Forum de FilmDeCulte

4 ans après Being Light et la fin de leur trilogie de la liberté, Arnold et Barr reviennent avec sans doute leur moins bon film. On est toujours dans la veine "dogme", Barr ayant été définitivement traumatisé par sa rencontre avec LVT, avec un film à l'économie réduite, à l'équipement léger et énormément basé sur l'impro (barr appelle ça, c'est très barrien, "les séquences de feeling").

Ca donne un film gentillet sur des ados petits blancs friqués qui niquent et qui se baignent à poil dans les lacs du côté d'Aix, avec des relents d'inceste et une histoire policière par-dessus tout ça.

Comme les trois films précédents, c'est globalement attachant, grâce aux acteurs, grâce à la sensualité générale, qui fait toujours garder l'oeil ouvert, grâce à certaines élégances, dont la moindre n'est pas le carton final, qui aurait pu ouvrir le film et le gâcher et ici le rend plus intéressant.

Mais c'est aussi souvent maladroit, cliché (l'idiot du village...), malhabile, risible à force de naïveté et de jeu un poil excessif (la palme à l'actrice principale, sorte de Sarah Forestier en plus mamelue).

Ca se laisse donc bien regarder, mais il est difficile de rester au premier degré tout le long. Ou alors je suis décidément trop cynique, ce qui est possible.

2-3/6

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Est-ce que des gens sympas passent leur temps à poil?

c'est une vraie question

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Doll, it's a heartbreaking affair

Par rapport au reste, on dirait un chef d'oeuvre...

Mamelue

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"Mort au comic relief"

Ouais non en fait les bombettes au corps lisse et musclé qui passent leurs temps aux douches froides ça va m'énerver encore. Je vais aller voir The Queen à la place, Helen Mirren m'énervera pas.

mais je note tu sais bien me parler

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Doll, it's a heartbreaking affair

Qui fait la critique ? (et quelle note aura la critique) ?

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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si c'est moi, je pense mettre 2.

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Ok, donc pas de concours.

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C'est dégueulasse de ne pas m'avoir répondu, je suis donc allé vérifier par moi-même.



Et c'est merveilleux parce que tu sens costaud que l'intrigue policière est totalement prétexte à filmer des mecs à poil la moitié de leur temps à l'écran, a fortiori des bombes voire demi bombes ou quart bombes à part un intrus - même le nazillon est gaulé et l'idiot du village avec sa salopette de G Squad semble échappé d'une pub Calvin Klein.

Tout ça c'est très agréable mais ça n'en fera pas mes Anges exterminateurs pour autant avec note folle d'amour et exploration du mystère du désir masculin. C'est infernalement mal écrit et certains dialogues ("Je me suis trouvé un partenaire d'homosexualité induite" / "J'apprends à mourir sans lui" *dit la gueule dans les cailloux* / ou encore le mec à poil qui à propos d'une partouze parle du fait qu'il a besoin d'engager son corps et que "si j'étais Palestinien, je serai kamikaze") sont assassins (en fait, quasi tout le temps). Les personnages masculins sont tous très cons, la nana saoule avec ses gros yeux et son expression unique pendant 1h30.

Et c'est mignon parce que ça donne l'impression d'un premier film fait à 24 ans...alors qu'en fait Barr en a le double. Alors ça n'a pas grand chose à dire (à part un soupçon de refrain Eros & Thanatos un peu réchauffé), mais ça te confirme que Pierre Perrier à un corps à exposer au musée. Mais pas sa coiffure.

2/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Et que bien entendu il sort dans la vraie vie avec l'actrice à oeil depuis leur rencontre du film.

Monde de merde.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je l'avais croisé une fois à l'UGC des Halles, il était dans la file à côté.

Perrier... C'est fou !