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MessagePosté: 02 Mar 2014, 02:03 
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Tom a écrit:
Arf.
Me disais bien qu'il y avait une couille, on en entend jamais parler.

Après, je sais pas si je suis fiable pour un film de 1964.

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MessagePosté: 02 Mar 2014, 02:19 
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Baptiste a écrit:
J'avoue j'ai pris un coup aussi. Pendant la cérémonie hier, rien remarqué pourtant.


Tom a écrit:
Arf.
Me disais bien qu'il y avait une couille, on en entend jamais parler.


Très intéressant, messieurs...


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MessagePosté: 02 Mar 2014, 13:35 
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J'ai trouvé ça superbe (celui de 57 hein).

C'est bon je peux voter maintenant?

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MessagePosté: 02 Mar 2014, 13:37 
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Développe un minimum, dis que tu es d'accord avec Art Core et Tetsuo ce sera bon


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MessagePosté: 02 Mar 2014, 14:23 
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Film Freak a écrit:
Tom a écrit:
Arf.
Me disais bien qu'il y avait une couille, on en entend jamais parler.

Après, je sais pas si je suis fiable pour un film de 1964.


Je vais y jeter un coup d'oeil ; je suis plus à ça près depuis The Omega Man.

Par contre, j'irai pas jusqu'à :
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MessagePosté: 02 Mar 2014, 17:11 
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Mr Chow a écrit:
Développe un minimum, dis que tu es d'accord avec Art Core et Tetsuo ce sera bon

lol mais c'est qu'il devient taquin, Chow !

Fire walk with me a écrit:
Je vais y jeter un coup d'oeil ; je suis plus à ça près depuis The Omega Man.

Oui voilà, part devant, on te regarde !


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MessagePosté: 02 Mar 2014, 17:19 
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Tom a écrit:
Fire walk with me a écrit:
Je vais y jeter un coup d'oeil ; je suis plus à ça près depuis The Omega Man.

Oui voilà, part devant, on te regarde !


Ca a l'air d'être l'adaptation la plus fidèle au bouquin en tout cas (mec qui essaie de se rassurer).

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MessagePosté: 02 Mar 2014, 17:27 
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Inscription: 02 Déc 2013, 21:16
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Citation:
Ca a l'air d'être l'adaptation la plus fidèle au bouquin en tout cas (mec qui essaie de se rassurer).


Matheson a bossé sur l'adaptation mais n'était pas satisfait du résultat.

J'hésite quand même entre voir celui-là et la version de 1971.


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MessagePosté: 05 Mar 2014, 23:23 
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Vu le pitch, je m'attendais à un rétrécissement rapide pour tout de suite donner dans le survival. Mais on a cette première partie belle et mélancolique, description d'une angoisse qui se mue peu à peu en panique chez un homme on ne peut plus ordinaire qui se retrouve propulsé dans le rôle du mutant, du freak. Mais contrairement au film de Tod Browning, point de revanche ici, la descente aux enfers, à la cave, s'accomplit sans espoir d'inversion, et c'est avec effroi que l'on observe la narration s'appliquer à créer la distance définitive entre l'homme et la femme, ménageant une sorte de suspense sur un possible héroïsme de la femme qui sent que son mari est toujours là, avant que cet espoir ne soit brisé chez le spectateur par un personnage tiers, le frère, homme de peu de foi.

La transition vers la seconde partie, celle de la survie, est certes brutale, mais illustre bien cet électrochoc nécessaire au personnage pour passer de l'angoisse existentielle et incoercible, au retour d'une quête de sens. Cette seconde partie, bien que plus classique - très bien executée et haletante néanmoins - déroule avec une belle sècheresse la philosophie quasi bouddhiste du film, qui glorifie à la fois l'ingéniosité de l'homme et cette position dans la nature, seule à même de lui donner des repères et un sens. Elle arrive en tout cas à justifier et rendre possible la séparation du couple, choix tout de même très courageux dans le cinéma américain (courage de fidélité au roman).

