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MessagePosté: 13 Juin 2008, 15:14 
meriadeck a écrit:
AMHA.

C'est quoi, ça?


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MessagePosté: 13 Juin 2008, 15:15 
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A Mon Humble Avis.

MDR.

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MessagePosté: 13 Juin 2008, 15:16 
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lol tu m'as fais rire.

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Why there is so much trouble in this world?


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MessagePosté: 13 Juin 2008, 15:17 
jiko a écrit:
A Mon Humble Avis.
MDR.

TF.


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MessagePosté: 13 Juin 2008, 15:56 
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Matou miteux
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Art Core a écrit:
(c'est quoi cet acteur de merde d'ailleurs)


C'est le gars qui jouait Horace dans Dr Quinn, le télégraphe un peu teubé qui levait Myra la teupu (il est dans Le Village aussi). Sinon, son côté cliché spécialiste du jardiland ne m'a pas gêné vu qu'il est simplement utilisé comme un personnage comique
(et d'ailleurs on l'abandonne assez rapidement).

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 13 Juin 2008, 16:07 
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Matou miteux
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Sans faire le donneur de bons points (parce que c'est chiant les donneurs de bons points) j'aime beaucoup le message de Stella, et pas seulement parce qu'elle est contente.

Sinon, au sujet des morts

J'aime beaucoup le plan des morts dans le vide, j'aime bien le côté baroque venteux de la vieille folle qui se cogne contre le mur puis les fenêtre, mais j'aime surtout la construction simple et efficace de Leguizamo qui parle à la meuf, le plan sur la minuscule déchirure dans la capote, et cash la bagnole dans l'arbre avec les gens qui volent *sans gens qui volent j'aurais mis mon jugement en suspens*). A la limite je suis moins dedans sur le travelling flingue ou la tondeuse, je trouve ça fun mais moins classieux que celles-là.


Et sinon pif pouf
http://www.filmdeculte.com/cinema/actualite/Phenomenes-7515.html

Image

LA MENACE FANTÔME

Contrairement à sa décriée Jeune fille de l’eau qui prenait le temps de tourner les pages de son histoire à dormir debout, comptant ferme sur le saut de foi et l’implication de sa petite communauté dans un récit à l’issue proprement merveilleuse, Phénomènes s’aventure dès les premiers instants sur la scène de l’intangible. Comme toujours chez Shyamalan, l’essentiel est invisible à l’œil nu, une des clefs du fantastique chez le jeune réalisateur. Fantômes insaisissables et qu’on ne peut distinguer, foi égarée quelque part en soi, aveugle perdue mais pourtant éclairée dans un monde d’illusions, le fantastique est question de réconciliation, de combat contre la peur et contre soi-même, improbable face-à-face qui trouvait une bouleversante apothéose dans la fin en pleurs de ladite Jeune fille. Dans Phénomènes encore plus qu’ailleurs, la menace est imperceptible, légère comme un souffle mais implacable pourtant – on peut bien accumuler les scènes chocs à l’écran, pendus flottants aux arbres, suicidaires marchant dans le vide, on peut bien s’enfermer à double tour dans une voiture lancée à tombeaux ouverts, le danger n’est parfois qu’une fente dans une toile, un rai de lumière qui ébranle les certitudes d’un monde qui a oublié le surnaturel. Ou qui a préféré l’oublier. Le prof de SVT, figure classique du scientifique repoussé dans le retranchement de ses convictions, l’évoque dès le début avec ses élèves : la solution rationnelle existe, mais c’est aussi la seule sécurité qu’on a. En découle la lutte absurde qui sous-tend souvent les longs métrages du cinéaste, équilibrisme grotesque qui forçait hier une famille à se faire des chapeaux en alu pour faire fuir le démon dans Signes, courses dans le vide aujourd’hui ou les foules se débinent à travers champs pour échapper à une brise ou une brindille.

