Forum de FilmDeCulte

Non non, j'aurais même bien aimé que tu le vois à Cannes et que tu n'aimes pas, ça m'aurait rassuré !

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Dans Kill Bill, les personnages ont un passé, un présent, des liens, une famille, etc. De même dans Jackie Brown.

Un mec comme Marcellus, dans Pulp Fiction, n'a rien. De même pour le perso de Samuel Jackson, pour Maria de Medeiros, et un tas d'autres (Eric Soltz, etc). A la rigueur, Mia Wallace ou Butch existent à peu près.

Après, on aime ou pas, évidemment. Mais le reproche que Zad fait au film, on peut le faire à Pulp. Qu'il le veuille ou non (cf son 'Non').

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Non non, t'as raison, je me foule pas quand j'écris ici! (même si tu mérites le badum-chsss là)

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Là, d'un coup, ça ressemble à du True Romance.

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C'est justement ça la grande faiblesse de Tarantino, il doit développer tout un passé scénaristique aux personnages pour les faire exister et les ancrer dans leur histoire, là où un mec comme Carpenter te régle ça en un plan et une réplique.

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N'écoutez pas Film Freak

Dans Ghosts of Mars, c'est tout sauf des persos qui existent...

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Mec qui prend l'un de ses films les moins estimés et le plus éloigné de sa grande période pour me contredire.

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N'écoutez pas Film Freak

Bof. Laurie Strode est assez bidon comme perso aussi...ça a beau être un slasher, il faut de l'empathie...quant aux persos de Assaut, pour moi ce sont juste des archétypes (qui fonctionnent).
Plissken lui, cartonne oui.

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Surtout que c'est faux, il ne doit pas et ne fait pas, dans Kill Bill le seul passé que l'on voit est lié à la fiction, reste très ancré avec le présent de l'action. Vraiment pas d'accord du tout avec ce que tu avances là.

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Semble t il Tarantino disait en conf de presse qu'il s'agissait d'un premier montage (pas de Samuel Jackson, pas de Maggie Cheung dans ce qu'on a vu). Pour moi, va falloir trancher dans le gras parce que tel quel, y'a des moments sincèrement relous. Je pense à une discussion en particulier, qui fait passer celle de Death Proof pour du Crank.

Après, j'ai l'impression que plus Tarantino avance, moins il a d'idées fonky pour enrober et digérer ses références ciné. Là, y'a des morceaux de la BO de Kill Bill qui sont réutilisés... Et à la sortie, y'a absolument rien d'iconique, de fétichiste qui ressorte (si ce n'est l'accent génial de Pitt).

Mais sinon y'a plein de super choses, très étonnantes. Les Basterds qui ne sont en fait que des personnages très secondaires, la narration éclatée, le final assez dantesque, la relation Laurent/Bruhl... Et le mec sorti de Derrick est une trouvaille absolument géniale.

Il faut aussi noter que je n'ai absolument pas les référents cinématographiques utilisés par QT sur ce film (le ciné allemand de l'époque, Lang...) et que certaines choses m'échappent probablement là ou du coté de l'exploitation ou de Leone, j'étais plus armé.

Une belle déception quand même...

Marre de la sélection de work in progress à Cannes...


Ouais montage temporaire donc...

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Laurie Strode y'a plein de chose qu'on comprend sur elle rien que dans la manière de la mettre en scène (notamment sa frigidité). Assaut, c'est pareil, il y a un jeu avec l'archétypage des personnages et leur histoire. Le passé des persos chez Carpenter, c'est souvent dans les anciens films qu'on le trouve. Et je trouve cette filiation cinéphilique bien plus intéressante que les citations plan-plan tarantiniennes...

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N'écoutez pas Film Freak

D'où ce sentiment d'histoire concentro-centrée sur elle à chaque film que je vois de lui.

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N'écoutez pas Film Freak

Mouais, pour la frigidité, point besoin de mise en scène, les fringues suffisent.


Mouais. Bof.

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Le choix des fringues, c'est un élément important de la mise en scène, et ça en dit parfois plus long sur les persos que tout un flash back.



C'est toi bof.

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