Effectivement, la voix-off finale aurait pu être tronquée, et Jack Arnold laisser la succession imagée de l'homme perdu au milieu de l'herbe et du ciel étoilé, en accentuant peut-être un peu l'effet. Mais en même temps cette voix-off scelle avec une belle détermination la trajectoire d'un homme passé de la normalité à la différence vécue dans la souffrance, puis à l'acceptation, qui n'est pas un renoncement, mais la conscience profonde que les mécanismes de l'univers, causes, conséquences, volonté, ont la même valeur, la même richesse quelque soit l'échelle. Cette voix-off n'enlève pas, en tout cas chez moi, l'essentiel: ce trouble de la rupture de sa vie, qui laisse derrière lui sa femme aimée et aimante, pour une nouvelle aventure certes excitante, mais qui commence par un arrachement brutal et déchirant. Ce trouble ne se termine pas au The End final, il continue à questionner notre rapport à la réalité, aux autres et au monde bien après la séance. Très grand petit film...


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MessagePosté: 08 Mar 2014, 23:17 
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Enfin vu.
J'ai trouvé ça très sympa. J'aime beaucoup cet aspect de plusieurs films de plusieurs genres en un seul.
Pour l'époque les effets d'optiques doivent être inventifs même s'ils paraissent de carton pâte maintenant. Par contre, il y a souvent de gros problèmes de proportions dans les objets et la taille réeelle annoncée / taille représentée du personnage, sur ça, on pouvait faire mieux.
Le chat a poils de moquette aussi est strange.


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MessagePosté: 15 Mar 2014, 12:58 
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J'ai pas grand chose à ajouter à tout ce qui a été dit, mais je laisse quand même un message pour au moins remercier Tom de cette belle découverte.

J'adore cette idée du renversement des échelles, avec la transformation de notre habitat en une plaine sauvage peuplée de monstres gigantesques. L'execution est aussi très convaincante, techniquement, pour l'époque.

Je regrette moi aussi cette voix off un peu lourde (faudrait faire un top des meilleures voix off tiens, la plupart du temps je trouve que ça nuit au film) ainsi que la musique, et j'avoue que même si j'aime beaucoup cette fin, c'est pas non plus le torrent d'émotions promis par Tetsuo :) .

4/6


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MessagePosté: 07 Nov 2025, 23:47 
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Film Freak a écrit:
Je vais peut-être mater ce film.

Onze ans plus tard...

Je continue d'être sidéré par la capacité de ses séries B de l'époque à emmagasiner autant d'incidents et d'idées en si peu de temps. Le protagoniste est caractérisé en trois répliques dans la première scène, qui s'achève direct sur l'élément déclencheur, qui lui ne s'embarrasse d'aucune justification superflue, et le reste du scénario parvient semblablement à tout couvrir en moins d'1h20, sautant toutes les étapes intermédiaires en faisant confiance au spectateur pour combler les ellipses, déroulant son univers par une narration économique (j'imaginais comme un film moins malin aurait pu concevoir une séquence montage illustrant l'adaptation du couple à cette nouvelle donnée, la transformation de la maison pour coller à ce nouveau paradigme) et s'assurant que le film est aussi convaincant dans le drame humain que dans le film d'exploitation pur. Je veux dire, rien que le coup de la personne de petite taille rencontrée à la foire, ils le jouent, pour deux scènes seulement mais tout est dit et a posteriori, aucun manque n'est ressenti là où un autre film aurait pu développer ça en sous-intrigue somme toute inutile.

Je suis curieux de voir ce que la version 2025 peut bien ajouter parce que tout est déjà là dans ces 80 minutes, de la masculinité menacée à l'angoisse existentielle en passant, plus pragmatiquement, par les effets visuels impressionnants.

