Forum de FilmDeCulte

Charmantes joutes verbales entre Clive et Julia dans un film d'espionnage qui s'amuse peut-être un peu trop à brouiller les pistes dans une narration désordonnée, mais c'est pour mieux révéler un autre film, plus sentimental fois, sur l'ambiguité des rapports amoureux. Le plaisir malicieux de "Duplicity" vient que nous, spectateurs, voyons un couple d'acteurs dont on ne sait plus vraiment s'ils sont amoureux pour de vrai ou s'ils sont censés jouer des personnages faisant semblant de s'aimer pour mieux se manipuler. Greffer ce doute des sentiments à un récit d'espionnage bien tortueux aurait même pu donner quelque chose de très beau et de très fort. Mais cette déconstruction temporelle, cette manière d'isoler chaque "chapitre" afin de pouvoir accumuler les rebondissements (d'où l'usage incessant des flash-back, des split-screen, des multiples lieux touristiques et des fermetures de plans), finit parfois par se retourner contre le film en dénudant tous ses mécanismes scénaristiques qui tendent à tout compliquer au lieu d'aller vraiment au bout du sujet.... Mais il y a de l'élégance (Gilroy affine discrètement un style de plus en plus personnel), de l'humour pince-sans-rire et ces deux heures, bien que longuettes, se regardent sans déplaisir.

3-4/6

Ah bah dis y'avait qu'un avis...

Le début m'a plutôt intrigué, l'approche comédie comme en témoigne le générique, et puis le côté chat/souris de Clive Owen et Julia Roberts, réchauffé mais charmant. Mais dès que ça retombe dans la gilroyerie, avec ses mecs en costards dans des sous-sols bleutés qui ouvrent des enveloppes et annoncent des sommes d'argent en dollars, j'abandonne totalement. Owen est bien beau mais joue un peu tout le temps la même chose, et je ne sais pas ce qui est arrivé à Julia Roberts mais je la trouve totalement sèche, sans aucune étincelle, pas mauvaise, mais elle donne l'impression de ne plus pouvoir jouer que des personnages désagréables désormais. C'est moins mortel que Michael Clayton mais bon...

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Faut qu'il arrête Tony Gilroy sérieux.

Ou comment réussir à rendre l'espionnage industriel non glamour au possible malgré ses zolis décors et son duo de stars avec un bavardage incessant qui se veut joutes verbales mais qui n'est que blabla ennuyeux et un non rythme étendu sur DEUX LONGUES FUCKING HOURS sans aucun doute inutiles pour raconter cette énième intrigue à twist (grillé au bout de 20 minutes) globalement inintéressante.

Owen est charismatique. J'ai pouffé de rire deux fois. Y a une idée de mise en scène zarbi. Et une jolie photo.

Sinon c'est un 2/6 gentil.

Ca faisait longtemps que j'avais pas eu autant de mal à finir un film.

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