Forum de FilmDeCulte

De cette gauche restée bloquée au XXe siècle qui ne saisissait pas le symbole, comme de vulgaires producteurs de Rambo III, d'avoir des combattants de la révolution nommés "moujahidines" et ségrégationnistes, cherchant à faire disparaitre la(es) culture(s) kabyles au profit de l'arabe. Une des langues, si ce n'est la langue, la plus colonisatrice de l'histoire, avec cette particularité d'être très difficilement dissociable d'une religion. Ce dont les vieux chefs militaires reconvertis dirigeants politiques -idéal de gauche comme chacun sait (enfin malheureusement si, pour une bonne partie, notamment les nostalgiques de l'Armée rouge et du fameux communisme "qu'on a jamais essayé", chanson qu'on entend ailleurs) récolteront les fruits dans les années 90.
On peut quand même douter, à moins de la prendre pour une imbécile, qu'elle n'en soit pas consciente. C'est tout mais ça fait beaucoup.

Ben Bella a été assigné à résidence pendant 15 ans de même que des cadres de la gauche du FLN comme Mohammed Harbi, qui ont dû s'exiler en France après des années de relégation. Cette tendance avait elle-même emprisonné et condamné à mort Boudiaf (lui-même assassiné, probablement par l'armée, lors du début de la guerre civile des années 90 alors qu'il était devenu président), sans oublier la relégation de Ferhat Abbas, un indépendantiste historique (et écrivain politique de premier plan), en pointe dès les années 30 sur cette question.
Il a bon dos l'imaginaire de gauche.
La meuf parle vraiment depuis Twitter, et confond parti politique et société.
Et le discours en bois pro-LGTB de la droite israélienne pour faire chier les Musulmans et les monter contre les bobos d'Europe et vice-versa, ne vaut guère mieux. Les victimes du 7 octobre ne méritaient pas de mourir, et ce qu'elles ont enduré dépasse l'entendement, mais il n'était pas spécialement pertinent moralement et politiquement d'organiser un Tomorrowland aux portes de Gaza.

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

François Hollande.

Verbatim : "La Mecque des révolutionnaires et de la Liberté est et restera l’Algérie". Tandis que ça fait trente ans que la gauche française héberge des réfugiés politiques algériens (mais moins que l'Allemagne), et que le pèlerinage en Algérie pour un révolutionnaire de gauche, c'est quand même compliqué là. Quant à l'opposition avec Tel-Aviv, je suis curieux de ton explication.
Peut-être que la gauche française, plutôt que d'avoir à choisir entre un antisionisme forcené et un sionisme tout aussi forcené, parviendra à revenir à une certaine forme de raison:
https://lundi.am/Israel-Palestine-le-sa ... dra-d-Iran

Qu'est-ce que vous êtes à cran sur ce topic.
Je ne fais qu'expliciter une référence. L'Algérie, "Mecque des révolutionnaires", on ne voit pas de quoi parle Rima Hassan si on pense à l'Algérie d'aujourd'hui. "Mecque des Révolutionnaires" n'est même pas une expression à elle, c'est une phrase du leader indépendantiste de Guinée Bissau, Amilcar Cabral: "Les chrétiens vont au Vatican, les musulmans à La Mecque et les révolutionnaires à Alger": c'est ce qu'il avait répondu aux journalistes qui lui demandaient pourquoi il appelait Alger la Mecque des révolutionnaires. C'est aussi cette phrase qui donne son titre au documentaire diffusé sur Arte que Rima Hassan poste à la suite de son tweet et qui retrace cette période qui va de 1962 à 1974, où Alger est le carrefour des indépendantistes et des révolutionnaires.

En dehors du fait qu'on puisse considérer Macron comme un extrémiste (la preuve, on a au moins un fanatique sur ce forum ), faire parler les morts n'est pas vraiment mythifier l'histoire.
À la limite, un meilleur exemple aurait été son petit tour à Oradour dans la manipulation des symboles historiques.

L'émetteur étant aussi à prendre en compte dans le message envoyé (et je ne crois pas que les crans d'arrêt soient de sortie sur ton intervention mais celle d'origine).
Et plus je découvre ce personnage, plus j'ai du mal à entendre autre chose qu'une extrémiste. Alors que son histoire perso explique des choses, certainement, mais il y a tout un contexte. Et je doute de sa candeur. Sortir ce genre d'appellation ou # en ce moment, par cette bouche ou clavier, c'est savoir par avance des réactions outragées afin de mieux démontrer que l'hysterisation, c'est l'autre, parce que bon, hein, c'est juste une référence à un doc arte...
À d'autres. Et surtout à ceux déjà séduits et convaincus.

J'ai déjà dit ici que LFI abusait du folklore. Parce que le programme de ce parti n'a rien d'extrémiste. Mais son discours l'est de plus en plus. Il y a un moment où l'un prend le pas sur l'autre et ça commence à s'accumuler. D'autant qu'on connait, toutes tendances confondues, le fossé entre programme électoral et politique au pouvoir.