Malgré sa voix off parfois didactique, l'écriture des séquences de la première moitié n'a pas besoin de surfaire la soudaine perte de statut de "l'homme de la maison" pour que le propos passe. Il n'est évidemment pas exclusivement question de remettre en cause les rôles genrés sociaux mais j'aime beaucoup comme Matheson part d'un point de départ-type de la science-fiction de l'époque (la peur face à la radioactivité) pour jouer ça à l'échelle domestique. Comme pour nombre de récits du genre, c'est plus largement une histoire d'hybris, même si le personnage principal n'est pas un scientifique, une leçon d'humilité pour l'Homme, si sûr de sa place dans le monde, et le film transpose ça dans le foyer. Qu'il s'agisse de la première moitié, où les indices sont ceux du quotidien et deviennent toujours un prétexte pour blâmer sa femme ("t'es sûr que t'as pris le bon pantalon chez le teinturier?") jusqu'à cette maison de poupée, un jouet de "fille", à laquelle est reléguée le mari, et d'où il entend encore faire la loi, cherchant à s'affranchir du simulacre de domesticité parfaite qu'elle symbolise, ou bien de la seconde, qui choisit délibérément de ne pas faire s'aventurer le héros à l'extérieur de la maison mais toujours à l'intérieur, parce que c'est ce domaine que le bonhomme doit se réapproprier, récupérant sa place en haut de la chaîne alimentaire désormais menacée par des animaux de plus en plus petits. Et Arnold a l'intelligence de ne pas surstyliser l'esthétique pour ancrer ça dans une normalité, laissant les plans larges montrer la différence de taille, non pas pour se gargariser de l'effet spécial mais pour mieux exprimer le propos.

La bascule m'a paru tout à fait organique et la dichotomie justifiée - c'est un peu l'ancêtre de Predator en fait - d'autant plus que je ne savais pas à quoi m'attendre : pure série B où la survie compose la majeure partie du film ou film fantastique potentiellement déceptif où le spectacle ne constitue que le climax? Et le film fait le meilleur choix, cumulant les deux à parts égales, réussissant à explorer son postulat en évitant la simple démonstration du discours susmentionné pour lorgner également du côté de la dépression, osant ainsi un film profondément triste, avant d'assurer le show dans une seconde moitié de genre assumé et qui reste finalement rare dans le paysage cinématographique (donc encore frais 70 ans après, mon fils de 9 ans était en PANIQUE). Et cette fin poétique et mystérieuse tout à fait inattendue où l'infiniment petit est rassuré par l'infiniment grand m'a cueilli et touché, l'aspect littéraire de la voix off m'apparaissant enfin appropriée pour l'envolée métaphysique finale.

J'avais déjà kiffé Creature from the Black Lagoon et celui-ci est encore meilleur. Y a-t-il d'autres Jack Arnold immanquables?

Art Core a écrit:
Pour le coup c'est un film dont un remake serait parfaitement justifié (j'ai lu que c'était prévu d'ailleurs). Que ce soit au point de vue de la technique et des effets spéciaux ou de l'actualité (période où l'on cherche à réduire au maximum la taille des outils de l'homme, où l'on dématérialise les données etc...). On aura peut-être un peu de ça avec Ant Man.

Huhuhu.

D'ailleurs, avant le Kounen, il y a eu un remake genderswapped et comique en 1981 qui n'est autre que le premier long métrage de Joel Schumacher.

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MessagePosté: 08 Nov 2025, 09:41 
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Film Freak a écrit:
D'ailleurs, avant le Kounen, il y a eu un remake genderswapped et comique en 1981 qui n'est autre que le premier long métrage de Joel Schumacher.


Sans oublier la version de Seinfeld.

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MessagePosté: 08 Nov 2025, 16:21 
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Sir Flashball
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Film Freak a écrit:
J'avais déjà kiffé Creature from the Black Lagoon et celui-ci est encore meilleur. Y a-t-il d'autres Jack Arnold immanquables?


Tarentula, c'est pas mal. Mais sinon, bof, pour ce que j'en ai vu, y a rien qui arrive à la cheville de celui-ci.

En parcourant sa filmo, je me dis que je me ferais bien "Boss Nigger", par contre. :lol:

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