wave a écrit:
C'est pour ça que j'ai précisé que c'était ma conception, chacun a la sienne.
Par exemple, je fais une grande différence entre les films intellectuels et les films intelligents. Inception est l'archétype du film intelligent, c'est à dire du film qui va réussir à éduquer le spectateur en utilisant des mécanismes propres au cinéma, de façon à le garder attentif. Mais dans tous les cas, un film doit d'abord divertir, ne jamais ennuyer le spectateur, créer de l'émotion, et cela avant même de développer le moindre discours. Matrix est un autre exemple qui fonctionne, Gravity aussi.
Le divertissement demande une rigueur cinématographique, qui suggère une grande qualité et un grand respect des spectateurs. Si certains films hollywoodiens sont creux, très peu sont ennuyants, et surtout ils font tous preuve de cette rigueur cinématographique (travail du rythme, de l'image, du montage, jeux des acteurs, scénario...) qui permet à la plupart des spectateurs de rentrer dans l'histoire. Et l'article que j'ai posté est très intéressant sur ce point, car il montre la gêne des critique vis à vis de l'aspect "industriel/fabrication" des films. Un aspect qui les poussent à rejeter un film, même s'ils l'ont apprécié lors de sa diffusion en salle.
Je suis tombé sur de vieilles critiques de la liste de Schindler qui confirment ce que je pense, dans le sens où ce film était critiqué sur des aspects autres que purement cinématographiques (politique, historique...), aussi à cause de l'aspect "usine à rêves" d'hollywood et de séduction. Mais force est de constater que d'un point de vu purement cinématographique, c'est bien ce film qui méritait d'avoir le césar du meilleur film étranger, cette année là.
Tout se rejoint, et explique surtout pour quoi j'ai eu, j'ai tant de mal avec le cinéma français, à quelques exceptions près. Notamment à cause de cette tendance à refuser systématiquement d'utiliser le procédé de fabrication de films, de travail du spectateur et de séduction, au moins pour les films de divertissement.
Bon allez ça suffit les conneries là.
Tu vas au coin, et tu me cherche la racine du mot "divertissement", tu me mets ça en relation avec la vision du cinéma grand spectacle que le terme sous-entend en France, et avec la "séduction" que tu demandes à ces films. Tu me fais trois parties, et en conclusion tu m'expliques pourquoi ton petit pavé donne 100% raison à la vision rassie du cinéma grand spectacle qu'on a pu avoir dans ce pays, et que les élites ont par ailleurs abandonnée depuis des décennies de peur de passer pour des réacs.
En prime, tu me copies 100 fois "Étudier
La liste de Schindler sous l'angle purement cinématographique ça veut dire que dalle", et 200 fois "le but de la Shoah n'est pas de me divertir".
Et tu files dans ta chambre.
Non mais franchement...