Forum de FilmDeCulte

Il faut vraiment être complètement con pour y voir une justification, mais je savais depuis longtemps que tu étais complètement con.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ya quand même un truc assez rigolo (copyright Abyssin): Macron a aussi dissous en prévision de la censure du budget par LR en fin d'année, alors que ces 2 blocs pouvaient nouer une alliance et avoir la majorité absolue à l'assemblée. Mais non, le mec voulait absolument garder la main, et bouuuh les autres ne veulent pas discuter et faire des compromis. Du coup alliance Macronie + LR sans majorité absolue. Mais on est trop con on n'a pas compris sa décision

Macron s'est fait avoir par le NFP: il pensait que jamais la gauche ne serait capable de s'unir, surtout en si peu de temps. À sa décharge, c'était pas évident à penser. D'autant que chez les politiques, ça doit être une haine énorme entre eux. Avec en premier lieu Mélenchon, qui ne pense qu'à l'Élysée, qui passe pour lui par la disparition du PS, avec sa stratégie du chaos. Les Verts sont moins féroces (gros passage à vide qui semble appeller à durer, surtout en constatant ce qui se passe pour leur modèle d'outre-Rhin) mais se voient bien prendre la place du PS aux échelons locaux à défaut de gagner une présidentielle. Tout en le ménageant, préférant quand même rester le lieutenant quand la logique l'exige.
Ceci dit, la nouvelle génération de responsables Verts (nés avec Cohn-Bendit) sont tellement opportunistes et sans idées, ayant tout délivré clef en main par la société civile sans avoir besoin de creuser plus profond (c'est un sacré vide politique ce parti), qu'ils pourraient se la jouer LFI contre le PS mais au niveau local (avec toutes les défaites que ça implique).

Mais Macron, tellement hors-sol, a dû oublier que le vote, ce ne sont pas des politiques tout-puissants qui tirent les ficelles et qu'il y a quand même des votants. J'espérais moi-même une alliance des partis de gauche (derrière Ruffin, bon, on peut pas tout avoir mais au moins ce vote lui aura permis d'assumer de quitter ce parti de tarés) sans trop y croire. Alors quand elle s'est concrétisé, tenant du miracle, ça a au moins autant remobilisé les électeurs que l'idée de front républicain.

C'est d'ailleurs pour ça que LFI est chaque jour plus imbuvable à faire la leçon au PS (pourtant détestable depuis longtemps). Ils pourraient garder leur pureté en refusant tout compromis mais sans exigeances et chantages envers leurs alliés, mais comme ce n'est pas dans le logiciel de Mélenchon, qui n'en peut plus de jouer avec le PS, soulageant sa frustration de ne jamais avoir pu le prendre de l'intérieur, ça bloque tout recentrage.

Mais à force, ça va lui revenir à la gueule parce que le PS tient bien en refusant les alliances mais pas les échanges. Il garde une certaine dignité, en comparaison de LFI, et vaille que vaille conserve sa vieille proximité avec les Verts. Sa survie à court terme ne passe que par le maintien au niveau local (le PCF est aussi dans cette logique), avec les Municipales en ligne de mire. LFI essaie de s'y implanter, fort de ses députés et en utilisant la même stratégie que le PS des années 80, en s'insérant dans le tissu associatif mais une fois Mélenchon parti après son très probable nouvel échec (pas à l'abri d'une surprise mais bon, sa côte s'est effondré au moins autant que celle de Macron) et la baisse des enveloppes de subventions, ça va être difficile pour ce parti de survivre.
D'ailleurs, marrant le parallèle entre LREM et LFI. À la différence d'un dont le chef a réussi son braquage, ils sont tous les deux sur du court-terme, sans réelle colonne vertébrale politique, cherchant à exister en détruisant les autres et échouant à s'implanter localement.
Ça explique peut-être ce genre de truc https://youtu.be/p8Z7hb0nTI4?feature=shared avec un Mélenchon sous le charme.

C'est pas exactement ça si je peux me permettre de te corriger. Il y a toujours eu une alliance de circonstance sur de nombreuses lois mais c'est LR qui n'a jamais voulu faire un bloc LR + ENS + MODEM pour avoir une majorité absolue. C'est ainsi depuis 2022 avec LR.

C'est pas faux, LR était très content de son statut de faiseur de roi (sans compter la rancune tenace de tous ceux restés chez LR et au PS après les débauchages par Macron en 2017).
Mais bon entendre tous ces losers regretter l'absence de culture du compromis en France, ça me fait bien marrer: ils avaient toutes les cartes en main pour trouver un accord majoritaire et faire une politique de droite, et maintenant c'est de la faute des autres.

