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MessagePosté: 31 Oct 2006, 21:25 
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Citation:
L'autre problème qu'a Mufti c'est qu'il prend ce que je dis pour une démonstration, là où je tente juste d'expliquer ce que je pense, comment je perçois les choses, et non de les prouver. Je pense qu'avant de tenter de démontrer quoique ce soit, c'est important qu'on me comprenne, et c'est loin d'être gagné.


Je pense qu'avant tout, il faudrait que tu sois plus clair, tu noteras qu'on a nombreux a ne pas te comprendre, ca ne vient pas forcement de nous.


Citation:
Je pense que Traffic n'est pas un acte de création, que toutes ses supposées qualités sont énonçables, quantifiables, conceptuelles. Il ne sucite pas de vraies émotions cinématographiques car son "agencement" (expression pas trés gracieuse, désolé) n'est qu'une formule artificielle (scénar fouilli + caméra portée + filtre de couleur). Le film n'existe pas à l'écran, mais dans son concept.


On a la le noeud de la problematique dans ce qui te gene chez Soderbergh. Pour moi tu sautes 37000 etapes pour en arriver a ta conclusion (pour moi, ce que tu fais la releve plus de la demonstration que de l'opinion). Mon souvenir du film est plutot lointain, mais j'ai du mal a comprendre:
1 - Ton histoire de qualites quantifiables, enoncables, etc qui empechent un film d'etre un acte de creation (alors que tu le veuilles ou non, c'en est un, meme si tu ne le juges pas tres bon). Je vois pas le rapport.
2 - Pourquoi limiter le film au scenar fouille (je change volontairement ton terme), aux filtres et a la camera portee. Pour autant que je puisse dire, il y a d'autres choses

Citation:
Et j'ai à mon tour besoin d'éclaircissement sur ce qu tu as dit Mufti :
"ca renvoit a ce qu'est reellement le cinema et tu ne devrais meme pas a avoir a le rappeler".
Qu'est-ce que réellement le cinéma ? Moi j'aimerai qu'on me le rappelle...


Comme l'a dit Scythe, le cine est un art pluridisciplinaire dont chaque composante ne peut etre ignoree sous peine d'amputer sa forme. On peut tergiverser 107 ans sur sa definition, mais celle la se rapproche de la realite parcequ'elle est suffisamment large pour englober n'importe quel film (meme un film sans musique par exemple est un film qui a conscience de ne pas utiliser la musique, elle est donc inclue dans sa non utilisation). Le cinema c'est un crossover de theatre, de musique, de litterature, de photo, de peinture, d'architecture, de sculpture, de mode. Au final, et la c'est un avis personnel, il n'y a pas d'art cinema, il n'existe pas. Ce dernier a phagocyte et synthetise tout ce qui s'est fait auparavant. C'est un art somme.


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 Sujet du message: Re: GEORGE CLOONEY
MessagePosté: 31 Oct 2006, 23:08 
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MessagePosté: 01 Nov 2006, 14:36 
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The Scythe-Meister a écrit:
Présuposé arbitraire, d'autant plus qu'il est impossible de déterminer l'inspiration d'un film, ou ce que tu appelles honnêteté. Quand on dit "c'est inspiré", on émet une hypothèse sur la genèse du film qui n'est au fond qu'une mauvaise expression d'un jugement sur la qualité du film (bien souvent, inspiré = bon) ou sur sa forme à partir de nos propres préjugés. Qu'est-ce qu'un concept préétabli comme tu l'appelles, si ce n'est un concept préétabli pour nous?


Outre le fait que l'expression "c'est inspiré" soit galvaudé, outre le fait qu'on ne puisse pas (c'est à débattre !) déterminer si un film est inspiré ou pas, penses-tu sincèrement qu'un acte de création puisse se faire sans inspiration ?
Par concept préétablie j'entend tout les films pré-élaboré par leurs auteurs. Ceux qui ont du sens avant d'avoir été tournés. Ce sont des films conçus comme des mayonnaises, des films formules : Un scénario compliqué (mais simpliste !) qui contient d'emblé le discour du film, des filtres de couleur pour évoquer la chaleur, le sable et surtout pour que le spectateur s'y retrouve plus facilement, une caméra portée pour donner un semblant de style etc... C'est trés réfléchi, trés conçu, mais pas inspiré. Il ne se produit rien à l'écran car le film est conçu comme une addition.
D'où ta réponse :

Citation:
Mais tu mélanges là ce qui est de l'ordre du jugement et ce qui de l'ordre du phénomène... c'est très confus!


