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MessagePosté: 08 Aoû 2024, 09:49 
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Robot in Disguise
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Cooper accompagne sa fille à un concert d'une célèbre chanteuse. Aux abords de la salle, il remarque une présence policière disproportionnée.

(oui le syno est de moi parce que faut pas déconner, SPOILERS pour ceux qui n'ont rien lu ou vu)

En lieu et place de ses classiques fantastiques/épouvante/creepy, c'est sympa de voir Shyamalan se frotter à un genre davantage thriller, presque à la lisière (de la promesse) du film d'action. Adopter le point de vue du tueur en série nous offre un bon vieux "get ready to root for the bad guy" qui fait plaisir. J'avais presque l'impression de voir les 5 minutes "Bill Clay" de DIE HARD mais étirées sur 1h et racontées du point de vue de Hans Gruber. Cool.

La mise en image de Shyamalan garde une certaine tenue, avec quelques partis-pris forts (ses champ-contrechamp sans amorce, certains axes de caméra carrés, mornes et assumés...), mais lorsqu'elle s'applique à un genre plutôt rythmé, plutôt que faire eery ça fait surtout plan-plan. Bilan mitigé donc, même si le mec n'arrêtera jamais de me stimuler, je crois que malgré ses errements il a du crédit à mes yeux pour le restant de sa carrière.

J'apprécie les films théoriques avec des situations éloquentes, mais ici je trouve que la mise en place est quand même par trop farfelue, exagérée, et rendue à trop d'égards incrédible. Ce déploiement disproportionné de mecs du SWAT, cette histoire de mot de passe, et surtout cette invraisemblable profileuse anglaise qui donne des ordres aux mecs en armes, le tout dans des messages radio d'une limpidité abusive (alors que dans la vraie vie ce serait des *crrr* ten-four, white male, six foot t*crrr* --ock all exit*crrr*). D'ailleurs c'est la même actrice qui joue la mère de Cooper dans les visions, non ? Et puis ne parlons pas de ce téléphone télécommande-Schrödinger et d'une foule d'autres moments à la lisière du eye roll. Bref c'est juste too much, le petit DIE HARD-like cède la place à un scénar pataud et alambiqué.

A la limite j'ai apprécié que le film se délocalise ailleurs pour le dernier tiers, mais malgré quelques scènes lourdes de sous-entendus, j'ai pas trouvé ça particulièrement brillant ou malin dans le suspense. Par contre j'ai bien aimé les accents comiques et goofy de Josh Hartnett.

Et sinon, le film pue quand même pas mal l'écrin pour la fille de Shyamalan, à mon goût un peu trop PARRAIN III school of casting (d'ailleurs pourquoi elle s'appelle Saleka NIGHT Shymalan, alors que Night c'est un des "prénoms" de son père ? C'est comme si ma fille s'appelait Saleka Adrien Engle).

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 08 Aoû 2024, 09:55 
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Citation:
Et puis ne parlons pas de ce téléphone télécommande-Schrödinger


J'avais totalement oublié ce détail, oui. Ce téléphone auquel la chanteuse accède donc facilement, après l'avoir piqué pour aller aux toilettes !

Citation:
et d'une foule d'autres moments à la lisière du eye roll. Bref c'est juste too much, le petit DIE HARD-like cède la place à un scénar pataud et alambiqué.


Même le coup sympa de la fritteuse est trop gros. Le mec est passé en cuisine, avec deux grosses bouteilles qu'il plonge dans l'huile, et personne ne capte ???

Citation:
Par contre j'ai bien aimé les accents comiques et goofy de Josh Hartnett.


Malheureusement vu en VF, c'était atroce.

Citation:
Et sinon, le film pue quand même pas mal l'écrin pour la fille de Shyamalan


J'ai appris que c'était une vraie chanteuse... Ce qu'elle chante dans le film est totalement merdique (à aucun moment on ne peut croire à une star), et elle a trop la gueule d'Alita.

Bref, j'ai trouvé ça véritablement à chier, limite son pire film.

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MessagePosté: 08 Aoû 2024, 23:12 
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Respect à Shyamalan. Difficile de faire plus nul.
Hartnett est excellent par contre.

Bon, on connaissait le choix de Shyamalan d'évacuer d'emblée toute forme de suspense sur le personnage d'Hartnett, ça donne une première partie curieuse, curieusement vidée d'enjeu. Le personnage ne cesse de quitter sa fille pour s'enquérir du dispositif policier qui a été mis en place. Ce n'est pas non plus désagréable, d'autant que, contrairement à Cosmo, je trouve la recréation du concert et de la pop star convaincantes. C'est quand même très WTF, avec en effet cette profileuse anglaise, ce prep talk au milieu duquel Harnett s'aventure, la vision de la mère qu'on ne comprendra qu'à la fin, la manière de faire se rencontrer la pop star et la fille.
Et c'est là que ça part en sucettes. Shyamalan rate son premier twist : sa fille n'est pas une bonne actrice. Tant que sa fille restait au second plan, ça marchait plus ou moins bien, mais dès qu'elle prend de l'importance, c'est le syndrome Parrain III* all over again. L'écriture s'enfonce elle dans des abîmes de médiocrité, avec un peu de la psychologie de bazar qui n'avait pas été si ratée dans Split.