Comme pour une bonne partie du PS en mode survie, LR cherche d'abord l'intérêt du parti à celui du pays. Bien aidé par le Sénat.
Après, l'agressivité de Macron a vouloir faire disparaitre les deux gros historiques n'a peut-être pas aidé des alliances pourtant naturelle.

Oui, ils avaient peur de se faire phagocyter. Et pour rappel, après les législatives, LR ne voulait initialement pas participe à un gouvernement.

Mayotte rasé de la carte. Flippant et terrible...

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
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d'un côté c'est vrai, de l'autre ces trois dernières années ont démontré que l'intéret du PS ou de LR, des partis de gouvernement autour du clivage historique, c'est aussi l'intéret du pays.
un PS fort, en capacité d'être au second tour pour potentiellement éviter une victoire garantie à 100% de le pen contre mélenchon ou une troisième victoire de suite du macronisme face à la pen, c'est sain pour la démocratie et même si ça n'arrive pas ça donnera un enjeu à la campagne et à l'election.

Ah mais étant parlementariste et fédéraliste, tout ce qui peut représenter le plus de tendances me va très bien.
D'autant plus que les alternatives Mélenchon / Macron me rendraient presque le PS sympathique (j'ai découvert Faure, pas chercher à creuser, mais j'aime bien). LR peut-être pas.

En mode uchronie, je regrette toujours que Bayrou n'ait pas gagné en 2007. Pas seulement parce que ça m'avait fait mal de voter pour lui (ou plutôt d'avoir voté sous l'influence des sondages : c'était le seul qui pouvait battre Sarkozy) mais parce que ça aurait permis un remodelage du paysage politique plus tôt et de manière plus apaisé. On a perdu dix ans avec le bipartisme (bien aidé par Chirac en 2002 avec l'UMP, le quinquennat précédemment et Saint Lionel Jospin avec le changement du calendrier électoral).
La gauche aurait peut-être plus été influencée par le fédéralisme des Verts encore en vogue que par le jacobinisme de Mélenchon. Et Bayrou a quand même moins le profil de frappadingue à la Macron (qui a aussi bénéficié du degagisme bipartiste mais comme on ne me l'a fait pas deux fois, j'ai voté Lassalle pour rester pur).

https://www.leparisien.fr/politique/francois-bayrou-se-rendra-au-conseil-municipal-de-pau-ce-lundi-et-compte-rester-maire-16-12-2024-FOU5F6LGPJDUHFQ2PXQSKNUIHA.php

Il y a un département de 350000 personnes atomisé, et le PM va au conseil municipal de Pau... on sent le sens des priorités.

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

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Looks like meat's back on the menu, boys!

C'est aussi pertinent qu'un Chuck Norris dézinguant Trump?

Sinon tu m'as fait rire en citant Philippe Conte. C'est un complotiste pro-poutine frexit qui est atteint du syndrome de la tourette, est passé chez Asselineau puis Kuzmanovic et va maintenant rejoindre le RN car il en a marre de faire 0,01% aux élections. Je le connais très bien, échangé plusieurs fois avec lui, il est très sympa mais complètement con. Et quand je dis complotiste, c'est pas à la légère, il tombe dans de nombreuses théories du complot qu'il te ressort sans aucun recul critique, comme sur les agents de la CIA et les sportives lesbiennes.

J'ai tapé "houellebecq bayrou" dans la barre de recherche de X, c'est le premier compte qui est sorti avec cet extrait de Soumission fort à propos, et qui résume bien, je pense, et avec dix ans d'avance, la lassitude infinie que suscite Bayrou (et sa nomination) chez pas mal de monde. Sa prise de parole hier soir à Pau, c'était un pur moment "tronche de cake" comme on en voit rarement, même dans le contexte actuel pourtant pas glorieux. Mais merci pour les précisions.

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Honnetement, je m'en bats les steaks de Bayrou, ni chaud ni froid, indifférent on va dire, mais ça me fait sourire de citer des artistes car il y avait eu pareil avec Steven Seagal lors de la présidentielle US. Ca n'a aucune pertinence, les gars ne connaissent pas les politiques en question, ils projettent leurs pensées. Par contre, Houelleecq c'est drole à lire. Dans la possibilité d'une ile, il projetait aussi son opinion sur des personnalités (show-biz), je n'y tiens aucune importance sur vrai ou pas, mais c'est assez marrant à lire il faut avouer.