Forum de FilmDeCulte

Personne n'a vu ses films d'avant Sixième sens ?

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N'écoutez pas Film Freak

Nan... Le premier est introuvable je crois et l'autre... ben ouais faudrait peut-être essayer pour le principe.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Non, j'essaye de les chopper, mais sans succès.

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Oui tout à fait. Lui dans son premier degré earnest vachement sincère et touchant, elle limite dans un rôle de comédie indépendante.



Le film aurait presque mieux fait de rester intitulé THE GREEN EFFECT... Au moins ça te fait pas miroiter un truc inexpliqué qui trouve une explication reloue... mais plutôt ça annonce la couleur et ça aurait peut-être amoindri l'incongruité du synopsis une fois qu'on le découvre.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai l'impression que oui, vite fait, non ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Moi je dirais que non, il y a la discussion dans le train au téléphone mais on entend que Zooey je crois !

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CroqAnimement votre

Les thèmes sont forcement fouillés et oui je préfères un film au scénario suggéré qu'un film au scénario explicite mais ça c'est personnel et là il est très suggéré.

La seul chose qui m'embête dans le film c'est la fin.

Il y a pas que les scènes de mort qui sont impressionnante,

Et le personnage de Zoey est "juste"

Ça m'énerve j'arrive pas bien à en parler...

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Why there is so much trouble in this world?

Faut savoir, il est suggéré ou explicite?

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j'ai voulu marqué suggéré désolé. merci de l'avoir vu, déjà que je suis pas forcement cohérent si en plus je marque des conneries on va pas s'en sortir lol.

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Why there is so much trouble in this world?

T'as peur qu'on te pendes si t'écris des conneries? T'as raison!

Je suis fatigué c'est pas possible... entre ça et plus haut, et sur le sujet du top depardon, quand je disais sape alors que ça n'a strictement rien à voir je crois que je ferais mieux de me taire...

Je sors tiens!

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Why there is so much trouble in this world?

Au rayon des "vendus": Chronic'art.

http://www.chronicart.com/cinema/chronique.php?id=10983

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Moins de signes pour plus de flou (il faut voir Wahlberg, en pleine action, se démener pour trouver une parade scientifique au problème), voilà la zone de mouvance et d'illisibilité maximale où semble désormais se poster le cinéma de Shyamalan.

Putain je l'aime ce Vincent, et je suis pas le seul à trouver ce film grand, ça fait plaisir.

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Why there is so much trouble in this world?

J'ai pensé pareil, mais plus par perversité pour voir si les versions italiennes, japonaises ou mexicaines auraient été si mauvaises.

Je n'attends plus les Shyamalan depuis The Village, qui m'avait énervée et déçue (mais j'ai envie de le revoir).

Et là bizarrement j'aime beaucoup et plus j'y pense et plus j'aime.

J'adore la tension qu'il y a, dans tout le film, entre l'anodin et l'extraordinaire. Tout se joue sur le fil entre les deux et c'est un endroit tellement inhabituel que c'est un peu déstabilisant mais finalement fascinant.
Les personnages sont anodins. Le format du film est anodin. Les couleurs sont anodines. Et au fur et à mesure, le film va s'attacher à des choses, à des personnages, sans jamais les charger d'un "sens", en les abandonnant les uns après les autres. A l'image de tous ces personnages qu'on commence à suivre pour ensuite les quitter sans leur avoir dit au revoir, sans avoir compris leur intérêt. Ou comme cette plante inquiétante dans un salon qui s'avèrera être complètement vide de sens. Rien ne trouve son accomplissement, rien ne se révèle. Avec en refrain cette phrase répétée deux fois, selon laquelle il y a tout simplement des choses qui ne peuvent pas s'expliquer. La phrase qui peut être sortie à la fois par quelqu'un de débile et par quelqu'un de tout à fait profond.
Pour autant, jamais de nihilisme. Face à cette absurdité, il y a toujours des choses qui subsistent, le couple, par exemple. La vie. Mais il y a ce regard désespéré derrière, qui dit : oui, il y a la vie, et c'est important. Mais ça ne change rien. On est quasiment dans l'antithèse exacte de Signs... Mais, toujours, cette sensation de distance inévitable avec le réel. Is this really happening ? Le réel est toujours perçu à travers des intermédiaires (vidéos, télé, radio) ou uniquement considéré comme chose "à interpréter". Sauf qu'ici, contrairement à Signs, la phase d'interprétation ne fonctionne plus.

Je serais davantage pour condamner le passage chez la vioque, qui met en œuvre le péché mignon de Shyamalan, ce qui m'agace chez lui, à savoir : la flippe formelle et gratuite.
Mais il y a ce moment très joli où, à table, Walhberg lève la main timidement, et Zooey sourit. Pur moment de grâce.

Bon je suis encore en plein dedans, je ne vais pas continuer à vous déverser mon flot de pensées, mais je trouve ce film vraiment atypique, dans cette manière unique de partir d'une angoisse, d'une paranoia, d'un désespoir, et de ne parler que de ça. Avec, comme bilan, une impuissance infinie.