Forum de FilmDeCulte

Faut un début à tout: j'ai donc vu mon 1er Tarantino hier.
Auparavant je n'avais fait que zapper plus ou moins longuement des scènes de Pulp fiction et Réservoir dogs sans jamais être allée plus loin.
Django, c'était l'occasion de faire plus ample connaissance.
Et je regrette pas.
Au-delà du fait de se retrouver dans l'atmosphère d'un western néo-spaghetti, c'est le style Tarantino, dont j'ai tant entendu parler, qu'il m'intéressait de voir. Plutôt brut de décoffrage, le style, et très jubilatoire et, de fait, on jubile devant l'excès de tout en tout.
Tarantino, c'est Monsieur Plus. Ca décrasse !
Ca gicle de partout au cours des scènes de tueries, la bascule de la vie à la mort est instantanée et tout à fait amorale, tout cela dans la plus pure tradition des westerns spaghettis; le cabotinage éhonté de Papa Schulz est un vrai plaisir et Di Caprio est saisissant en planteur esclavagiste, sans oublier ses dents cariées ! (pour le coup, il aurait bien eu besoin des services de Papa Schulz ).
Reste le côté sérieux qui ne fait pas non plus dans la dentelle mais a le mérite de montrer l'esclavage tel qu'il devait être, en tous cas selon la nature des maîtres, même si c'est un propos classique pour le sujet. Moins sentiers battus, le fait d'aborder les possibles relations ambigües maîtres-esclaves et la scène de la bibliothèque est assez troublante (Stephen assis dans un fauteuil, sirotant un verre et Candie tout ouie, suivant ses conseils). La fin du film d'ailleurs pose le postulat de savoir qui est le véritable esclavagiste, entre Candie et Stephen (dans lequel je n'ai absolument pas reconnu Samuel L. Jackson ).
Réconfortant de voir que Django a bien profité des leçons de son maître avec le bateau qu'il monte aux convoyeurs de la mine. Tarantino est surprenant en cow-boy qui casserait pas 3 pattes à un canard !
Grand plaisir aussi de revoir Franco Nero passant le témoin à Jamie Fox dans une scène trop courte à mon goût. Tarantino aurait pu exploiter un poil plus le filon !
En tenant expressément au "D" de Django

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"Le cinéma, c'est le sang, les larmes, la violence, la haine, la mort et l'amour"
Douglas Sirk

Bon, déjà, je tiens à dire que je déteste cette façon de parler :



"Mmmhmhmhhh oui le Cow-boy, tu as vu le dernier Carnahan ?", "Mmhmhmhh tiens Film Freak, tu as vu le dernier Bay ?", "mhmhmh dis donc Puck, tu l'as vue ta mère en string de guerre ?". Je déteste putain. Les films ont des titres. Je trouve ça pédant d'en parler par le "dernier de tel réal" genre "you know what I mean". Beuaaaark.

Bref.

Film cool. Je suis à 7/6 la première heure, et à 3/6 la dernière heure. Trop trop trop long.

lol ! Meilleur avis jamais posté !

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N'écoutez pas Film Freak

Pourtant pour certains films ça fait sens, puisque le titre ne dira rien à personne alors que le/la réal sera tout de suite plus parlant. Par exemple hier j'ai vu le nouveau Letourneur, ça situe plus que Les Coquillettes, pareil pour Angelopoulos qui donne tout de suite le ton, plutôt que La Poussière du Temps.

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CroqAnimement votre

Bof, dans les deux cas on sait que ça va être chiant.

Art Core, aucune des deux dénonciations ne me parlent dans ton cas. Angelopoulos ça m'évoque un méchant de Tintin.

Va falloir s'acheter une culture.

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Va falloir s'acheter enculture.

Interview passionante de Tarantino (à lire de préférence après avoir vu le film)
http://www.slate.fr/story/66903/taranti ... -interview

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Le passage sur Ford est juste atterrant.

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N'écoutez pas Film Freak

Tiens c'est exactement ce que j'allais dire. Il a une vision complètement stéréotypée de John Ford et doit pas avoir bien regardé ses films - et surtout pas ceux de sa fin de carrière, notamment The Black Sergent - pour penser que Ford puisse être aussi unilatéralement raciste. Ford n'est pas un saint, mais certainement pas un diable non plus; ses films sont très humains et ont une veine universaliste.

Sinon l'interview est intéressante, merci. En revanche, on sent bien qu'il fait parfois son petit malin, qu'il est content de ses trouvailles même quand honnêtement elles n'étaient pas si bien menées: cf. son explication de Django qui doit se faire prendre, ou la danse du cheval...

Merci pour l'interview.

Par contre il dit ça :



Moi j'ai trouvé ce moment particulièrement de mauvais goût, complètement série B, voire déplacé.
Anachronique et facile. J'étais plutôt emmerdé que le film aille si loin, j'aurais aimé qu'il se termine depuis plusieurs dizaines de minutes.

Cela dit, je suis bien calé à 4/6 maintenant.

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I think we're gonna need a helmet.

Juste une petite question, c'est le studio qui décide quel acteur peut être nominé en second rôle ? Parce que Samuel L Jackson en mérite vraiment une pour ce rôle. Sinon vu que les critiques c'est pas mon truc je vais juste dire que c'est du 6/6 c'est juste parfait quoi, l'amitié entre Django et Schultz, la musique, les dialogues ... (Pour moi LA GROSSE SCENE c'est quand Django fouette le blanc je voulais lâcher des "Prends ça salope" mais les gens dans la salle avaient déjà des noirs dans le collimateur...)

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J'ai toujours rebondi. Quand j'ai fait Jet Set 2 qui a été un échec, je me suis posé des questions et suis revenu avec Camping

Fabien Onteniente, Mardi 12 mars 2013

C'est marrant je l'ai trouvé limite insupportable Jackson, il en fait des caisses, pendant le repas quand il répète tout ce que dit Di Caprio j'avais juste envie qu'il meure.

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CroqAnimement votre

Boué, il dit ça entre autres :


Bah sur ce film ça se voit quand même pas mal. Là je sors la phrase du contexte, il étaie un peu par la suite, mais dans l'idée, je suis quand même pas fan.