Forum de FilmDeCulte

Oui c'est sur que c'est pas bon, mais Noony aimera en le revoyant au ciné... Et Zad aimera plus tard. Et moi je vais mettre 6/6 pour compenser les notes de ces hérétiques.

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Ah oui donc il n'aura finalement pas réalisé de chef d'œuvre avant la fin de la décennie...
Vu comment j'avais été moyennement emballé par Death Proof je pronostique un sage 3/6 pour ma part.

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CroqAnimement votre

Y'a Stallone qui est mort de rire parait-il.

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N'écoutez pas Film Freak

LOOOOOL

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N'écoutez pas Film Freak

Lol tu vas voir le 1/6 qu'il va se prendre dans le cul ton Sylvester à deux balles.
Non non je suis pas une suceuse Freak, juste un justicier qui rétablira la vérité !

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Ma critique en mode méga rapido 'je dois la rendre avant 13'

Un film bâtard

Entre western spaghetti, film de guerre et cinéma d'auteur, Inglourious Basterds de Quentin Tarantino n'est pas la grande claque attendue mais un beau film d'amoureux du septième art.

Pedro Almodovar, Quentin Tarantino, même combat. Dans une récente interview accordée aux Cahiers du cinéma, le cinéaste madrilène exprimait son affection pour l'enfant terrible du cinéma américain, un fétichiste du septième art, comme lui, même si l'objet de leur passion commune diffère sensiblement. Pedro aime les films noirs, le cinéma des années 50. Quentin, lui, préfère le cinéma d'exploitation des années 70 et les films de genre...

Que l'on rassure immédiatement les fans de l'auteur de Pulp Fiction. Inglourious Basterds est du cent pour cent Tarantino, un vrai régal pour les cinéphiles, même si le film souffre de quelques longueurs vite effacées par la maestria de l'ensemble. Pour ceux qui habiteraient une autre planète que celle du cinéma, Inglourious Basterds suit un commando de soldats juifs qui traque les nazis durant la seconde guerre mondiale ainsi que l'aventure personnelle d'une jeune française également juive qui tient un cinéma dans Paris occupé.

Une liberté totale

Dès la longue scène d'ouverture, le ton est donné. Quentin Tarantino ne voulait pas réaliser un film de guerre lambda et il explose formellement le genre, le passant à la moulinette du western spaghetti et du cinéma de la Nouvelle Vague - les longues séquences dialoguées, peut-être son péché mignon -. On rit beaucoup, devant Inglourious Basterds, d'autant que le cinéaste prend un malin plaisir à flinguer les clichés usuels de ce type de long métrage, des Nazis forcément sadiques à un Adolf Hitler plus tremblotant que jamais. Mais au-delà de l'aspect jubilatoire d'un film qui se permet tout le plan narratif et visuel - des explications de texte en images aux scalpages des ennemis du commando -, c'est peut-être le discours amoureux de Quentin Tarantino sur le septième art qui fascine le plus.

Cinéphile invétéré, le réalisateur de Kill Bill place ainsi la monumentale séquence finale dans une salle obscure et multiplie les références, de Danielle Darrieux à Metropolis de Fritz Lang. Inglourious Basterds bénéficie aussi d'une incroyable distribution même si des rôles ont sauté pour ce premier montage que l'on soupçonne de travail (où sont Maggie Cheung et la voix-off de Samuel L. Jackson ?). Si Brad Pitt est parfait dans le rôle d'Aldo Raine, le chef du commando des bâtards, c'est bien l'Autrichien Christopher Waltz qui mène la danse en chasseur de juifs bavard mais implacable. Passé par les enquêtes de l'Inspecteur Derrick, cet acteur né à Vienne vole la vedette à l'épais casting international. C'est là aussi la grande force de Quentin Tarantino, de faire oublier les stars derrière ses personnages hauts en couleurs.

Mouais. Je suis pas plus chaud qu'avant...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

zad est à 3-4

et noony est plutôt en mode 2-3

première fois que je suis déçu par un tarantino

film étouffé par ses intentions, parfois génial, souvent drôle, mais inégal, pas tjs bien écrit, horriblement bavard et mou.

l'acteur black français joue comme une quiche.

plus plus tard

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Jericho ne s'est jamais fait autant désirer...

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N'écoutez pas Film Freak

oui bon je sais pas trop quoi ajouter, je pourrais détailler un peu les séquences et tout mais ce serait du spoiler, disons que mon plus gros reproche c'est qu'on traverse le film sans jamais s'attacher aux personnages, qui restent à l'état d'archétypes, mal visités par ailleurs, et ne gagnent jamais en épaisseur (pour Mélanie Laurent, par ex, c'est flagrant).

c'est un film de technique, quoi, technique de scénario écrit au kilomètre, technique de mise en scène qui se reluque le nombril, technique de clins d'oeil cinéphiles plus appliquée et appuyée que jamais... c'est logique d'ailleurs que seule la mécanique du rire fonctionne vraiment.

je hais pas le film, hein, soyons précis, mais je ne pense pas retourner le voir à sa sortie, à moins d'un nouveau montage (qui lui ferait sûrement du bien...)

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Ce que tu dis c'est un peu ce que je crains avant chaque Tarantino, j'ai toujours eu peur qu'il tombe dans ce travers de la technique assez désincarnée... Bon je garde sous mon aile que tu l'as vu à Cannes, que tu es fatigué ect... Les vendus se rassurent comme ils peuvent.

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c'était censément moi le plus gros vendu hein à la séance de 8h30 (jericho y est là tout de suite), j'étais d'ailleurs le premier levé ce matin. Je suis véner depuis.

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N'est-ce pas très exactement ce qu'on peut reprocher à Pulp Fiction (notamment ce que tu dis sur les personnages qui ne sont que des vignettes) ?

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ah si je ressens pareil que toi je serais clairement dans le même état, c'est évident, Quentin va entendre parler du pays.

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