*D'ailleurs Shyamalan nous a toujours cassé les burnes avec ses enfants et maintenant qu'ils ont atteint un âge qui lui a permis de retourner à des sujets un peu plus adultes, il les fait jouer dans ses films...


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MessagePosté: 26 Aoû 2024, 19:49 
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un jour chez mickey, on sortait d'une attraction et le père d'un petit garçon lui demandait, gentiment : "alors ? ça t'a plu ?" ce qui à quoi le petit bonhomme a repondu de manière tonitruante : "non ! c'était nul de chez nul !". ça nous est resté, et j'y ai pensé très fort en sortant.

c'était d'ailleurs un peu choquant à quel point c'était nul, parce que bon on a eu quelques variations de pas terrible, de raté, de pfoulala, mais là c'est vraiment : nul.

tout m'a agacé dès le début. parce que j'ai fait environ 1 million de concerts pop dans ma vie, à bercy les vigiles m'appellent par mon prénom, donc je trouvais ça fondamentalement plutôt marrant un film qui se situe dans ce cadre là. j'ai souvent été amusé / touché / compatissant devant les parents contraints d'emmener leurs ados à ces trucs (le plus iconique étant évidemment la marée humaine de parents solitaires poireautant avec leur portable devant le stade de france pour le concert des one direction), dont d'imaginer m. night dans cette situation, se sentir "trapped" et imaginer l'histoire pendant le concert pour tromper l'ennui, c'était sympa.
sauf que quand on connait bien quelque chose, les petites "erreurs" agacent ou heurtent le cerveau. donc les concerts pop y a toute une intro mais pas la chanteuse qui dit juste "welcome". le numéro d'ouverture y a une intro vidéo / lumière et tout et c'est pas juste la chanteuse qui débarque comme ça. et c'est une chanson avec un mood particulier. et dans un gros concert pop de star, c'est pas cette petite scène digne d'un zenith avec la fille et ses 5 danseurs. et avec ces chansons dramatiquement nulles. j'ai pensé à vox lux, où natalie portman jouait une simili lady gaga, et c'était un peu off parce qu'ils avaient pas de sous mais le mec avait clairement regardé des concerts pop et avait bien noté et appris - et ils avaient acheté des chansons à sia, des chansons c-list mais qui du coup ressemblaient à des vraies chansons pop un peu nullasses, et le tube de l'artiste était bien une chanson forte.
et à côté, il n'y a pas 372 383 personnes qui se baladent dans les couloirs pendant les concerts, les toilettes hommes sont perpétuellement désertes (sauf quand il y a des gayz mais là y en a pas), il n'y a pas d'entracte pendant les concerts pop. et puis tout le traitement de la fille après est absurde, il y a tout un entourage, personne ne fait d'interviews radios 10 minutes après le concert...
les gens qui montent sur scène y en a dans plein de concerts mais ils sont choisis bien avant le début...

puis des trucs débiles, si elle est en tournée elle ne "retourne pas à la", elle va dans la ville suivante.

des détails, hein, des trucs débiles, mais qui sont agaçants quand tu connais parce que ça change rien de se renseigner et bien faire les choses et organiser ton récit autour d'un truc précis.
mais au final, ce que je pensais être un détail au début est très profondément l'identité du film : du n'importe quoi achevé, un balek général pour toute sorte de vraisemblance, de logique. un monde et une rationalité parallèle, où l'on est même plus dans le movie-verse, on n'est plus dans le suspension of disbelief, absolument rien n'a de sens et rien ne va. au début je pensais à dark knight rises, puis j'ai fini par penser à donald trump, il faut quand même avoir vraiment confiance en soi et être profondément sans foi ni loi pour à ce point dire et faire n'importe quoi en regardant dans les yeux ton interlocuteur et en pensant / sachant que ça va passer, de toute façon ils peuvent pas répondre. mais vraiment ça m'a heurté le cerveau.

si on rajoute à ça l'aspect woody allen désormais profondément ancré - "j'ai un pitch de 19 mots et je tire dessus sans trop me fouler pour écrire en 6 semaines maximum -, et cette mise en scène banale, plan plan, chiante, pas inspirée, avec ce plan unique insupportable sur le concert pop, j'ai fini par avoir la voix de daniel balavoine hurlant "j'vais tout casseeeeeer !!!" tellement ça m'a heurté et énervé.

et puis sa fille castée (tête très bizarre d'ailleurs, j'avais pas compris que c'était elle je pensais que c'était une référence à ariana grande qui est totalement refaite et en plastique depuis ses 24 ans mais non du coup...) pendant que son autre fille réalise son premier film à 23 ans non mais au secouuuuuuuuuuuuuuuuurs.


