Forum de FilmDeCulte

Ah si si.


Ce style personnel et reconnaissbale de film en film, c'est aussi ça qui fait un auteur.

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Bah faut ouvrir ses yeux, c'est quand même la même mise en scène...

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Oui, c'est bien possible. Mais ce film m'a trop emmerdé, je l'ai même pas vu en entier.

C'est vrai que je ne m'attendais pas à ça...
Je m'en étais arrêté à la bande-annonce et effectivement c'est bien plus compliqué que ça (là-dessus tout a été dit par Freak en première page)
La première chose qui m'a empêché de rentrer totalement dedans c'est de finalement pas savoir où le film allait. Je pense qu'il trouve tout son sens grâce la fin du film, bien qu'elle ne soit pas pour autant une révélation, c'est néanmoins une réponse à tout ce "sous-texte" (je reprends l'expression) qui se faufile dés le départ et que j'avais bien du mal à cerner pendant une bonne moitié du film.
Et puis il y a cet univers un peu "suicide emo girl" généré dans le monde réel (par la musique, les couleurs, les filles) que j'ai trouvé un peu mièvre et surfait. Par contre vers la fin, quand le personnage de Blue devient moins fonctionnel, cela devient vraiment excellent.

Ok ! donc le film en lui-même est surprenant à bien des égards, comme prévu ça tue tout lorsque l'on est dans le monde imaginaire (par contre faut qu'il freine un peu sur les ralentis le Zack, ÇA FAIT PLUSIEURS FOIS QU'ON LUI DIT.), je ne m'étendrais pas là-dessus mais c'est évidemment l'intérêt principal de ce film. Bon, tout de même, les filles y sont magnifiques (moins pour les deux brunes du groupe) et aussi Carla Gugino, que j'avais moins apprécié Watchmen mais que je redécouvre ici (bien qu'elle tienne un peu le même rôle).

Enfin, au sujet de cette "théorie" qui ne m'en parait pas une :



Bravo Zack,

Un 5/6 qui passera à 5,5 ou 6 si je le revois.

ps : l'IMAX n'était pas vraiment plein...

Une vieille truite alcoolique m'a dit un jour ceci: la branlette c'est bien, mais à un moment il faut se finir.

J'avais été bien chauffé par toutes les critiques dithyrambiques lues sur ce fil, alors que j'attendais le film comme un truc mineur et dispensable jusque là. J'étais tombé sur des mots comme "BADASS" ou "DÉCOMPLEXÉ". Bande d'allumeuses.

Alors certes, y a bien deux ou trois plans qui laissent complètement cons devant le jusqu'au-boutisme de l'imagerie geek, c'est plaisant à regarder et jamais médiocre jusqu'à en être pénible. Y a des prises de risque intéressantes. La vulgarité rarement atteinte de la bande-son est à elle-seule une curiosité, par exemple. Mais justement, le film dépasse rarement le stade de la curiosité.
Badass ? Une poignée de bonnes idées sommairement exploitées (des germano-zombis, des dragons, des robots terroristes, des bonnasses tueuses japonaises, etc... cocktail inédit, évidemment) qui précisément se résument à des bonnes idées. Aucune intensité dans les bastons, aucune puissance dans les passes d'armes, aucune violence graphique. Aussi virtuose et désincarné qu'un beat'em all. Une promesse non tenue. Une salope qui tortille de son petit cul numérique sans jamais risquer sa viande.

Décomplexé ? Ben merde. C'est quand même une putain d'histoire de meuf. Avec mise en abyme, métaphores à trois tiroirs et même une voix-off en clôture. J'ai au contraire l'impression que Snyder est suffisamment complexé par son geekisme pour se risquer à une sophistication narrative qu'il maîtrise mal. Parce qu'au jeu de l'écriture à tiroir, il est loin des frères Nolan, par exemple. Là où ils parviennent à rendre profonde la relation entre deux sidekicks par un plan discret intercalé entre des séquences explicatives ultra-denses et des niveaux de réalité multiples dans Inception, Snyder s'en montre incapable en une ouverture sursignifiante concernant un perso principal dont on se fout (enfin dont je me fous, déjà). Je parlerai pas des seconds rôles qu'on a juste envie de frapper.
J'ai eu l'impression que tout au long du film il hésite à lâcher la purée pour de vrai, piégé par ses partis-pris, distrait par une écriture encombrante... la tension monte légèrement, puis retombe aussitôt, et la sauce ne prend toujours qu'à moitié. Il s'astique timidement, se ravise, tente une ouverture dans une scène cash inattendue mais mal placée , et conclut sans même nous faire l'honneur d'un climax.

