Forum de FilmDeCulte

en même temps, dans l'exemple bon... c'est pas non plus si incroyable que ça.

Je pourrais l'être aussi car je suis le premier à râler quand on abuse des SFX, mais en l'occurrence je ne vois pas trop ce qui pose problème, sauf quand ça fait fake (le skyline de Manhattan par exemple).

C'est pourtant exactement pareil à part qu'on en a moins conscience. La lointaine sirène de flic au loin qui dit "quartier pourri", le léger écho dans les voix pour donner l'impression qu'un appart est trop grand/pas meublé... (c'est des exemples au pif hein, pas la peine de rebondir sur eux en particulier en mode "C'est exactement ce genre d'effets que je déteste !")

A moins que tu aie un principe de base, un principe éthique, selon lequel ce qui est devant la caméra doit être seulement ce qu'on montre.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pareil. Là ils n'ont d'autre choix que de tourner ailleurs qu'à NY, donc ils décident de remplacer les immeubles après. Du coup, tant qu'à faire, autant soigner la toile de fond... et rajouter du sens.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je suis pas fan, mais je préfère. La caméra filme quand même l'arrière plan. Après je rejette pas les films parce qu'il y a du fond vert, je sais que c'est plus ou moins nécessaire maintenant, mais j'aime pas, ça me déprime de voir ça sur un plateau, je détesterais devoir en utiliser.



C'est leur nature même. On ne parle pas de recréer un t-rex dans les rues de New York là.

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N'écoutez pas Film Freak

Pour le coup, c'est bien parce qu'on a pas du tout conscience que le fond d'une rue a été retouché que ça me dérange.

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N'écoutez pas Film Freak

Mais oui !



Mais non !

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N'écoutez pas Film Freak

Ah, j'avais pas compris qu'ils n'avaient pas tourné à NY, c'est différend dans ce cas (moi-même j'ai rajouté des immeubles et des caisses de police pour faire croire qu'on était à Chicago dans un court).



Du surlignage, oui.

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N'écoutez pas Film Freak

Tout dépend de la méthodologie et du plan de tournage, mais pour aller dans ton sens, ce qui n'arrange pas les choses, c'est que tout peut être modifié en post-production, et pour un control freak comme Fincher, c'est du pain béni.


Tandis que moi, cette "invisibilité" me fascine, c'est quand on voit trop les retouches que ça me dérange.


Comme dirait Billy Budd : "cf. supra"


Pour le coup je pense plutôt que personne ne remarque les panneaux immobiliers.

C'est quoi la différence avec des décors? Y en a un qui est en dur et l'autre non. Pourquoi ça te dérange?

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Tetsuo va te répondre qu'un décor en dur est filmé par la caméra, c'est un bazinien pur et dur.

Gone Girl m'a semblé se perdre un peu en route. Ok pour le scénario à tiroirs avec en toile de fond la capacité des médias à tuer, façon Mad City. Le film ne fait pas des étincelles dans l'un ou l'autre de ces deux registres - on a déjà vu ça ailleurs, en mieux - mais ça se laisse regarder. Hélas, un tiers du film se traîne sur les faux semblants d'un vie de couple, avec clichés à deux balles tirés de la rubrique psycho de Nous Deux ou Confidences. Autant dire que j'ai trouvé le temps long. Heureusement, cette ligne narrative s'autodétruit quand on apprend que Par contre, j'aime bien la fin Au final, je garde l'image d'un bon polar affaibli par des longueurs. J'apprécie aussi le fait que le film ne vise pas un public d'ados et tente - même s'il ne fait pas très bien - d'évoquer des sujets qui parlent à des adultes.
4 / 6

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Tennis de Table Bordeaux

Je ne comprends pas très bien ce reproche (surtout non argumenté, comme si c’était évident).

La note a l'air beaucoup trop clémente par rapport à l'avis qui précède.

Sauf que ce n'est pas un polar, mais une comédie.

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There is no such thing in life as normal