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MessagePosté: 26 Aoû 2024, 20:41 
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FingersCrossed a écrit:
un jour chez mickey, on sortait d'une attraction et le père d'un petit garçon lui demandait, gentiment : "alors ? ça t'a plu ?" ce qui à quoi le petit bonhomme a repondu de manière tonitruante : "non ! c'était nul de chez nul !". ça nous est resté, et j'y ai pensé très fort en sortant.

Il m’est arrivé la même chose aujourd’hui au Christine avec une vieille qui a dit tout haut à la fin de L’Éclipse : « J’ai détesté ! »

Ferme ta gueule !


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MessagePosté: 27 Aoû 2024, 08:30 
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Faut être honnête, les chansons qu'on entend dans le film sont pas si mal dans le genre générique (j'irai pas jusqu'à m'infliger l'album de la fille de Shyamalan sorti l'an dernier).


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MessagePosté: 27 Aoû 2024, 09:06 
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Je ne sais pas si c'est parce que j'arrive après un torrent de hype négative (majoritairement en France cela dit) ou si j'étais particulièrement bien luné mais...à ma grande surprise, j'ai bien aimé. C'est même le Shymalan le plus satisfaisant depuis 15 ans.

Il faut dire que, depuis The Visit, je regrette l'orientation de plus en plus vulgos du cinéma de Shyamalan. Qu'on aime ou pas, je préférais nettement ses films qui se prenaient giga au sérieux, aussi fragiles puissent-ils être, à ses high concept souvent gâché par une exécution à la limite du film d'exploitation. Cela étant dit, son précédent, Knock At The Cabin, était peut-être ce qu'il avait signé de plus proche de ses premiers films et c'était également un retour à ses pires travers concernant la foi et pas loin d'être celui de ses films que j'aime le moins.

Bizarrement, le fait que Trap aille à 4600% dans la série B over the top où tout est presque assumé comme trop gros (le postulat même est improbable, l'employé de stand qui balance tout), tout est surjoué (la daronne de l'ancienne copine, la profileuse), m'a franchement amusé... jusqu'à un dernier tiers qui tire trop sur la corde.

Un film, c'est un pacte avec le spectateur et le pacte établi par Trap dès le début est de vibrer à une fréquence très haute, à la limite du surréaliste, mais ça reste un exercice d'équilibriste et je trouve que là où il est original de suivre non pas John McClane (en vrai, j'ai surtout pensé à Mort subite aka "Die Hard durant un match de hockey" avec Van Damme) mais un Norman Bates sociopathique prêt à sacrifier/exploiter toute meuf random pour s'en sortir (même si tout lui est quand même très facile), je suis de moins en moins convaincu par une tournure des événements où semblablement tout le monde redouble d'ingéniosité.
La pop star pleine d'idées et de ressources, la femme qui ne perd pas son sang froid...

Je ne vais pas mentir, j'étais sur le bord de mon fauteuil à me demander où ça pouvait aller mais le film change un peu trop de braquet, de point de vue, de cible, sur la fin, pour rester à-propos. Globalement, le film n'est jamais aussi bon que lorsqu'il respecte son parti-pris initial, ce huis-clos foufou doublé d'une allégorie sur la paternité (d'une jeune fille surtout). Quiconque a déjà accompagné son enfant à ce genre de spectacle sait comme on fait tout pour s'échapper!

D'ailleurs, il est évident que c'est au coeur de la diégèse mais également de l'exégèse du film. Cette fois, Shyamelon ne se donne plus le rôle d'un prophète comme La Jeune fille de l'eau mais construit tout le film autour de sa propre fille comme idole des jeunes prêchant le pardon.
Et sauvant la dernière victime.
Un film plus rigoureux aurait gardé l'unité de lieu et approfondi le propos sur la parentalité et la capacité à conjuguer ses deux vies...mais ce Shyamalan-là est mort au profit d'un stakhanoviste un peu trop décomplexé. Au moins, cette fois, comme Josh Hartnett en cabot, il m'a un peu fait rigoler.

