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Choquée par la foi extatique et aveugle d'Hadewijch, une novice, la mère supérieure la met à la porte du couvent. Hadewijch redevient Céline, jeune parisienne et fille de diplomate. Sa passion amoureuse pour Dieu, sa rage et sa rencontre avec Yassine et Nassir l'entraînent, entre grâce et folie, sur des chemins dangereux.

De deux choses l'une: Ou le nouveau Dumont sort comme d'habitude dans l'anonymatle plus total et se fait éjecter de tout son circuit de salles, ou cet Hadewijch assez différent du reste de sa filmo risque de faire parler de lui par une provocation très borderline au seuil de l'islamophobie. Par ailleurs et sans doute grâce à la candeur de sa jeune comédienne qui tranche avec les analphabètes nordistes inexpressives de l'humanité et la vie de Jesus, Dumont s'aventurerait presque parfois dans la comédie. En tout cas c'est assez surprenant, toujours aussi fort et rêche, prenant à contre-courant ce qui pourrait se passer dans du Dumont typique, et la toute fin assez mystérieuse peut s'interpréter différemment selon ce qu'on y voit

5/6

Lol l'affiche. Mec qui se prend pour Dreyer.

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Putain j'avais complètement zappé sa sortie. Grosse attente, même si le sujet ultra casse gueule me fait peur.

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Très grosse attente également.

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CroqAnimement votre

aje souscris à ce que dit bob, affiche honteuse.
sinon le retour de jacky m'avait un peu refroidi, je dois dire...

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Il disait quoi ?

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précisément je sais plus, mais en gros que c'était une grosse arnaque, une auto-parodie grossière.

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Oui a priori y a une volonté comique par moment, j'avoue que ça m'intrigue (et me laisse perplexe) de voir ce cinéaste dans cet espace là. Enfin je verrai bien, en tous cas je ne pars pas en vendu, loin de là.

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Disons qu'il y a une confrontation entre le catholicisme bourge et l'islam de cité qui peut faire tiquer, que l'avant-fin est très borderline, que certaines choses peuvent tomber dans le cliché... Le film est facilement détestable.

Mais c'est quand même autrement moins pourri que le dernier Rivette

Peut-être le plus beau film de l’année (disons avec Tokyo Sonata).
Aérien et profondément terrien, ancré dans le réel et à la fois d’une poésie délicatement transcendante, le film parvient par sa construction, sa mise en scène et sa photographie à faire ressentir les paradoxe de la foi, de l’amour de Dieu. A la fois présent et absent, le film joue aussi sur les manques, sur ce qu’il ne montre pas pour faire avancer son personnage. D’élipses en mystères, le film impose son ambigüe beauté, et fait naître sur l’écran une actrice bouleversante. Céline en manque d’amour comme dit Yassine, cherche Dieu, cherche son corps à aimer, ne trouve pas, est-ce qu’il est dans les autres, en soi-même, ou bien dans la lutte comme pense Nassir ? Céline ne trouve pas, Céline erre.
Splendide et éternel.

6/6, La fin m’a presque fait chialer.

P.S: Quelques mots sur le travail de la photographie absolument incroyable, d’une subtilité et d’une richesse incroyable, elle est à la fois brumeuse et granuleuse avec des flous absolument sublimes (la mise au point est d’ailleurs globalement exceptionnelle). Elle participe beaucoup à la réussite du film et à sa sublimation.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Putain que j'ai envie, j'étais parti pour le voir cet aprem mais après le Bellocchio (que je suis allé voir pour attendre le Dumont) c'était pas possible. Allez, surement vendredi.

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Faudrait quand même qu'un jour je voie un film de ce mec.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je ne suis vraiment pas certain que ce soit "pour toi", mais tu peux toujours tenter le coup.

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C'est bien ce que je me dis. Heureusement qu'il me reste une certaine curiosité cinéphilique hein.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je pense qu'il a des chances de te plaire, enfin j'espère en tout cas.
Pour moi c'est la claque inattendue, je n'avais vu que Flandres que j'avais bien aimé mais sans plus.
En tout cas mois de Novembre énorme pour ma part, je classe 4 films dans mon top ten!

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