Je n'irai pas jusqu'à dire que le film flatte l'oeil aussi mal qu'une vieille truite sait flatter la queue d'un gentleman, mais bon. Déception.

3/6

J'ai trouvé ça mauvais.

Où est passé le Zach Snyder de "300" (que je n'aime pas beaucoup mais qui reste bien badass) et celui de "Watchmen", qui savait concocter des scènes d'action baroques et pompières mais toujours assez sèches et brutales ? Où est la violence ? Où est la hargne ? Où est l'envie ? Je n'ai vu que des pantins morts se battre contre des amas de pixels. Les corps sont morts et la chair est triste. Je n'ai pas ressenti l'impact des balles ou le tranchant des sabres, je n'ai pas non plus eu envie de me jeter comme un affamé sur les cuisses des cinq nanas. Puck cite "Conan le Barbare" ou "Robocop", à tort selon moi, car dans ces deux films c'est clairement un homme qui se bat, contre la nature et contre d'autres hommes, or ici il n'y a plus de prise avec la réalité, avec le monde terrestre. A partir de là, comment sentir et éprouver quelque chose ? Ça peut caresser la rétine, si on est adepte de la photographie jaunâtre ou grisouille en vogue dans les jeux vidéo de 2007 (le "niveau" avec le dragon est absolument immonde), ça peut faire du bien à l'oreille si on a de mauvais goûts musicaux (choix absolument catastrophiques, du jamais-vu), mais sinon ? Quand je regarde "Conan le barbare", je trépigne, je jouis à la vue du sang !

Même en prenant chacune de ces scènes comme une succession de plans sans contenu, c'est à dire comme un enchaînement de ralentis, plans sophistiqués, très gros plans, etc. je n'ai pas ressenti de plaisir purement cinématographique, au contraire du tout-numérique "Speed Racer" par exemple, la faute à un aspect définitivement très cheap, à un manque d'ambition, un manque d'audace, une absence de croyances et d'imaginaire. Tout le film est désespérement trop terre-à-terre, ça ne décolle jamais. Il y a trop de plans banals, trop de plans fonctionnels, on est loin de la sécheresse (si je veux !) de "Speed Racer", qui, dans ses meilleurs moments, n'est rien de plus qu'un ballet de lignes et de couleurs.

Sincèrement, dans le genre "bonasses qui se battent", je préfère largement les cinématiques signées Capcom. "Bayonetta" ou "Resident Evil 5", pour ne citer que deux jeux récents, étaient autrement plus excitants, et surtout, sans passages pénibles et systématiques, sans scènes purement explicatives. Juste du fun, du putassier, du vulgosse, sans l'envie faire plus. Mais jouez-y, franchement. Vous vous rendrez compte à quel point "Sucker Punch" est un film dépassé, jusque dans son approche et ses effets. C'est un film qui a 5 ans de retard, c'est le film d'un vieux geek né en 1966 qui a arrêté le jeu vidéo avec la PS2.

Et puis, comme dirait Charogne, c'est vraiment une "putain d'histoire de meuf". Et avec ce matériau de base, je ne vois pas comment il est possible de faire un film purement badass. La musique de meuf, les réflexions de meuf, les personnages qui sont tout sauf des femmes fortes (mais plutôt de petites choses faibles complètement paumées qui auraient bien besoin d'un mec), etc. Ce n'est pas un film féministe, c'est un film de meuf, un vrai genre à part donc. J'ai eu l'impression de voir un film fait pour les gothopoufs, et pour les ados qui se paluchent devant No-Life et les clips de J-Pop à longueur de journée, franchement ... Je ne sais plus qui a dit que ce film ne pourrait pas plaire à des femmes, or je pense que c'est le contraire, ... malheureusement. C'est presque un choc pour moi, je me rends compte que ce gros bourrin de Snyder est en réalité une petite nature aux fantasmes pré-pubères. Quelle déception !