Qu'appelles-tu phénomène ?

The Scythe-Meister a écrit:
Mais par rapport à quoi? On peut faire le même type de formule avec Woo (ralentis + virtuosité de l'action + sublimation du héros) ou De Palma, et dire que ca renvoie tout autant au concept! D'ailleurs, pour ma part, je trouve Femme Fatale très artificiel, au même sens que tu l'entends pour Traffic. Est-ce que je pense pour autant que ca n'est pas du cinéma? Ce que tu décris là, ce n'est rien d'autre qu'un jugement sur la forme de l'oeuvre que tu fais passer pour le phénomène de l'oeuvre en niant sa réalité.


Ce que je veux dire c'est qu'"un ralenti", "une action virtuose" ou "la sublimation du héros", ça ne pas de sens en soit, pas avant que le film existe. Soderberg veut à tout prix donner du sens à chaque élément de son film (filtre jaune = sable, caméra portée = style, scénario = message) pour donner l'illusion d'intelligence ("avez-vous remarqué comme mon film est pensé de bout en bout ? Intelligent n'est-ce pas ?").
Un ralenti n'aura de sens qu'une fois dans le film de Woo et il n'aura pas un sens en soit, mais un sens pris dans l'ensemble du film. Pareil pour De Palma. Tout ces éléments énonçables ne font pas partis d'un concept (ralenti = ralenti, plan séquence = plan séquence) mais d'une démarche artistique. Ce n'est pas divisible.
Et pourquoi c'est artificiel Femme Fatal ?


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MessagePosté: 01 Nov 2006, 15:34 
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Karloff a écrit:
c'est une forme de fanatisme que d'adhérer complètement à une pensée sans la remettre un tant soit peu en question


Et zou ! Une spécialité "Maison Karloff" : je zappe la moitier du message pour rester dans mon discour obstiné !
Car je disais bien précédement :
Citation:
Et c'est vrai que je me ralie beaucoup à sa pensé, comme on se ralie à une pensé philosophique et politique, sans pour autant la suivre obstinément mais à laquelle on s'identifie.


Karloff a écrit:
L'exemple venait après. Bergman et Kurosawa en leur temps et d'autres ensuite, Spielberg aujourd'hui même si c'est moins vrai peut-être depuis peu.


Tu vois, un bel exemple de bêtise c'est de penser que c'est un courant de pensé qui codamner les cinéastes, alors que ce sont des individus qui le font. Est-ce le communisme qui à provoqué les goulags ou Staline ?
(Le Stalinisme c'est pas considéré comme un Godwin point ?).
Un tel se réclame de tel courant de pensé. Un tel fait une connerie. Donc tel courant de pensé c'est de la merde.
C'est ce qu'on appelle de la philosophie associative (degrés zero de la réflexion).
En l'occurence Daney aimait Kurosawa (la superbe critique de Dodeskaden) et Bergman.
Quand à la légitimité de Spielberg on en reparlera, j'en suis sur...

Karloff a écrit:
Déjà avec honneteté et sans a priori sur le réalisateur qui l'a mis en scène. Je déteste presque tout les Schumacher et l'homme me passionne guère mais Tigerland est un très bon film, par exemple. Ensuite, est-ce que le film m'apporte quelque chose - une émotion, une réflexion, un divertissement - et si oui par quel ressort, par quel mécanisme ?


Je suis jusque là à peu près d'accord (en même temps tu te mouilles pas). Aurais-tu des exemples de ressorts et de mecaniques ?

Karloff a écrit:
Connaitre l'oeuvre, le parcours d'un cinéaste et ses intentions sont également précieux dans le jugement (si c'est un jugement destiné à être communiquer au plus grand nombre). Bien sûr, l'objectivité totale n'existe pas mais je pense que le cinéma a une dimension économique importante qui fait que ma sensibilité propre, mon parcours humain ne doivent pas intervenir en premier lieu.


Comment alors ressentir l'émotion, la réflexion et le divertissement ? Et quelle est la part d'importance de cette dimension économique ?

Karloff a écrit:
Ne t'aventure pas sur Kurosawa, malheureux. Manichéisme ? quels films ?


