Forum de FilmDeCulte

L'histoire d'une jeune fille assassinée qui, depuis l'au-delà, observe sa famille sous le choc de sa disparition et surveille son meurtrier, ainsi que la progression de l'enquête...

Une bonne grosse deception, d autant que le film subit de plein fouet un trop plein (de numerique, d enrobage musical permanent qui culmine avec la reprise du morceau de pub pour parfum d Estee Lauder, de ralentis et de bruitages assourdis, de monde merveilleux in-between qui rayonne vs le grisatre de la batisse du mechant pedophile moustachu) qui ne masque pas un scenario fumeux qui ferait passer Lelouch pour un cartesien pur. Ce a quoi il faut rajouter des personnages tres archetypaux, le Dutroux qui passe sa vie a mater derriere une porte ou a l arriere d une voiture, un Whalberg bien fadasse ou une fillette qui fait un peu trop songer a Sylvie Testud jeune. Dans la vague du fantastique d entre deux mondes, le film ne fait pas le poids face a une Coraline ou a la trappe de Joe Dante.
2/6

bien fait, ça t'apprendra à aller voir des films de Peter Jackson.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Autant je suis un très très grand fan du bonhomme, prêt à lui pardonner des impairs, là franchement c'est l'horreur absolue. J'ai eu l'impression de me faire gaver d'intentions mal assumées. Pour moi, le plus mauvais du bonhomme. C'est sans audace, ça pue le fond vert et m'a fait penser à Au delà de nos rêves (le truc épouvantable avec Robin Williams).
Bonne chance.

Réalisé par un autre kiwi d'ailleurs. Comme quoi.

Ouais, ces avis ont tendance à confirmer ce que je pensais du livre et du potentiel de l'adaptation. Premier gros échec pour Peter?

Bon ben c'est quand même largement mieux que ce que je craignais. Jackson n'a gardé du roman original que les passages spectaculaires et/ou visuels pour offrir un thriller dramatique plutôt original et surtout assez libre. Alors c'est nettement dans la veine de Créatures célestes, même si on est largement plus phat que dans l'histoire de ce meurtre sordide et kiwi. Mais on retrouve ce va et viens constant entre les genre, les univers et les tons, le tout avec une fluidité assez exemplaire. La caméra virevolte et épouse ses personnages [tous excellents, bien que j'aurais quelques réserves pour Sairoase Ronan, globalement bonne, mais semble parfois un peu fausse], montre 1000 détails, travaille ses effets, construit une bonne tension. C'est globalement une grosse leçon de cinéma de la part de PJ, qu'on sent investi et libre de faire ce qu'il veut. Ce qui nous amène aux problèmes du film... Outre que ce soit nettement trop long [2h15], Peter Jackson se plante un peu là où on s'attendait qu'il se viande: a savoir la représentation du paradis de Susie Salmon. On voit qu'il cherchait à toucher le surréalisme du doigt avec ses compositions bizares et ses échelles gommées et si ça marche relativement et offre quelques belles scènes [notamment quand Susie s'imagine entre le paradis et la terre], on dérive aussi trop souvent vers le kitsch tendance papier peint avec des licornes et des chutes d'eau. Le top étant lors de cette scène vers la fin avec la reprise de Song to the Siren de Tim Buckley par This Mortal Coil [déjà mauvais cliché de pub pour parfum] baignée de lumière et de sourires niais, là c'est plus possible. Mais bon depuis LOTR on le sait PJ, il a une certaine inclinaison au kitsch. Ca doit être kiwi je pense.
Toutefois on peut saluer une fois de plus le trio de scénariste pour avoir réussi à tirer d'un roman certes bien écrit, mais pas folichon [ou alors je suis pas le public ciblé] une oeuvre touchante et bien tendue et avec laquelle le réalisateur semble s'amuser et expérimenter, chercher de nouvelles voies, pas toujours avec bonheur certes, mais le film vaut largement le coup d'oeil. Soyez juste prévenus.

4-5/6 selon le niveau de tolérance au kitsch [faut aussi passer au delà d'une relative niaiserie par moment].