En ce moment, je veux bien qu'on trouve des excuses aux sorties LFistes sur un gouvernement par décrets parce que c'est de bonne guerre blabla. Mais ça fait encore une goutte d'eau à la cruche. D'autant que perso, l'ambition de démocratisation de ce parti me rendait particulièrement indulgent (et les militants naï... sincères que j'ai rencontré) mais que ça vienne pas pleurer quand ça se fait classer comme extrémiste à un moment.

En tout cas, merci pour la référence. Je materais ça à l'occase mais je doute qu'on puisse parler d'Alger en ces termes sur une période aussi longue.

Et de base, un des cercles de l'Enfer, ça doit être d'animer un débat Hassan/Enthoven.

C'est vrai qu'il y a eu le festival pan-africain en 1969 avec Archie Shepp, Eldridge Cleaver, le film de William Klein.
Mais bon le régime FLN et la purge de Boumedienne ce n'est pas l'Algérie d'aujourd'hui, c'est 1966 voire avant.

De même le combat Foreman-Mohamed Ali (Rumble in the Jungle, déjà nom parfaitement déplacé) est devenu un mythe consensuel, présenté comme la recontre du black power américain et du panafricanisme, à la fin des années 1990 à cause d'un documentaire puis du film de Mann, qui bénéficie à la mémoire de Mobutu, mais faut voir ce qu'était Kinshasa politiquement à cette époque (pas sûr d'ailleurs qu'il y ait eu un vrai engouement kinois à l'époque, l'évènement me parait avoir été reconstruit et transforme une nostalgie du passé en symbole politique... entre Mobutu, Amin Dada en Ouganda, les débuts du conflit ethnique dans les Grands Lacs, l'opinion d'Afrique centrale avait sans doute les yeux ailleurs).

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.

Jean-Paul Sartre

Lettre de Macron.
Il doit se sentir un peu sous pression le bonhomme. Ça a l'air d'être prêt à garder ses positions de tous les côtés et Attal ne cherche toujours pas à cacher qu'il l'a mauvaise.

Pour le coup, c'est zéro pression sa lettre. Il dit juste qu'Attal dirige un gouvernement technique en attendant que les différents blocs à l'AN s'entendent pour faire une majorité. Par contre, les cadres LFI qui ralent, c'est rigolo.

Sauf que:
- tant que la démission d'Attal n'est pas acceptée ce n'est pas un gouvernement technique
- ce n'est pas au PR de dicter la marche à suivre ni de définir qui peut faire partie d'un accord de gouvernement
- exclure LFI du camp républicain, après les désistements du 2ème tour, est particulièrement malvenu, surtout envers les électeurs
- la volée de bois vert est générale dans la classe politique

Lol, la lettre est signée "En confiance. Emmanuel Macron".

Rima Hassan elle a des beaux cheveux.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Tu as lu la lettre ou c'est le plaisir d'inventer? Et en plus, le gouvernement démissionne le 17 juillet pour permettre de siéger à l'AN le 18. Aucune mention sur LFI. Il dit que c'est à l'AN de s'entendre pour une coalition. Et au passage, le PR a bien son mot à dire sur un accord de gouvernement, puisque c'est lui qui nomme le PM. Bref 3 trucs faux sur 3, j'avoue que c'est un joli score.

Parce qu'il parle de démission du gouvernement le 17 juillet dans sa lettre ? Évidemment que c'est ce qui va se passer, les 18 voix de ministres seront trop précieuses, mais ça n'enlève rien au fait que le gouvernement en place n'est pas un gouvernement technique.

Sur LFI, évidemment qu'il ne l'a pas cité directement mais les allusions sont assez claires (ta réaction le prouve)

Sur le rôle du PR, évidemment que non il n'a pas son mot à dire sur le contenu d'un accord de gouvernement. Si demain le NFP, LR, Horizons, le Modem et Sacha Houlié et ses potes macronistes de gauche décident de s'allier (rêvons un peu) sur des termes qu'ils ont décidé et pour niquer Macron, et qu'ils ont 300 sièges à l'AN, et bien Macron cédera.

Sur le fond, le point de vue de Macron est parfaitement entendable (c'est la seule issue possible?), mais comme souvent avec le bonhomme, la forme est hautaine et méprisante, pleine de sous-entendus, et en plus le mec s'extrait un peu vite du merdier qu'il a provoqué. Je trouve le ton pathétique, et pour rebondir sur ce que disait latique plus haut, ça achève de faire de Macron un extrême (el famoso extrême centre).

Tu as une source qui affirme que Gabriel Attal va à nouveau présenter la démission de son gouvernement le 17 juillet, et que Macron va l'accepter?
Edith : ok je l'ai trouvé moi-même


Aussi oui tu confonds deux choses : le gouvernement de "gestion des affaires courantes" est transitoire entre la démission acceptée d'un gouvernement, et la nomination d'un nouveau PM,le temps qu'il désigne ses ministres etc.
Le "gouvernement technique" est lui composé d'experts issus de la société civile, de hauts-fonctionnaires, peu marqués politiquement, et peut être appelé à durer.