Oh il y a des figures maléfiques dans certains de ces films (les pillards dans les 7 samouraïs, ou les femmes dans ses films Shakespeariens), c'est pourquoi certains d'entre eux se sont trés bien prétés au Western, genre occidental absolu. Mais cela dit j'adore, ça n'empêche pas...

Karloff a écrit:
Citation:
Cela dit, ça reste fondamentalement japonais. Mais savais-tu que Bazin avait écrit un texte magnifique pour le défendre, afin d'aller à l'encontre des cahiers ?


Oui, et ?


Et comme je le dit plus haut, c'est une question d'individu, pas de pensé.

Karloff a écrit:
tes convictions sont celles de Daney et d'un discours critique de suiveur... Développe tes propres gouts !


Mes goûts, crois le où non, n'ont absolument pas changé entre le moment où j'ai découvert Daney (il y a deux ans) et maintenant. Ils ont évolué bien sur, j'ai découvert aussi plein de film, mais je suis resté trés fidèle à moi-même. Daney m'a éclairé sur certains points dans le rapport que j'avais avec le cinéma, il m'a aidé à mieux le saisir. Excatement de la même manière qu'un ouvrage de philosophie peut aider à comprendre certaines dimesions des choses de la vie.
Avoir des goûts, se cultiver, être ouvert d'esprit, contrairement à ce que tu penses, ce n'est pas apporter ses propres réponses, mais se poser des questions.

Karloff a écrit:
Obstinément contre ? euh non, justement, à part le cinéma mcdonaldisé je suis plutôt super ouvert. Je combats justement l'intolérance, le fanatisme dans le discours critique et la pose de grille d'analyse basée uniquement sur des données subjetives.


Combattre c'est ce positionner en face, affronter de front et prendre conscience que l'on peut perdre. Et non pas prendre les gens de haut et leur cracher dessus avec cynisme, persuadé qu'on a raison. Tu ne sais pas ce que ça veut dire.

Karloff a écrit:
Citation:
J'ai l'impression que tu as lu Daney aussi superficiellement que Hitler à lu Nietzsche : tu n'as rien compris...


Magnifique Goldwin point !


Effectivement. Mais en même temps c'est complêtement con ce truc. Le nazisme fait tellement parti de l'inconcient collectif, que c'est assez évident qu'il finit par ressortir dans un débat quelconque. C'est une référence immuable. Cela dit je ne t'ai pas traité de nazi, loin de là.


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 Sujet du message: Re: GEORGE CLOONEY
MessagePosté: 01 Nov 2006, 15:42 
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JeeB a écrit:
Film Freak Returns a écrit:
Jack Griffin a écrit:
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c'est clair 6/6 a c'te classe en si peu de temps


elle est juste énervante cette pub...Sinon elle a été réalisé par
Gondry


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MessagePosté: 01 Nov 2006, 15:58 
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Mufti a écrit:
Comme l'a dit Scythe, le cine est un art pluridisciplinaire dont chaque composante ne peut etre ignoree sous peine d'amputer sa forme. On peut tergiverser 107 ans sur sa definition, mais celle la se rapproche de la realite parcequ'elle est suffisamment large pour englober n'importe quel film (meme un film sans musique par exemple est un film qui a conscience de ne pas utiliser la musique, elle est donc inclue dans sa non utilisation). Le cinema c'est un crossover de theatre, de musique, de litterature, de photo, de peinture, d'architecture, de sculpture, de mode. Au final, et la c'est un avis personnel, il n'y a pas d'art cinema, il n'existe pas. Ce dernier a phagocyte et synthetise tout ce qui s'est fait auparavant. C'est un art somme.


Il y a bien un art cinématographique et qui ne se réduit pas complètement à la somme d'autres arts. Il ne faut pas en rester à une seule approche, discipline par discipline. Cette définition débouche sur une impasse. La prise sur le réel et l'ajout du temps et du mouvement ne se retrouve pas dans d'autre art, tout comme le montage. Le cinéma a bien un mode d'expression qui n'appartient qu'à lui.


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MessagePosté: 01 Nov 2006, 16:53 
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Tetsuo a écrit:
Outre le fait que l'expression "c'est inspiré" soit galvaudé, outre le fait qu'on ne puisse pas (c'est à débattre !) déterminer si un film est inspiré ou pas, penses-tu sincèrement qu'un acte de création puisse se faire sans inspiration ?