HOME SWEET HOME

Le Village apportait une réponse ambiguë à une angoisse urbaine, reconstruction d’un idéal, communauté pure et originelle des Pilgrim Fathers, pourtant fondée sur le mensonge, la manipulation et le fanatisme qui va même jusqu’à laisser mourir les siens. Face à la réalité qui effraie, quartiers gagnés par la violence dans Le Village, ou face à la menace supposée terroriste ou toxique dans Phénomènes, la solution des populations reste le retranchement, l’individualisme, une fuite du monde tel qu’il est. Cette volonté de repli sur soi est reprise ici, mais le constat est tout aussi cinglant. On évoque l’idée de s’isoler de tout, de quitter la terrifiante métropole… lorsqu’on arrive dans une maison témoin où tout n’est que toc. On trouve un havre de paix dans une bâtisse d’un autre âge, celle dont rêvent les habitants du Village, rassurante, comme si celle-ci n’avait pas encore été salie par un monde perverti où même les plantes veulent leur revanche. Las, le paradis est la bicoque d’une folle, comme échappée de L’Exorciste dit-on, et l’enfermement salvateur n’est qu’une chimère, enfer de l’ignorance pavé de bonnes intentions. Dans les deux films, et ce n’est pas un hasard, Shyamalan utilise un décor archétypal, enraciné dans les fondations du pays et de ses souvenirs indistincts : village d’une communauté nouvelle qui a fui l’Europe et ses spectres, cabane d’esclaves en refuge de la répression, et où l’on n’est plus relié au monde que par un tuyau (ou isolé par une simple cloison). Dans un cas comme dans l’autre, le salut est au-delà des murs, face aux bois malveillants et peut-être un peu dans les cœurs forcés de se retrouver.

LE GRAND PARDON

Qu’on ne s’y méprenne pas : si Phénomènes a tout des thèmes du cinéaste et de son style, il marche un peu comme une réaction à La Jeune fille de l’eau ou aux critiques qui ont pu jouer au paintball avec lui le long de sa filmographie, ceux qu’il a offerts au loup dans son précédent film mais qui sont toujours bien vivants. Phénomènes est plus modeste, plus simple (simpliste ?), parfois même plus maladroit. Car c’est un spectacle un rien désuet qui est ici offert, hommage au B d’antan jusque son épilogue tarte à la crème, pas ce que le film fait de mieux mais qui l’installe dans sa volonté ludique, plus légère, avec un humour plus présent et un Wahlberg qui finit par parler aux plantes (en plastique), où le couple central est mû par des rouages plus dépouillés, ces adultes encore un peu enfants qui n’ont pas le souffle tragique des amoureux du Village. Mais la modestie n’empêche pas l’élégance, les larmes filmées au loin lorsque la fillette tombe dans les bras de son père de substitution, l’humilité n’empêche pas de vrais moments de cinéma, des pluies de morts du début à la maisonnette transpercée d’air plus tard. Bousculé ou célébré, M. Night Shyamalan taille sa route avec égale souveraineté, genre porté aux nues ou B soigné avec la plus grande considération (un peu à la façon, plus tôt dans l’année, de The Mist de Frank Darabont), et de là à dire qu’il est vraiment phénoménal…

5/6

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Dernière édition par Blissfully le 13 Juin 2008, 16:36, édité 1 fois.

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MessagePosté: 13 Juin 2008, 16:20 
Sans faire non plus le donneur de bons points, j'aime beaucoup ta critique.


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MessagePosté: 13 Juin 2008, 17:08 
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Art Core a écrit:
tu as une montagne de dialogues tous plus ineptes les uns que les autres (première scène de classe, dialogue entre Wahlberg et le petit gamin noir qui lui fait une leçon de moral, le coup de la pharmacienne et du tiramisu, la scène à la gare etc...)


Donc tu n'aimes pas l'humour et le décalage du film?

Moi j'aime bien ce paradoxe. Comme dans signes quand ils mettent les chapeau en aluminium, il y a un effet comique immédiat mais qui cache un truc sous-entendu qui revient plus loin et qui n'a rien de comique. Dans Incassable, la scène des altères aussi, par exemple. J'ai pas mal d'exemples.

La scène de la plante verte est géniale parce que drôle et en même temps, tu as cette plante verte qui remue légèrement, et tu as cette mort invisible qui est partout, imperceptible...


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MessagePosté: 13 Juin 2008, 18:24 
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Oui je n'y ai pas du tout été sensible. Parceque pour moi c'était des tentatives d'humour totalement ratées ou tout simplement de l'humour involontaire... Je sais pas je crois que le film est sur un équilibre assez précaire en permanene entre tentative de divertissement avec ses bons mots, ses péripeties, ce côté éminement gamin des personnages et ce sérieux et cette morbidité et que dans l'interconnection entre ces deux entités quelque chose a foiré.
Enfin ce n'est que mon avis.

