Forum de FilmDeCulte

Depuis la deuxième vision à la sortie DVD, c'est mon Nolan préféré et je ne pense pas que ça changera sauf si le prochain Batman vient tout enculer.

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Chef d'oeuvre incontestable !

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Qu'est ce que c'est ce que ce bot qui propose même pas de lien vers des sites de cul ?

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

BILANS CINEMA : 2023 I 2024

Je rattrape celui-ci pour avoir une meilleure vue d'ensemble sur l'oeuvre de Nolan avant vous savez quoi et je suis plutôt agréablement surpris. Le Prestige est la confirmation du goût prononcé du cinéaste pour les récits alambiqués aux détails enfouis et aux twists savamment amenés (Nolan doit être un enfant d'Usual Suspect). Confirmation également pour ma part que Nolan est plus à l'aise sur des films aux budgets moins colossaux, où une certaine élégance remplace l'action (les scènes d'action n'ayant jamais été le fort de Nolan, sauf peut-être dans certaines courses poursuites, mais TDKR me contredira sûrement). J'aime beaucoup l'idée que le sujet du film entre en totale résonnance avec sa construction même, en trois actes donc: le pacte, l'effet et le prestige. Un peu comme si Nolan nous donnait les clés du genre de cinéma qu'il affectionne tant: un cinéma manipulateur avant tout (qui je trouve surjoue un peu son aspect mystérieux par endroit), avec plusieurs strates et différents niveaux de lectures s'entremêlant, un cinéma où on cache les invraisemblances pour mieux nous les faire apparaître en pleine face à la fin. Je ne suis pas vraiment amateur de ce cinéma que l'on dit "malin" mais lorsqu'il réveille l'enfant qui sommeille en moi grâce à un bon vieux tour de passe-passe magnifiquement développé, je suis preneur. 4/6.

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The Necks : Body

Pour le coup c'est malin comme tu dis, mais pas dénué d'émotions... Pas stérile quoi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui voilà, les twists sont souvent accompagnés d'une certaine froideur quand on entend pas carrément le ricanement du scénariste bien content de nous avoir eu (les daubasses Slevin et Dangereuse séduction et tous ces films sortis de l'école Usual Suspect). Là il y a comme tu dis de l'émotion qui circule, en plus d'une mise en scène élégante.

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The Necks : Body

C'est un bon Nolan, je rejoins Romain dans son jugement et je trouve le twist final très bien amené. Après, il y a un petit creux au milieu et Johanson n'est pas à son meilleur. On parle beaucoup de Nolan sur ces derniers films mais Memento et Insomnia ça reste quand même du haut niveau à voir absolument pour ceux qui ont découvert le cinéaste sur le tard. Following, assez méconnu, est très bon lui aussi.

Le prestige est sans aucun doute le meilleur film de Nolan à ce jour que ce soit au niveau du scénario ou de la réalisation qui est souvent son point faible. Film qui est passé un peu inaperçue à son époque et qui a gagné ses gallons au fil du temps ce prestige reste très intéressant sur la forme comme sur le fond et qui est sans doute un des films les plus réussi sur le thème du duel entre deux hommes (avec le Ridley Scott).
L'univers de la magie traité sur un angle sérieux et à son âge d'or est juste passionnant, ce qui fait la force du film c'est clairement la narration en trois niveau avec Borden dans le présent qui lit le journal de Angier qui lit lui même le journal de Borden et le montage suit à ce niveau rendant la narration très fluide et passionnante à suite.
Malgré le côté duel il n'y a jamais de méchant ou de gentils la dedans et le spectateur ne sait jamais pour qui vraiment être alternant les prises de positions entre Angier au début qui a tout de la victime puis pour Angier qui se trouve être la victime de tout (mais l'ayant cherché un peu).
Le personnage le plus intéressant étant celui de Christian Bale qui donne ici une de ses meilleures performances avec les deux côtés de ses personnages qui sont très subtiles mais qui apparait très vite aux personnages l'entourant. Jackman n'est pas en reste non plus et on comprends très vite d’où il vient et pourquoi il est tant obsédé par la réussite qui vient de son rang social.
Le reste du casting est trés bon avec Michael Caine qui a bien la classe une hache à la main et une Rebecca Hall qui éclipse une Scarlett Johanson un peu en dessous du reste.
La reconstitution d'époque est très bien foutu et de manière générale c'est le travail le plus soigné de Nolan. Deux petits mots sur la musique de David Julyan qui est excellente, je comprendrais jamais qu'il ai cassé sa collaboration avec ce dernier pour se tourner vers Zimmer...

6/6

Revu la semaine dernière. Bon, toujours aussi délicieux. Ce qui est fascinant c’est cette narration propulsive, comme une sorte d’intro qui ne s’arrête jamais. Unique. J’ai adoré le revoir post-INCEPTION en plus avec cette scène de retrouvailles qui préfigure Cobb.

Par contre j’avais oublié que:
1. Le titre n’apparaissait pas à la fin
2. La typo était avec serif et pas l’éternel Arial Black
3. Ça se terminait avec une CHANSON

Et sinon Topher Grace il veut pas remonter le film en version chronologique ? Je serai curieux de voir ça.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le dernier plan sur le visage suivi de la chanson de Thom Yorke, c'est ce qui avait achevé ce goût désagréable de série B pour moi. Mais ça se bonnifie avec le temps pour atteindre la note de 12/6.

Chanson géniale.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tu sens qu'il a eu des enfants là parce que c'est l'objectif de Borden, Cobb et Cooper.


Haha CHEH! Je te l'avais déjà dit (sur le forum en plus je crois). C'est pareil pour Following (pas en Serif), Memento et Interstellar. Et Dunkirk aussi je crois (mais en Arial).

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Moi en fait ce qui me chiffonne c'est


Je sais qu'à partir du moment où on bascule dans le fantastique cette hypothèse n'a aucune raison d'être remise en cause, mais le cartésien en moi bloque.

En fait j'adore le film en théorie mais finalement je trouve le tout un peu trop mécanique... Il faudra que je lui redonne encore sa chance, parce que thématiquement c'est ultra riche et ça me parle beaucoup.

14 ans le message de QGJ bordel, ça nous rajeunit pas.

Chez moi le film est à 20/6 actuellement.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste