Forum de FilmDeCulte

Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu.
Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image... le visage d'une femme au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot...

Thriller français donc. Et qui finalement fait bien plaisir. C'est la deuxième réalisation de Canet après le très décrié ici "Mon idole" (alors que c'était pas si mal... assez anecdotique et très premier film mais sympathique). Canet maitrise mieux, c'est une évidence. Le rythme d'une part: dans toute la première partie, c'est mené tambour battant. Y'a des choix de mauvais gout (BO ou certain plans fondus pas terribles) mais on colle aux basques de Cluzet, entre paranoïa et enquête. Il y a un nombre de persos assez impressionant (le casting est violent) et c'est dans l'ensemble plutot bien géré. Y'a Rochefort qui est clairement en retrait mais tout le monde participe à une intrigue tentaculaire assez clairement menée. Les stars sont en roue libre (Baye, Dussolier, Rochefort, Cluzet, Thomas) et les Lespert, Lellouche, Berléand se font clairement plaisir.

Après, le dénouement de l'intrigue est assez long et très explicatif. Ca plombe un peu la fin du film qui est très joliement accompagnée par le chanson de M. Le film, tentaculaire, est donc légèrement confus dans sa résolution. Il reste tout de même un film de genre français avec des burnes plutot bien accrochées et qui tient la route. Ca suffit largement.

je suis curieuse de voir ça (enfin le jour où ça passera ici) car le bouquin m'avait déçue alors qu'il est vachement populaire, un peu comme Et si c'était vrai quoi...

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Janet

Alors le film n'est pas exempt de défaut: trop gros casting qui sers à rien et une fin un poil trop longue dans son explication, mais bordel c'est super bien rythmé, ca s'arrete jamais, trés bien mis en scène et focalisé sur son sujet, et Cluzet et Berléand sont géniaux...

Une trés bonne surprise

4,5/6

Et Marie Josée Croze qui rend super bien à poil.



En effet, ça fait plaisir.

elle ets méga-bonne Marie-Josée

Moi j'aime pas son cul. Par contre ses seins... surtout couverts de sang dans MUNICH là... héhé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sinon plus sérieusement, oui dans l'ensemble un bon film, très ambitieux, avec des parti-pris originaux et qui font plaisir (c'est un film torturé et dark mais qui ne cède pas aux clairs-obscurs bidon du polar à la française genre Nahon/Dahan où à leur mise en scène tape à l'oeil).

Ca développe très bien ses persos et ça reste très près d'eux.

L'ennui, je trouve, c'est que toute la partie enquête est vraiment trop complexe et fouillis, avec des persos qui apparaissent trop tard et qui sont joués par des mecs trop connus pour que tu puisse ne pas les soupçonner (genre quand t'as Jean Rochefort qui apparaît 30 secondes au milieu du film, tu sais qu'il va jouer un rôle plus tard et ça gâche un peu l'enquête).

Bref sinon non ça a des vraies couilles et un vrai style. Et Cluzet il tue! J'adore ce mec...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Attention à la sebastienite

ça fait plaisir pour Cluzet qui va enfin avoir un succés: le film a très bien démarré hier (battu le Allen avec 11 copies de moins)

Ouais! Content pour Cluzet aussi... Mais c'est plutôt dû à "le nouveau film de Canet" + adaptation d'un bouquin célèbre.

Vu hier soir, et plutôt bien aimé. Je ne connaissais rien de l'histoire, et ça m'a pas mal scotché. C'est tenduuuu, c'est hyper complexe - parfois trop (attends, merde, c'est qui lui déjà?). On étale le puzzle, on sait que tout est lié mais comment?, on soupçonne tout le monde... Puis on comprend tout lors de l'épilogue - un brin longuet il est vrai.
Quelques réserves pour quelques effets (la photo assez moche) et le casting trop luxueux (c'est gênant), mais pouce en l'air pour Cluzet, parfait (j'adooore sa gueule quand il est essoufflé ou quand il chiale) et Berléand, très bon, la musique de M (un brin trop présente mais très surprenante), et donc cette belle tension qui tient en haleine.

Respect don pour Canet qui en réalisant son rêve signe un bon film réussi - à défaut d'être génial. Chouette petite surprise.

4/6

Je me demande comment ceux qui ont lu le bouquin vivent le film...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Personnellement vos remarques; même celles négatives me donnent envie d'aller voir ce film.

J'avais été très déçu par mon idole, le côté trop naif premier film y était pour moi un peu trop prépondérant pour vraiment accrocher.

Par contre je ne vois pas en quoi avoir un tel casting est préjudiciable à un film tel que celui ci.

D'autant plus que l'affiche est à mon gout bien entendu absolument pas représentative du produity final.