Ici on est à H-3 de la nouvelle année et comme nombre d'entre vous le savent déjà, Peter Jackson va se faire adouber et devenir Sir Peter Jackson en raison de ses services rendus au cinéma. Le nouveau Sir Peter quoi [avant c'était Sir Peter Blake].

J'avais un peu peur, je ne savais pas du tout comment appréhender le film, et finalement bien qu'il y ai 2-3 séquences pas tops du tout, ça fonctionne vraiment, dès le début j'accroche à l'histoire de cette gamine, et de cette "belle petite famille". C'est con à dire, mais j'y crois, ce qui fait qu'automatiquement je m'y attache vite. Et en ça, Peter il sait comment faire, il sait très bien comment créer l'empathie. C'est pas du tout finaud, plutôt pompier mais ça marche... en tout cas en ce qui me concerne.

Pour faire simple, c'est ultra-bien joué (même si parfois bizarrement casté), la mise en scène (si on adhère au Jackson's style) est puissante, ça sait être ultra-tendu quand ça veut, poignant, révoltant (Peter joue parfaitement vers la fin avec les codes du polar), ça part aussi dans tous les sens côté univers... Et c'est là le problème, autant la partie dans le vraie monde tue littéralement, autant c'est kif-kif pour l' "in between". Ca peut-être très beau et inventif (comme la scène des bâteaux) mais putain parfois c'est limite dégueulasse et niais, et ça arrive 2-3 fois dans le film. C'est dommage car le reste cartonne, c'est du solide toute la partie sur le tueur est passionnante et celle de Wahlberg aussi.

4.5/6

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Absolument horrible de bout en bout . Je n'arrive pas à croire que Jackson ait fait une merde pareil . J'y reviendrais si j'ai le courage...

0/6

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CroqAnimement votre

J'y suis revenu une deuxième fois, et le verdict reste le même. C'est le plus mauvais film de Jackson et un splendide navet. A peu près toutes les thématiques sont saccagées: l'enfance, l'au-delà, le tueur en série (qui ressemble à Bruno Carrette)...
La palme de l'interprétation revient à Mark Walhberg qui de film en film réussit à être de plus en plus mauvais. Les persos secondaires ne servent à rien: la grand-mère, la médium....
Et puis une ribambelle de scènes vues mille fois ailleurs; les scènes de vélo qui durent des plombes dans le quartier, la scène de drague entre les deux ados au lycée devant le casier, la jeune sœur qui guette le tueur....
0/6

je viens de finir le livre et franchement 'jai très peur pour le film que je vois ce soir.


je me demande ce que ça donne dans la version Jackson :/

Peut-on destituer un mec de son Oscar du meilleur réal et scénariste ?

C'est un peu ce que j'avais envie de faire en voyant

Bon j'aime pas trop cette expression vu qu'elle fait vraiment "fourre-tout" et veut pas dire grand chose, mais on a un peu l'impression que Jackson passe à côté de son film.

Pourtant, le projet (et son execution) ne manquent pas de couilles. C'est super cash dans plein de choix narratifs et de choix de mise en scène.

Mais on a l'impression qu'y a 2 films en un, du coup 2 demi-films qui ne fonctionnent jamais pleinement, ni l'un ni l'autre (le film d'enquête et celui d'apaisement spirituel). Y a des choses assez jolies, mais bizarrement l'émotion ne prend jamais vraiment... et le style de Jackson (celui qui dit qu'il a peur d'en faire trop ment) ne sert pas vraiment le truc. L'exagération visuelle de certaines choses (le look de Tucci par exemple) enfonce le film dans l'image un peu d'Epinal et on se retrouve finalement dans un produit qui, bien que surprenant, manque vraiment de... surprise.

Pour ce qui est du paradis (qui semble fabriqué à base de logos de boîtes de prod), y a des choses auxquelles j'accroche bien, quelques images vraiment fortes, mais globalement j'ai un peu du mal. Comme pas mal de choses, ça y va à fond, mais ça prend pas.

