Forum de FilmDeCulte

Il était condamné.

Et le contenu du film est on ne peut plus clair, il ne peut y avoir d'ambigüité.

Le recul de la psychanalyse et la baisse d'intérêt envers elle, en particulier lacanienne, ne sont pas étrangers à sa disgrâce. L'époque a aussi changé de ce point de vue.

Wé... deal with it.

Mais du coup on fait quoi? un mec condamné ne peut plus tourner de films? Même en ayant purgé sa peine? C'est un principe défendable mais bon..

La loi « Perben II », en vigueur depuis 2005, interdit la publication d’un livre non pas en raison de ce qu’il contient, mais en raison de celui qui l’écrit. Elle dispose en effet l’ « interdiction pour un condamné de publier un livre relatant son affaire, dans le cadre d'une libération conditionnelle ou d'un sursis avec mise à l'épreuve. »

Peu importe que l’auteur veuille y clamer son innocence, dénoncer les conditions de détention, expliquer son geste et pourquoi il en est arrivé à le perpétrer, voire même veuille s’excuser. Dans un pays où la justice s’est illustrée par son discernement, de Dreyfus à Omar Raddad - qui a signé un essai sous le titre de Pourquoi moi (Seuil) -, l’oukase ne manque pas de piment.

L’idée initiale de la loi « Perben II » revient au député Yves Jego et au sénateur Ladislas Poniatowski. Yves Jego a déclaré en effet, à propos de Patrick Henry, que « la perspective de la parution de ce livre est particulièrement insupportable au regard du crime abominable ».

Je crois que tu comprends pas le problème. La question n'est pas qu'il fasse un film (et encore ça peut se discuter) mais qu'il fasse un film pour mettre en scène ce pour quoi il a été condamné où évidemment il est innocent de ce qui lui est reproché. Si t'es ok avec ça je peux rien pour toi

L'avance sur recettes est donnée sur scénario où tout le projet était étalé sur la table donc je répète aucune circonstance atténuante.

ça ne rentre pas dans le cadre strict de la loi, mais c'est assez proche pour montrer que la problématique n'est pas née récemment, ceci dit.

L'avance sur recettes est donnée sur scénario où tout le projet était étalé sur la table donc je répète aucune circonstance atténuante.

Mais on parle ici d'argent public : le CNC choisit ouvertement d'offrir à brisseau la somme nécessaire à sa défense, alors qu'il vient d'être condamné (et que les nanas en question ont sombré dans l'oubli). Effectivement, c'est tout à fait hallucinant.

Mais enfin entre un scénario & un tournage & un montage il peut se passer des choses...

Mais si tu dis Brisseau a le droit de tourner des films mais pas sur certains sujets, en soi c'est pas beaucoup mieux que juste arrêter de le financer.

Non mais il veut dire que le film fini peut être différent du scénario validé puis subventionné en commission.

Il y a une erreur dans Wikipedia sinon, on devrait lire :”dont BHL avait été le président pendant deux ans au début des années 90.” Les trois millions d’avance sur recette resteraient un joli scandale (la source c’est nanarland, à vérifier encore une fois)