Forum de FilmDeCulte

Bah moi j'ai détesté (mais vraiment) Le Premier jour du reste de ta vie et adoré les Mouchoirs... Et sérieux, les deux films n'ont pas grand chose à voir...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tu as donc été réalisé par Guillaume Canet.

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Oui le Bezançon est un bon film.

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lol

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I think we're gonna need a helmet.

Malgré quelques facilités, j'ai trouvé ça plutôt réussi et surtout assez digeste sur 2h30. Canet dirige brillament sa kyrielle d'acteurs en leur laissant un bel espace de jeu et c'est bien l'essentiel pour réussir un film de potes à la plage avec une bande son omniprésente mais qui ne tourne pas à la démo de juke box avec rien derrière comme tant de films ces derniers temps. Même si les personnages se retrouvent systématiquement face au même dilemne tout le film (Lafitte et ses textos, Cotillard qui n'arrive pas à s'engager etc) on évite le catalogue de stéréotypes en effleurant une certaine gravité ordinaire...

Après le film a mille défauts (surtout le tout début et la toute fin qu'on voit venir à des kilomètres grâce à cette chialeuse d'Arnotte), mais une belle sincérité dans la tele novela du Cap Ferret.

4/6

Grosse déception. J'y allais pour vider les glandes lacrimales mais ça a tout simplement pas fonctionné. La faute aux tartines que Canet étale sur ses personnages, sa bande originale et de manière plus générale sa mise en scène. C'est "sincère" mais c'est quand même pataud : la scène ou Lellouche va parler derrière un mur, les séquences en muet avec la zik par dessus... C'est dommage parce qu'il y a beaucoup de talent au début du film, dans la mise en place des persos et dans l'humour. On se marre beaucoup grâce notamment à Cluzet et Magimel, mais c'est presque de la screwball comedy. On est plus dans le film générationnel là. Et quand il tente d'aller chercher l'émotion, c'est avec les gros violons. Les leçons de vie, le propos sur l'amitié, l'amour, tout ça me passe bien au dessus de la tête...

Mais sinon, oui, belle alchimie entre les comédiens.

Et je trouve édifiant la force avec laquelle Dujardin enterre tous les autres en 3 scènes.

Il y a du haïssable dans ce film, des scènes couvertes de musiques sirupeuses, des stéréotypes interdits, des scènes inutiles à l'intrigue, une intrigue qui d'ailleurs semble assez forcée (je ne pige pas bien, malgré l'explication finale, les motivations des personnages). Pourtant, il se trouve que le film est, de la première à la dernière minute, drôle, émouvant, bien joué, et qu'il passe du coup comme une lettre à la poste sans qu'un seul instant on ne ressente sa durée. C'est pas parfait, loin de là (on dirait même du Europa Corp, par moment, tant c'est schématique), mais c'est tellement mieux qu'un Coeur des hommes ou Les Invasions barbares. On sent, chez canet, le désir d'en donner au spectateur, de faire un grand film populaire assez modeste finalement, et le succès prévisible me semble assez justifié et mérité. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai l'impression que le cinéma français populaire retrouve des couleurs, après les succès de Audiard, Giannoli, Beauvois, Canet (même si celui ci est de loin le cinéaste que j'aime le moins parmi ceux cités)...
5/6

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Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
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C'est du Europa corp banane!

Oui je sais bien. Mais habituellement, en dehors de ses productions à série, Besson lache plutôt la bride à ses réalisateurs. Quand il produit Blier ou Giannoli, on n'a pas l'impression de voir du Besson. Alors que là, j'avais l'impression qu'il participait à l'écriture.

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T'es sérieux là....?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Par moment, oui. Le pitch de départ réglé en 2mn, le côté ultra sommaire de chaque personnage, etc. C'est vraiment sur certaines scènes, certains détails, qui heureusement sont contrebalancés par un vrai humour et de l'émotion. Mais parfois j'avais l'impression d'être dans Nikita ou Subway.

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Cosmo il sait donner envie d'aller voir un film !

Le film est bourré de défauts, hein (en gros ceux que mentionne FF). Mais pour ma part, il n'y a pas une seule scène où je n'ai pas sourit voir franchement éclaté de rire, ou été ému. c'est gras, très gras, notamment dans l'émotion, mais je trouve ça tellement moins con que du Esposito, et tellement mieux joué... Le film en donne tellement que finalement, je n'arrive pas à focaliser sur les défauts. Je serais même prêt à le revoir malgré sa durée (je n'ai pas eu le temps de revoir Inception ou le Fincher, donc je vais pas me retaper 2h30 de Canet, mais je le reverrai avec grand plaisir).

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Inutile de dire que je suis complètement avec toi, Cosmo! (bon, je pige pas tes comparaisons bessoniennes, mais soit)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"