Et au passage pour faire le chieur: bienvenue dans le monde des mecs qui ont des caisses de 150 kilos dans le coffre, mais qui garent leur voiture à 25 mètres de l'endroit où ils veulent le déposer.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'avais trouvé ça très con aussi...

ET pour ton spoiler en fait, ça vient directement du roman [et ça fait écho à un truc assez anecdotique dans le roman, mais je crois que c'est pas resté dans le film. Cela dit ça me dérange pas des masses ce truc[].

Oui oui non c'est trop zarbi pour pas venir du roman, c'est ce que je me disais. Mais c'est quand même affreux.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je pense que c'est plus pour la continuité thématique que pour la vraisemblance.

Waaaaaaaaaaaaah kitschooooooooooooooooooss.

Je m'attendais à être déçu - enfin pas à être déçu mais je m'attendais à pas accrocher à ce film, depuis l'annonce du projet - mais je m'attendais pas à un tel ratage de la part de Jackson.

Les mauvais échos ne m'ont pas étonné mais les 0/6 vus ici, si.
Je me disais "waah ils abusent". Non. Après avoir vu le film, je peux facilement comprendre qu'on y voit un navet.

Je ne serai pas aussi sévère et je sauve plusieurs choses mais putain, c'est souvent d'une grossièreté et d'une laideur.

C'est con, parce que ça commence pas trop mal, j'aime l'énergie avec laquelle Jackson se permet de mettre en scène ce genre de drame, comme si c'était LOTR, avec de rapides travellings ou des gros plans abusifs, c'est super dynamique et ça jure pas pour autant. Et lors de la rencontre entre Susie et Mr. Harvey, je trouve la tension bien présente.
Le casting est bon et pendant un moment, je me suis dit que la relative originalité de l'intrigue pourrait fonctionner...la nana dans les limbes qui mènent l'enquête, la manière dont sa famille et ses amis s'en remettent...

...mais tout ça reste cruellement sous-exploité.
Ou plutôt mal exploité.

Pour ce qui est des rapports humains, ils sont franchement à peine esquissés et partent souvent dans le cliché (la palme revenant aux crises de couple en deuil vues mille fois et au rôle superflu dans cette adaptation de Susan Sarandon). J'imagine que c'est là ce qui a le plus souffert dans la transition de la page à l'écran.
Pour ce qui est de l'enquête, c'est un peu plus efficace (la scène du carnet) mais bon, on reste quand même somme toute dans un parcours et un dénouement finalement assez banal.

Mais le pire, ce sont évidemment les scènes "paradis/purgatoire".
Là aussi pourtant j'y ai cru...le tout début lorsque la situation est encore ambigue et qu'on passe à une scène à la Tarsem (la baignoire, la boue, le sang, la serviette sur le visage, on se croirait dans The Cell), je trouve ça assez fort comme approche...j'aime aussi assez l'espèce de trip dans les étoiles façon The Fountain qui suit...
Mais très vite, 98% de ces séquences se retrouvent baignés dans un maëlstrom pastel d'effets spéciaux approximatifs franchement désagréables à regarder...quand c'est pas l'idée qui craint (la tête du mec dans la pleine lune qui devient une fleur walala), c'est le rendu (les couleurs!).
C'est con, y a souvent des trucs classes (les bateaux en bouteille par exemple) et dark (la scène où elle découvre les autres filles) mais la grosse grosse majorité du temps, ils ont épousé le point de vue d'une gamine de 14 ans...donc c'est un peu les limbes pour le public de Twilight quoi.
On danse en robe papillon, on gambade dans les prés, le zoli soleil et les zoziaux...

La goutte d'eau qui fait déborder le vase étant sans doute la fin.

Et c'est interminable comme film aussi...

On navigue vraiment dans le mauvais goût presque tout le long...c'est comme si Jackson n'avait gardé que le pire de King Kong : des incrustations foireuses et des scènes gnan-gnan qu'ils réussissaient à rendre magique dans le précédent mais qui sont juste ridicules ici.

2/6

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