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MessagePosté: 28 Aoû 2024, 10:19 
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Rarement vu un film se ficher autant de la vraisemblance. C'est hallucinant à ce point là, il y a pas deux minutes sans qu'un élément de scénar totalement random ne te fasse rouler des yeux devant la grossiereté et surtout la facilité de l'écriture. J'ai vraiment l'impression qu'à chaque fois qu'on est face à une difficulté pour le personnage, Shyamalan opte pour le choix le plus évident et le moins crédible possible. Ca en devient franchement comique tant la vraisemblance est bafouée à chaque moment. Je vais pas m'amuser à tous les lister mais il y a vraiment un côté jemenfoutiste qui devient fascinant tant je n'avais pas le temps d'être halluciné par le n'importe quoi généralisé du film qu'il me rebalançait des trucs encore plus énormes. Alors ça donne au film un côté extrêmemnt léger qui va bien avec son ton un peu adolescent, cette histoire de tueur en série sans meurtre, sans victime avec un personnage principal plutôt sympathique (et Hartnett m'a agréablement surpris). Le film se suit sans déplaisir parce que d'une certaine manière il est original (même si le high concept n'est pas vraiment respécté avec ce troisième acte vulgos en diable), cependant c'est vraiment un Shyamalan récréatif faiblard. Bon et no comment sur sa fille qui joue la popstar, j'ai pas du tout accroché. J'ai passé le film à me dire que ce qui aurait donné au film une autre aura, aurait été d'avoir une vraie popstar dans le film. Il y a une question morale intéressant dans le film à suivre un personnage négatif en voulant plus ou moins qu'il s'en sorte mais ça reste trop léger pour vraiment devenir perturbant.

Bref, j'ai pas détésté mais on est de plus en plus loin de The Village ou Incassable (et cette fin qui tease une suite...).

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MessagePosté: 28 Aoû 2024, 10:32 
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Y a deux points notamment qui m'ont surpris :
- A un moment, la caméra insiste sur la chanteuse qui utilise une espèce de ventoline, et il me semble que ce point ne revient plus dans le film.
- J'en peux plus des films à ce point je-m'en-foutisme sur l'utilisation du téléphone. La scène dans la sdb, c'est pas possible (sans même parler de la façon dont elle pique le téléphone).

Bref, à mes yeux le pire M.

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MessagePosté: 28 Aoû 2024, 10:44 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Oui en effet la ventoline aucun interêt.

Moi j'ai limite pouffé de rire sur le coup de la limousine, entourée de 50 personnes et le mec arrive à en sortir sans que personne ne s'en aperçoive... Il est passé à travers la portière ?

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 28 Aoû 2024, 10:46 
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Paradoxalement, vos avis négatifs donnent envie de le voir.


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MessagePosté: 31 Aoû 2024, 19:14 
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Bien aimé aussi, même si c'est n'importe quoi. La première moitié (presque une heure), c'est 85% de Hartnett qui kiffe avec sa fille ou fait semblant de kiffer avec sa fille. Les 15% restants il fait du repérage et de l'infiltration.

Hartnett porte le truc, sinon. Comme Costner dans Mr. Brooks, qui devait donner lieu à une suite en son temps.

Pour avoir revu Phénomènes dernièrement, et n'avoir pas tenu plus de dix minutes devant Split avant d'arrêter, j'ai trouvé que ça passait, là.

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MessagePosté: 01 Sep 2024, 22:17 
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De loin son plus faible avec Glass.

Dommage car l'idée était intéressante et Hartnett est bon. Mais il se passe rien, tout est vu et prévisible à l'avance, ou est passée sa maestria visuelle ?


Dernière édition par Mr Degryse le 01 Sep 2024, 22:38, édité 1 fois.

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MessagePosté: 01 Sep 2024, 22:25 
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Mr Degryse a écrit:
ou est passé sa maestria visuelle ?

Ah ça, c’est une bonne question…


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MessagePosté: 05 Sep 2024, 21:50 
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Oulah... C'est vraiment bien bien nul.

Film Freak a écrit:
Un film, c'est un pacte avec le spectateur et le pacte établi par Trap dès le début est de vibrer à une fréquence très haute, à la limite du surréaliste


Je ne contracte pas.

Art Core a écrit:
Je vais pas m'amuser à tous les lister mais il y a vraiment un côté jemenfoutiste qui devient fascinant tant je n'avais pas le temps d'être halluciné par le n'importe quoi généralisé du film qu'il me rebalançait des trucs encore plus énormes


On va pas tout lister mais on pourrait élire le moment le plus :roll:

Pour moi c'est quand il s'apprête à tirer la sonnette d'alarme pour créer un mouvement de panique et que pile à ce moment là... la profileuse annonce à tout le monde au talkie walkie qu'il va le faire et que tout le monde doit être prêt pour ça. Ouf, c'était moins une.

Le pire dans tout ça c'est que c'est globalement moche et mal écrit. Mention spéciale aux scènes avec la mère des ennemies de Riley qui déjà sont assez lourdes... Mais en plus ne servent à rien !

1/6 (je sais pas tellement ce que je sauve en vrai)


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