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It's time, meet me on the sunny road



Jackie bosse comme agent de surveillance, derrière ses caméras qui observent la ville. Un jour, elle voit un homme qu'elle ne pensait jamais revoir, et qui réveille en elle un passé douloureux. Et hop que se passe t-il donc?

J'aime beaucoup Wasp, court métrage de la réalisatrice qui avait reçu un Oscar et 47 autres prix. Le passage au long ne se fait pas sans mal puisque le problème, ici, c'est qu'on a l'impression, pendant 1h10, de tirer un petit cordon pour voir ce qu'il y a au bout - et que parfois, le temps semble bien long (où veut-on en venir?). Finalement, passée cette plus que première heure, la structure minutieuse (mais alors vraiment minutieuse hein) apparait et perce la brume de ce qui nous laissait un peu en plan avant. Les motivations du personnage, ses caméras à qui on peut faire dire ce qu'on veut, le puzzle se constitue et le film, comme son héroïne, gagnent en profondeur. Toute la dernière partie est très belle.

Arnold sait très bien filmer tout ça, installant une atmosphère assez prenante, le tout bien éclairé par le mec qui a bossé également sur Isolation. Et l'interprétation est excellente. A mes yeux, un peu bancal, mais vraiment pas inintéressant, surtout pour un premier essai. Un prix du jury qui se tient bien en fait.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

L'interprétation est très bonne, l'atmosphère est fascinante, mais il y a une certaine roublardise dans ce film. Pendant une longue heure, il se complait dans le mystère, ne quittant jamais cette femme solitaire qui tient le rôle de Big Brother, sans qu'on sache qui elle est vraiment. Mais il fallait juste attendre un bon moment pour que ses motivations s'éclairent enfin, ce qui annihile donc toutes les interprétations possibles. A ce moment-là, j'ai cru que le film allait s'effondrer... Mais commence alors un autre film, bien plus prenant et réussi, sur une relation complexe entre deux personnages partageant un lourd passé. La scène de cunnilingus est géniale.

4/6

C'est assez bluffant pour un premier film. On sent bien que ça s'étire au début, surtout lors de la scène complètement dispensable avec le collègue, puis ça prend de l'ampleur, avec une atmosphère cauchemardesque qui tire presque vers le fantastique. La dernière demi-heure est très belle et j'ai finalement été ému par le sort de cette femme.

Kate Dickie est bien partie pour un prix d'interprétation (j'avais pas capté que c'était Lisa de GoT)
4/6

Assez déçu par ce premier long d'Andrea Arnold que je trouve trop fabriqué dans son scénario un peu trop grossier (la grosse tragédie, l'idée de vengeance, ça m'a fait penser à du Kieslowski) alors que j'adore l'idée initiale de cette femme endeuillée condamnée à vivre par procuration à travers les caméras de surveillance. Mais la mise en scène offre de belles choses dans cette espèce d'intensité fiévreuse qui la prend parfois (l'incroyable scène de sexe) et on retrouve des motifs de son cinéma de manière sporadique notamment le rapport aux animaux (ce plan incroyable au début où l'homme semble se transformer en renard, la présence d'un oiseau dans la maison à la fin). Pas du tout un mauvais film mais assez franchement en deça de ses films suivants.

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CroqAnimement votre