"Sucker Punch" est tout sauf un film décomplexé. C'est au contraire un film totalement complexé, coincé, qui ne s'assume jamais et qui passe deux heures à se chercher un sens, une justification, un film de puceau maladif qui s'invente des raisons pour ne pas passer pour un débile auprès de ses potes.

2/6

(pour le début très Snyderien et pour le coup vraiment décomplexé et rigolo, loin de la fadeur de la suite. Et pour une des dernières scènes, disons, pour ne pas spoiler, celle où on ne voit pas son visage pendant un certain temps, assez inquiétante et malsaine.)

J'espère qu'il va se remettre avec "Superman", même si, malheureusement, je sens que la castration est en cours.

Marlo, c'est exactement ça, et bien plus encore, ça n'assume rien, les scènes d'actions c'est zéro tension à part de l'esbroufe moisie que t'as déjà vu ça 10 fois dans la jap'animation. Le film se voudrait moderne il a 10 ans de retard, n'apporte aucun regarde neuf, n'a rien à dire. C'est un film féministe ? Vraiment ? LOL, Sucker Punch est avilissant au possible pour ses héroïnes, en gros le seul choix que fait l'héroïne c'est son imaginaire qui permet de subir et de supporter tout le reste. La photo est jaune ou grise, la bande sonore n'en parlons pas, et Snyder n'a toujours pas compris l'utilité d'un ralenti, il en use tellement qu'il en fait une norme et donc ça n'a plus aucune valeur, ce type doit impérativement redéfinir son langage filmique, sinon Superman sent la cata à plein nez.

1/6

Moi je m'en tape un peu de savoir si c'est féministe ou pas, je reprocherai juste à Snyder les mêmes griefs qu'à 300: Je trouve ça hideux tout le temps, horreur de ce fond vert qui voudrait te faire croire que tout est possible alors que tu vois bien que rien n'est réel, que ce n'est que de la wiii en boîte, je trouve que toutes les héroïnes ont des charismes de harengs morts (de poupées gonflables serait plus approprié). La progression scénaristique est tellement mécanique qu'elle m'anéantit tout paluchage possible et comme je le disais au sujet de l'agence la semaine dernière, encore un film hollywoodien débile sur le libre arbitre, la figure du sauveur etc...
1/6

Partagé je suis.

Les plus
- une vraie proposition de cinéma. Le côté film dans le film dans le film fonctionne bien.
- Quelques scènes bien badass comme on dit ici, surtout la séquence steampunk.
- Voir des nanas sexy avec des katanas et des mitraillettes-godes c'est quand même divertissant.
- l'hommage à Brazil, au moins il a du goût.

Les moins
- la mécanique narrative est lassante, surtout que les chansons sont inégales.
- Pas très fan de la photo du film, comme d'ailleurs de tous les films de Snyder ce marronnasse-grisâtre.
- La voix-off qui nous prend pour des teubés de 12 ans.
- Une absence totale d'émotion. C'est mon gros problème avec les films de Snyder.

Le discours sur le féminisme, ça me fait penser à Charlie Angels. Je trouve ça agréable que les chiennes de garde soient des nanas super-sexy en jupes courtes...

3/6


sinon pour Cow Boy, Snyder raconte toujours la même histoire, la lutte d'une poignée d'individus contre un ennemi trop fort pour eux, avec un goût certain pour les armures en tout genre....

L'imagerie du manga, c'est aussi principalement un hommage à Brazil.