Hmmm... Perso quand il y a trop de têtes connues ça peut handicaper un film. Avant de s'identifier direct à un personnage, on le "reconnaît" en premier lieu. Et si c'est une star, on se doute bien qu'il aura un rôle important dans l'intrigue, qu'il ait un grand rôle ou non.

Un autre exemple pour illustrer ce que j'ai ressenti c'est Un long dimanche de fiançailles: Il y a presque autant de "stars" que de personnages et ce trop-plein de têtes connues nuit à l’identification. Au lieu de tout de suite adhérer au personnage (sans remettre en cause la qualité des acteurs), le spectateur se dira d’abord "Oh, c’est Tcheky Karyo !", "Eh, lui, il a joué dans Podium.", "Ah, lui, il est dans tous les films de Jeunet." ou encore "Elle parle vraiment bien le Français, Jodie Foster !" (// Kristin Scott Thomas), etc. De plus, certains personnages ne font que passer en coup de vent… Jeunet a beau dire qu’il a choisi pour chaque rôle l’acteur qui convenait, son casting est trop luxueux pour être "vrai".

Pour revenir au film de Canet, c'est moins gênant que pour le Jeunet, mais un peu gênant quand même...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Cluzet tendu comme un slip, , un thriller à la française (merci LES INCONNUS) rythmé du début jusqu'à la fin. Une adaptation littéraire réussie; enfin!
L'énorme casting m'a un peu gonflé, on se croirait à la cérémonie des Césars.
Du bon divertissement. Canet s'est axé sur l'histoire d'amour. Il a bien fait les personnages ont gagné en épaisseur.
Chouette moment.
4.5/6

Tres bon 2eme film de canet.
Le rythme est assez soutenu sur l'ensemble du metrage malgré certains passages confus. Le casting dans l'ensemble est plutot bien (mention speciale pour Cluzet et Berleand) le casting 5 etoiles ne m'a pas gêné même si comme cela a été dit precedemment cela peut interferé avec l'histoire).
Seuls Bémol :
-certains morceaux de musique utilisés sont tres mal integrés dans la scene
-une fin trop explicative (je trouve que c'est pas amené subtilement, c'est un peu trop didactif) et un peu longue.

Au final un film francais qui fait plaisir.

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RAPPORT MINORITAIRE

Nous avions laissé la carrière de réalisateur de Guillaume Canet en 2002 avec Mon idole, film certes soigné mais trop content de lui pour réellement convaincre. Ne le dis à personne surprend d’emblée sur tous les points. C’est une œuvre ample et ambitieuse qui réussit presque chacun de ses nombreux (et risqués) paris. D’un synopsis de film de genre très modeste, Canet réussit à déployer un vaste univers qui tourne autour d’un personnage principal complexe et charismatique. François Cluzet campe Alexandre, un médecin encore meurtri par la disparition de sa femme, qui voit sa vie s’écrouler autour de lui lorsque apparaît la possibilité que son épouse puisse être encore en vie. Dans ce rôle extrêmement exigeant, le trop absent Cluzet fait des merveilles, passant tour à tour de l’homme sans histoire au héros d’action, en passant par le veuf éploré prêt à tout pour faire revenir sa femme. Autour de lui, impossible de ne pas louer la qualité du casting, qui aligne les prestations fortes de scène en scène (notamment Florence Thomassin et l’excellent Olivier Marchal) même si, par moments, la trop grande présence de stars peut nuire au bon déroulement de l’intrigue (lorsque Jean Rochefort apparaît au détour d’un plan au milieu du film, inutile de préciser qu’il reviendra dans le troisième acte!).


NE L’EXPLIQUE A PERSONNE

Le principal défaut du film réside justement dans la manière dont le mystère se dévoile, souvent de manière trop abrupte. Toute l’introduction ainsi que les obstacles qui se dressent petit à petit devant le héros relèvent du sans-faute. C’est sur le dernier tiers que le rythme patine, que les deus ex-machina font leur entrée, et que la belle énergie dont faisait preuve Canet se disperse, laissant une impression de lourdeur explicative digne d’un mauvais Jean-Christophe Grangé. Le cinéaste avait jusqu’alors réussi à transcender son genre pour faire de Ne le dis à personne une étude de caractères (on exagère à peine) plus qu’un polar. C’est là la grande réussite du film que de faire primer l’histoire d’amour entre Alexandre et Margot sur un tout autre aspect. Le côté film d’action vendu par la bande-annonce se limite presque à la brève, mais superbe, séquence de traversée de l’autoroute. On retiendra également que Canet a le bon goût de délaisser l’esthétique poisseuse et surfaite que trop de polars français adoptent (souvenons-nous d’Olivier Dahan et autres Chris Nahon) pour signer un whodunnit ensoleillé. Tout le film est à l’image de ce parti pris: original et déroutant. Dommage que l’enquête - et ses multiples résolutions - finisse par reprendre ses droits…

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Liam Engle: réalisateur et scénariste