu'on soit indulgent et qu'on aime le côté super agent qui n'a pas de vie et qui est poursuivi par le monde entier mais qui arrive sans cesse à s'en sortir. Et puis il y a Rachel Weisz, toujours aussi lumineuse même dans ce rôle de semi-potiche, donc le film ne peut pas être intégralement mauvais.

Mais je me dis qu'ils auraient mieux fait de faire une série télé, il y a moyen de développer l'univers à moindre frais.

3/6

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CroqAnimement votre

Ce n'est pas un reboot puisqu'ils ne font pas table rase des précédents, ni un spin-off d'ailleurs puisque le personnage de Renner n'avait pas été introduit auparavant, donc plutôt une suite, tout simplement.

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"Je suis prêt à accepter une tonne de qualité chez Spielberg" Lohmann

Oui effectivement, une suite.
D'ailleurs c'est assez ridicule la façon d'invoquer à plusieurs reprises Jason Bourne.

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CroqAnimement votre

mais clairement. ça a un côté "pendant ce temps à Vera Cruz"