Partagé aussi, l'impression que Snyder maitrise trop les cascades numériques et pas assez les cascades scénaristiques. Ca commence idéalement (la longue séquence d'intro, quasiment sans dialogue, est exemplaire), dès que ça parle c'est tout de suite moins bon, les bastons manquent cruellement d'intensité dramatique (on a vite compris qu'on n'avait pas à se faire de souci pour les filles) et la structure enchevétrée peine à produire du sens - je veux dire, j'aime bien les films qui laissent libre cours à l'interprétation, mais là c'est un peu too much, on ne sait pas trop si Snyder a vraiment une idée derrière la tête sur ce thème de la représentation ou s'il se contente de démultiplier confusément les ficelles narratives comme autant d'écrans de fumée. Toutefois, comme le tout début, j'aime beaucoup la toute fin, ie les scènes incrustées dans le générique, sa normalité absolue qui m'a, moi, renvoyé une étrange impression de mon rôle de spectateur/voyeur sur le reste du film.

4/6 au bénéfice du doute

Ok, Zack et moi on est vraiment pas potes...
Ce film avait tout pour me plaire, c'était presque trop beau sur le papier. J'y ai cru, j'étais à fond. Je me suis déplacé au cinéma, ce qui m'arrive rarement, j'ai motivé mes collègues comme jamais...
Autant vous dire que le lendemain, les boutades ont fusé.

L'impression globale, en sortant de la salle était :"ok, le mec nous a pondu un putain de pot pourri pour geek, dans un scénario prétentieux qui fait pschitt".
Je réfléchis depuis 2 jours et non, je trouve quasiment rien d'intéressant, rien à retenir.
J'ai trouvé l'image "dégueulasse". Je n'ai pas su dire si c'était à cause de la salle ou le film en lui-même, mais j'ai trouvé ça dégoulinant et baveux. Le jeu sur les couleurs, le vert, le gris, des tons très sombres, ne m'a pas donné une impression de netteté flagrante, j'ai retrouvé cette impression dans un scénario qui s'est vu trop grand et qui est au final le plus fainéant que j'ai pu voir depuis longtemps.
Le scénario... Dès les premières minutes, en gros jacky que je suis, j'ai pensé à Inception. La comparaison se fracasse rapidement, très rapidement, jugement implacable: Inception ne prend pas son spectateur pour un golmon avec une voix off navrante, Inception bien que blablateur prend le temps de t'expliquer les choses et se soucie de la cohérence, Inception ne te balance pas une morale absolument crétine à la fin.
Oui, ce film c'est le bordel absolu. Je n'ai pas compris grand chose, je n'ai même pas envie de comprendre, c'est navrant. Le quota de mystère a ici explosé, c'est la goutte de nez qui fait dégouliner le mouchoir. On capte rien bordel !
Je passe sur l'aspect hyper balisé du film, tu vas chercher ta carte, puis ta clé, puis ton tempax, pour enchaîner tout aussi brièvement sur l'aspect hyper froid du truc.
C'est le niveau zero de l'empathie ce film. Pas une seconde j'ai pris en pitié ces gonzesses. C'était peut-être pas le but, certes, mais difficile de s'accrocher aux personnages/à l'histoire.
Je termine sur la musique, absolument vulgos, comme dans Watchmen d'ailleurs. Je comprends bien le ressort pratique qui permet de faire passer la fatuité de l'oeuvre, mais faut arrêter de nous prendre pour des adolescentes fan de Twilight, on les voit les grosses ficelles !

Bref, je retiendrai une ou deux scènes de fight et les meufs un peu bonnes.

Donc 1,5/6

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On a frôlé la fissure anale...

Ah parfait, ça m'évite de m'étaler. Tout pareil : c'est très laid. 1/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
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Comme quoi on en revient au sempiternel "y a pas de règle, ça dépend du film et du gars". Ce film, j'aurais préféré le découvrir chez moi, pouvoir baisser le son par moments, couper le film et le reprendre le lendemain, etc. Là, j'ai juste trouvé ça épuisant, assourdissant et super chiant. Je suis d'ailleurs parti à 30mn de la fin, à mon grand regret mais j'en pouvais vraiment plus.

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Assez d'accord avec ça.
Dans la réalité, elle baise avec les gardien de l'hôpital.
Dans le monde 1, elle se voit en pute (ses danses sont probablement des stripteases).
Dans le monde 2, elle se voit en pute et se défend.

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