Justement non, mais si tout acte de création nécessite l'inspiration, l'inspiration ne peut pas être un critère qui différencie l'art, ou l'art de qualité, du reste de la création.

Citation:
Qu'appelles-tu phénomène ?


Le phénomène, c'est la chose même telle qu'elle se donne, hors du jugement.

Tetsuo a écrit:
Ce que je veux dire c'est qu'"un ralenti", "une action virtuose" ou "la sublimation du héros", ça ne pas de sens en soit, pas avant que le film existe. [...] Un ralenti n'aura de sens qu'une fois dans le film de Woo et il n'aura pas un sens en soit, mais un sens pris dans l'ensemble du film.


Mais c'est la même chose avec le filtre de Traffic. Le filtre n'a de sens que par rapport à la situation du scénario, au même titre que le ralenti met en valeur ou amplifie une action écrite dans le scénario. Et le filtre pourrait prendre dans un autre film un tout autre sens. Sans doute que le filtre répond de manière plus évidente à un code, à une symbolique qui lui préexiste, mais ca peut être aussi le cas du ralenti (par exemple le ralenti quand Cage arrive à l'avion au début de Face/off, on est ici en plein dans un code). Le ralenti chez Woo est aussi extrêmement codifié, et peut être encore plus chez De Palma. Alors on peut trouver les effets de Traffic faciles, mais ce n'est pas une différence d'ordre qui permet de distinguer deux sortes de cinéma (et surtout pas un vrai et un faux). J'ai l'impression que là on en revient à discuter de la valeur de certains effets ou techniques de réalisation, ce qui n'est qu'une part très petite du cinéma.
Il y a des cinéastes qui ont des identités différentes... certains sont très formalistes et utilisent énormément d'effets de cinéma (Woo et De Palma), d'autres s'occupent avant tout récit (que fais-tu d'eux?), d'autres travaillent des codes... Tu citais Eastwood en plus de Woo et De Palma, mais c'est un cinéaste radicalement différent des deux autres... en quoi tu le relies à eux?

Tetsuo a écrit:
Pareil pour De Palma. Tout ces éléments énonçables ne font pas partis d'un concept (ralenti = ralenti, plan séquence = plan séquence) mais d'une démarche artistique.


D'une part le concept fait partie de la démarche artistique, il est artificiel de les opposer de cette manière, et d'autre part, il me semble que ton argument consiste simplement à dire que chez Soderbergh les éléments de mise en scène reposent plus sur des codes, ou sur des codes plus évidents et faciles, que chez Woo ou De Palma... ca me semble en partie volontaire chez Soderbergh (sur Ocean's Eleven par exemple), mais dans d'autres de ses films ca ne me parait pas être du tout le cas (Solaris par exemple... où est ce que tu appelles concept dans la mise en scène de Solaris?).
Tu vas me dire que ca ne concerne pas que la mise en scène, mais peut-on comparer des films formalistes à des films qui reposent sur d'autres approches? Et encore, c'est tout aussi valable : quel est le concept de Solaris? Que peut-on diviser?
Ces histoires de sens qui préexistent... je trouve qu'on retombe très vite dans une conception hyper-formaliste du cinéma. Tu citais Carpenter, mais c'est un réalisateur qui utilise à fond son histoire et son scénario, et qui surtout un excellent cinéaste de récit. Sur beaucoup de ses films, sa mise en scène concerne l'efficacité beaucoup plus qu'un surcroit de signification par rapport au scénario. Il met vraiment en scène, dans une conception classique d'efficacité de la naration. Prends la manière de filmer l'ennemi dans Assaut, toujours de loin, comme une masse indifférenciée, on est en plein dans ce concept préétabli que tu reproches à la mise en scène de Soderbergh! On trouverait des tas d'exemples qui marchent dans tous les sens... c'est justement un des intérêts du cinéma que d'avoir ce dialogue constant entre ses éléments, et de ne pas qu'être de la pure réalisation.

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MessagePosté: 01 Nov 2006, 16:54 
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C'est fou ce qu'il cristallise Clooney


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MessagePosté: 01 Nov 2006, 18:39 
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Jack Griffin a écrit:
Il y a bien un art cinématographique et qui ne se réduit pas complètement à la somme d'autres arts. Il ne faut pas en rester à une seule approche, discipline par discipline. Cette définition débouche sur une impasse. La prise sur le réel


Je suis d'accord sur tout ça...

