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Pis Xersès...

C'est pas non plus une représentation historique des spartiates, donc qu'ils aient ou non la musculature adéquate, c'est un détail franchement non?

ouai c'est un détail, mais j'avoue que là c'était au-delà de mes forces. J'ai étudié la civilisation spartiate en cours, alors ça m'a refroidi...

En même temps, si tu y accordes autant d'içmportance, c'est pas tellement la fidélité de la musculature qui importe mais plutôt la teneur exacte de l'Agogé par exemple, qui incluait des rapports pédérastes là où les spartiates du film s'amusent à qualifier les athéniens de "boy lovers" (alors qu'ils avaient les mêmes pratiques).

Les scènes d'action sont hallucinantes, mais l'histoire est mal gérée.

Oscar du plus "pfff mais tais-toi".

J'adore Hollande.

Je trouve que le film marche bien, voire très bien, quand il joue la pure carte du visuel pour le visuel, pur plaisir graphique galvanisé par la violence toute sauvage à base de jambes tranchées et de murs de morts, de monstres gorgoniques et d'éléphants affaissés. Il y a un côté dénudé de toute psychologie qui tourne presque à l'exercice de style et qui me plait bien.

Je trouve que le film marche moins sur le côté sur-héroïsation de ses personnages. Cette espèce d'équilibre entre l'aspect surpédé de l'imagerie des centurions dopés aux hormones, culte des corps luisants et épilés, leur amitié virile et leur combat contre l'autre grande folle de Santoro, et le traitement ultra geek, pour le coup asexué, imposant la stature de ses héros à coups de GROAR de Gerard et de hou ha Cantona assez ridicules de ses compagnons, avec l'impression que le réal a 12 ans. La dernière demi heure, qui laisse plus de place aux persos, aux dialogues, à une tentative d'émotion, flanche franchement et j'en ai ma claque des gladiateurs dans les champs de blé avec la nana qui attend sur fond de 12e fille cachée de Lisa Gerrard poussant ses moshé-mosha liturgiques à synthé.