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MessagePosté: 13 Juin 2008, 19:19 
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Art Core a écrit:
Oui je n'y ai pas du tout été sensible. Parceque pour moi c'était des tentatives d'humour totalement ratées ou tout simplement de l'humour involontaire... Je sais pas je crois que le film est sur un équilibre assez précaire en permanene entre tentative de divertissement avec ses bons mots, ses péripeties, ce côté éminement gamin des personnages et ce sérieux et cette morbidité et que dans l'interconnection entre ces deux entités quelque chose a foiré.
Enfin ce n'est que mon avis.
comme pour l'anecdote du mari sur son aventure avec la pharmacienne. j'ai pas comprisc e quelle fait là ni pourquoi en plus elle est fausse, ni pourquoi elle est contente que cela soit ainsi, et ça n'a rien a faire dans un film de ce genre :/ pour la dédounaner de sa culpabilité... j'en ai vu des couples sur le point de se briser au cinéma, celui de ce film est le moins crédible dans sa manière de se rabibocher, le plus mal écrit, et le happy end final j'ai trouvé consensuel et cliché :/. tout sonne faux. par contre je trouve que Zoe joue très bien la femme enfant, elle le physique pour ça mais ça fonctionne pas du tout avec Mark, dans la salle de lcasse j'avais presque pitié pour lui tellemennt c'est pas crédible, du moins quand c'est joué par lui. un John Cusack oui pourquoi pas, mais pas lui. Pareil sa scène "donnez moi une seconde.." ça fonctionne pas sur moi même si j'aime bien qu'on entende juste les détonations sans rien montrer.


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MessagePosté: 13 Juin 2008, 19:23 
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Oui je suis tout à fait d'accord avec toi c'est très mal fait. L'anecdote de la pharmacienne c'est juste What the fuck ?, ce n'est ni drôle, ni touchant, ni rien, juste raté je pense. Alors que ce même Shyamalan écrit une histoire d'amour absolument sublimissime dans The Village, un tel écart me sidère je dois dire.

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MessagePosté: 13 Juin 2008, 19:43 
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un autre truc me revient c'est le soucis que ce scénar est écrit limite avec un manuel du scénario: là c'est "on dit un truc, un détail mais c'est pas par hasard ça va etre réutiliser ensuite". exemple: la cabane au fond du jardin, quand la vieille dit "on entend comme si on était à côté", de suite j'ai compris que ça allait etre réutilisé ensuite, et quand Mark se reveille et entend des voix, j'ai compris de suite. Aucune surprise. :(


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MessagePosté: 13 Juin 2008, 19:57 
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Art Core a écrit:
Oui je suis tout à fait d'accord avec toi c'est très mal fait. L'anecdote de la pharmacienne c'est juste What the fuck ?, ce n'est ni drôle, ni touchant, ni rien, juste raté je pense. Alors que ce même Shyamalan écrit une histoire d'amour absolument sublimissime dans The Village, un tel écart me sidère je dois dire.


Il a éliminé l'aspect mélo là quand même, le coup de la pharmacienne ça m'a fait rire et je l'ai vraiment ressenti comme quelque chose de voulu tellement il avait appuyé sur l'aspect enfantin des personnages dès le départ. Je pense pas que ce soit raté.

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MessagePosté: 13 Juin 2008, 20:09 
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the black addiction a écrit:
Art Core a écrit:
Oui je suis tout à fait d'accord avec toi c'est très mal fait. L'anecdote de la pharmacienne c'est juste What the fuck ?, ce n'est ni drôle, ni touchant, ni rien, juste raté je pense. Alors que ce même Shyamalan écrit une histoire d'amour absolument sublimissime dans The Village, un tel écart me sidère je dois dire.


Il a éliminé l'aspect mélo là quand même, le coup de la pharmacienne ça m'a fait rire et je l'ai vraiment ressenti comme quelque chose de voulu tellement il avait appuyé sur l'aspect enfantin des personnages dès le départ. Je pense pas que ce soit raté.
ouai mais quand tu vois dans WOW Cruise qui chante une "bercesue" tu souris, tu es émue, c'est une pause dans le rythme du film, c'est très bien amené, c'est un approfondissement du perso.
Là, j'avais l'impression que la pharmacienne ça tombe comme un cheveux dans la soupe :/


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MessagePosté: 13 Juin 2008, 20:38 
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meriadeck a écrit:
un autre truc me revient c'est le soucis que ce scénar est écrit limite avec un manuel du scénario: là c'est "on dit un truc, un détail mais c'est pas par hasard ça va etre réutiliser ensuite". exemple: la cabane au fond du jardin, quand la vieille dit "on entend comme si on était à côté", de suite j'ai compris que ça allait etre réutilisé ensuite, et quand Mark se reveille et entend des voix, j'ai compris de suite. Aucune surprise. :(


De la part d'un 6/6 à Indy 4...


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