Citation:
et l'ajout du temps et du mouvement ne se retrouve pas dans d'autre art, tout comme le montage.


Et là je dirais: tu oublie la danse mon bon ami...

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MessagePosté: 01 Nov 2006, 20:05 
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juLILO a écrit:
Jack Griffin a écrit:
Il y a bien un art cinématographique et qui ne se réduit pas complètement à la somme d'autres arts. Il ne faut pas en rester à une seule approche, discipline par discipline. Cette définition débouche sur une impasse. La prise sur le réel


Je suis d'accord sur tout ça...

Citation:
et l'ajout du temps et du mouvement ne se retrouve pas dans d'autre art, tout comme le montage.


Et là je dirais: tu oublie la danse mon bon ami...


Ouais le theatre, la photo dans un sens, la peinture dans certains de ses courants, la sculpture aussi, peut jouer avec le mouvement, meme si si celui ci est immobile, mais ca peut etre n mouvement capture et arrete.
Ce que je voulais dire, c'est que qu'est-ce que le cinema apporte en plus des arts auquel il emprunte? Le Montage? Oui, c'est probabelement le plus significatif, mais l'aspect selection se retrouve un peu dans la photo. J'aurais plutot tendance a dire que le cinema c'est plus que la simple somme des parties (sans dire que le cine est superieur aux arts empruntes), mais ca ne cree pas vraiment une nouvelle veine radicale par rapport au reste, 'a as de discipline technique qui lui est propre. Faire un film, c'est plus une question d'experience, de communication avec les autres techniciens/artistes comme les acteurs, le DP, les gens du decor, etc... qu'un veritable investissement du realisateur avec ses mains ou avec son corps comme les autres arts.


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MessagePosté: 01 Nov 2006, 20:06 
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juLILO a écrit:
Citation:
et l'ajout du temps et du mouvement ne se retrouve pas dans d'autre art, tout comme le montage.


Et là je dirais: tu oublie la danse mon bon ami...


Et le théâtre ainsi que l'opéra (qui a beaucoup de traits communs avec le cinéma). Ainsi que d'une certaine manière la musique.

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MessagePosté: 02 Nov 2006, 01:30 
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The Scythe-Meister a écrit:
juLILO a écrit:
Citation:
et l'ajout du temps et du mouvement ne se retrouve pas dans d'autre art, tout comme le montage.


Et là je dirais: tu oublie la danse mon bon ami...


Et le théâtre ainsi que l'opéra (qui a beaucoup de traits communs avec le cinéma). Ainsi que d'une certaine manière la musique.


Yep d'accord avec tout ca...

Le cine n'est pas le seul:
- art du mouvement
- art du temps
- art de capter le reel
- art du montage

Et il n'est pas le seul a combiner les 4 donc puisque les arts de la scene egalement...

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MessagePosté: 02 Nov 2006, 01:42 
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Le Pingouin a écrit:
Justement, pour moi cette utilisation systématique d'une signature peut être une qualité. Rendre à tout prix l'objet sien c'est une démarche, servir le sujet par des moyens intelligent, en y apportant une innovation visuelle appliquée, en est une autre...


Effectivement, l'une est artistique, pas l'autre (c'est même complêtement inintéressant). Pour moi, s'il n'y pas pas d'art, il n'y a pas grand chose...

Le Pingouin a écrit:
Oui, je vais écrire une définition de l'art sur deux lignes, c'est intelligent...


Si je devais suivre les régles que tu as fixés dans tes réponses au début de ce débat, je profiterais de cette réponse évasive pour t'humilier. Mais je me sentirai sale de faire une chose pareille...
Moi j'ai une réponse toute simple : l'art c'est une forme d'expression.

Le Pingouin a écrit:
Pour moi la signature, au sens propre du placement d'objets identifiables de l'auteur, n'est pas forcément gage de qualité. De plus l'élément visuel n'est pas le seul moyen, la récurrence thématique, ou le simple choix du sujet...


Mais pour moi l'art n'est pas forcément un gage de qualité (cf MI2).

Le Pingouin a écrit:
Tetsuo a écrit:
Autrement dit : sans personnalité. De mieux en mieux...


Là, c'est toi qui écrit ça. C'est pas parce que tu fous une colombe dans ton film que tu es un artiste ou que tu as une personnalité, même si c'est ta marque de fabrique, ta patte...


