Forum de FilmDeCulte

Nope, y a pas encore eu d'édition blu-ray (mais sous-titres mis à part, le DVD est très bien, image bien piquée).

Je veux bien aussi, s'il te plait

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C'est noté, ce sera après-demain si tout va bien.

Cool, cimer!

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Je crois qu'en fait tout est là. C'est une série B, avec tout ce que ça implique (une sorte de cahier des charges), mais dans le genre on atteint la perfection.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Mmm, pas sûr d'être d'accord.

La série B (si tant est qu'on considère les conditions de production capables d'engendrer une "esthétique série B" spécifique, qui marque les films au-delà des différents genres auxquels elle s'attaque - mais je pense effectivement que c'est le cas), la série B, donc, n'est qu'une configuration de base. Théoriquement, on peut atteindre les cimes avec, autant qu'avec n'importe quelle autre configuration.

À part l'incursion de la voix-off sur le final, peut-être, je ne vois pas trop où le film serait limité par cela.

Le film emprunte des chemins propres à la série B de l'époque, comme des passages obligés : monstres géants, peur du nucléaire, etc. Je me trompe peut-être mais je l'imagine bien avoir un cahier des charges lié à un public cible, avec lequel J. Arnold doit composer.

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Oui mais ça c'est un cadre de base, après il compose avec comme tu dis, ce n'est pas une prison. Tu trouves que c'est problématique, pour la réussite du film, qu'il nous montre des monstres géants ou qu'il travaille ces thématiques ?

Ah non non, j'adore le film (que j'ai vu dix ou vingt fois) et la façon dont il utilise et retourne tout ça. C'est même une des premières VHS que j'ai acheté, traumatisé par la vision du film à La Dernière séance (ou à un Cinéma de minuit quand j'étais gosse).

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N'oublions pas que ce film est l'adaptation du déjà très bon roman de Matheson. L'aspect série B avec ses codes EST déjà dans le roman.

Une petite note : pour les étourdis qui auraient oublié de récupérer le film (parce qu'en ai déjà deux au compteur ), un nouveau lien est dispo, encore actif trois jours. Demandez-le moi vite si besoin.

Pour rappel, doivent encore voir le film pour voter à la session suivante (qui arrive très vite) :

Alabama
Art Core
Baptiste
Mickey Willis
Mr Chow
Mr Degryse
Mr.Orange
MrHobbes

Tu fais chier, Tom, tu as tout dit dans ton petit texte.

J'ai trouvé ce joli film assez admirable dans ce qu'il cherche à dire, ce discours sur l'impuissance, le pouvoir, le contrôle. Ca brasse large, puisqu'il évoque les rapports de force dans le couple - ce qui lie "va me chercher une bière" à la torture morale qui s'ensuit - mais aussi le besoin de l'homme de contrôler son environnement, de le soumettre, et d'exister à travers cette soumission. Le génie du film, donc, c'est de montrer à quel point ce contrôle est labile, à quel point l'effrondrement tient à peu de chose. On voit bien qu'Arnold a parfaitement cerné son sujet, et j'aime la brièveté de son film, la sécheresse de son final, et sa capacité à filer la même métaphore du début à la fin.

Les défauts du film ont déjà été dits par Tom : cette cassure au milieu, qui s'impose comme une évidence, mais qui crée une sorte de disharmonie quand on prend le long-métrage dans son ensemble. C'est dur de dire pourquoi, mais je trouve que la scène du chat brise quelque chose, peut-être cette sensation doucereuse et ecoeurante qui monte progressivement alors que l'homme propre sur lui se mue en tyran domestique.
Et puis cette voix-off, qui m'a gêné dès le début, et qui fait perdre au film sa capacité de suggestion : elle dit tout, le dit plutôt mal, et gâche un final pourtant magnifique (cette nuit étoilée, quelle belle idée).

Le film : 5/6
Tom : 5/6 (un point de perdu pour ne pas avoir livré tes élèves aux quolibets de ce forum)

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Oui, voilà, c'est tout à fait ça.
Après je continue à bien aimer l'idée sur le papier (= l'avènement du film horrifique pour transcender ça), mais le charme se brise un peu dans les faits.


J'adore, on dirait une cote en bourse !

Bon et bien mon film préféré du ciné-club pour l'instant (même si j'ai beaucoup aimé A Canterbury Tale). Une bonne série B à l'ancienne qui a eu le mérite de me faire vraiment flipper dans ses dernières scènes (je suis pas phobique des araignées mais putain grosse tension).
J'aime beaucoup la première partie, avec la découverte du problème, les réactions de l'homme et de sa femme par rapport à ce qui arrive. J'aime le désespoir intense, le refus et la dépression qui s'installe, j'aime quand il retrouve espoir auprès de la femme de petite taille puis comme tout retombe violemment quand il se rend compte qu'il rétrécit à nouveau.

Et toute la partie survival c'est festival : j'ai été bluffé par la qualité des effets spéciaux (à part deux trois trucs foireux mais qui ne gâchent pas le plaisir) et surtout j'ai trouvé ça bien tendu pour un film de l'époque (je vous vois venir : je suis une quiche et j'ai pas vu beaucoup de films de cette époque, et de mon point de vue néophyte j'ai trouvé ça plutôt rythmé et intense). Belle fin.

5/6

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"PACIFIC RIM" Massinfect

Heeeey pas con, faudrait faire un top ciné-club toutes les 10 sessions !
(me souviens que t'avais pas tant aimé que ça, c'est remonté avec le temps ?)


Mmm, là ton "pour un film de l'époque" c'est un cas ambigu. Généralement, ce qu'on entend (mes élèves disent ça par exemple, quand ils essaient de défendre un vieux film pour me faire plaisir), c'est le célèbre "c'est bien pour l'époque", qui est évidemment la pire insulte possible qu'on puisse faire au film (et aussi le signe qu'on a pas vraiment pigé ce qui était bon dans le cinéma de l'époque en question, et dans le cinéma tout court, bref, cette phrase c'est un aller simple vers la moooooort). Mais là c'est différent, tu parles du niveau de peur / de tension, de notre habitude et insensibilité acquise devant l'escalade du genre avec les décennies, pas de qualité intrinsèque. C'est différent. Il y avait eu ce débat ici il y a pas longtemps d'ailleurs, il me semble.