Je pense que que l'art porte l'identité de son auteur, d'une manière ou d'une autre. Ce que tu appelles "patte", moi j'appelle ça style. Et le style d'un artiste (son identité), c'est ce par quoi il communique sa vision du monde. Un cinéaste sans style, c'est un cinéaste sans vision.

Le Pingouin a écrit:
Ben écoute, je vois les films de Huston, je les trouve tous géniaux, mais il n'y en a pas un qui ressemble à l'autre...Mais toi tu sais tout, alors tu vas m'expliquer ça bien comme il faut.


Je n'ai pas vu beaucoup de films de Houston (je ne sais pas tout) mais il me semble avoir clairement vu une manière bien à lui d'organiser son cadre, de le structurer de façon horizontale (haut-bas), et d'utilisé les éléments du décors en amorce de manière trés géométrique. Il y a une légère influance expressioniste.
Cela dit je peux comprendre ton point du vu, car c'est un trés grand cinéaste, mais sans génie. Sa personalité ne tranparait pas tant que ça.

Le Pingouin a écrit:
Tetsuo a écrit:
Oui, c'est une conception (100% d'accord), mais est-ce de l'art ? Et dans quel sens ?


En quoi n'en est-ce pas?
Je n'ai pas de réponse propre à cette question, mais toi visiblement, tu en as une.


Ma fois, si ça n'exprime rien, ce n'est pas de l'art.

Le Pingouin a écrit:
Comme pour tout le monde, sinon, ce serait facile d'être génial, ce serait une formule tout faite, parfaitement identifiable...Hélas...Subjectivement, un grand cinéaste est un personnage répondant aux impératifs du sujet ou de l'intention voulu à la création du film.


Je trouve cette définition bien terre à terre. Pour moi un grand cinéaste c'est celui qui livre sa vision du monde à travers un film. Et c'est pas si évident...

Le Pingouin a écrit:
Tetsuo a écrit:
J'adore ce genre de phrase : le cinéma est une conjugaison.Tu as une conception bien fragmentaire de la chose.


C'est constructif ce que tu dis là...


Plus que tu ne le crois (et tu peux causer en matière de constructif monsieur "j'me paluche" !). Pour moi le cinéma n'est pas quelque chose de divisible. Ce n'est pas une addition d'art, ou un art dévié. Il a sa matière propre et des émotions bien à lui.

Le Pingouin a écrit:
Je théorisais un peu...Lumière (ou Edison), n'avait pas d'intention de se définir initialement comme cinéaste, il était créateur de l'objet et cherchait à illustrer les capacités de son invention. Mais ce que je dis est inexact dans le sens où il y a de la mise en scène dans ses projets.
Il n'y a aucune identité pure du cinéma parce que le cinéma s'est trop souvent "identifié" à d'autres arts (le théâtre, la littérature), ou au sein d'autres manifestations (le cirque, la foire). L'idée du cinéma comme art est intervenu après ces différentes vies et en même temps, pendant. Ces différentes coexistences subsistent, malgré le statut de cinéaste et la longuement débattue question de l'auteur...
Mais on va pas résoudre une question qui se pose depuis la naissance du cinéma ici, et dire "art" ou "pas de l'art" c'est juste aussi ridicule que de définir l'art ici en deux-trois lignes.


Il me semble que c'est une question qui a été résolue depuis pas mal de temps. Pour ma part c'est un art, aucun doute là-dessus. Et je ne pense pas non plus que les inventeurs (Lumière, Edison mais aussi Griffith) soient des créateurs, dans le sens artistique du terme...


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MessagePosté: 02 Nov 2006, 02:45 
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Tetsuo a écrit:
Pour moi, s'il n'y pas pas d'art, il n'y a pas grand chose...


Je savais pas qu'un article ou un discours etait de l'art.


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MessagePosté: 02 Nov 2006, 02:47 
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Tetsuo a écrit:
Moi j'ai une réponse toute simple : l'art c'est une forme d'expression.


Crotte j'ai mal quote...

Je savais pas qu'un article ou un discours etait de l'art.


La...


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Cosmo

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Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Top George Romero

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Jack Griffin

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03 Nov 2013, 14:39

mannhunter Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. George Lucas

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Walt

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12 Juin 2014, 00:26

David Swinton Voir le dernier message

 


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