Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 28 Avr 2024, 23:21

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 91 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5 ... 7  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 09:56 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14129
Baptiste a écrit:
Hmm bah c'est quand même le scénario qui creuse ce thème quand même...

Karloff a raison. Mais un certain journalisme à sensation s'est tellement dégradé dans la personnification que je trouve assez justifié de refaire un film dessus.


Je récite ma dernière phrase. Pour moi, dans le film, le monde des médias est juste un univers prétexte pour orchestrer ce qui intéresse principalement Dumont : "la femme de glace qui devient humaine". Le monde des médias est juste l'écosystème parfait pour mettre en place les éléments de sa tragédie. Ca pourrait se passer dans un autre univers (enfin avec un contexte qui illustre la chute de cette femme), ça serait pareil. Je ne pense pas que Dumont avait spécifiquement en tête l'idée de faire un film sur les médias. C'est plus la tragédie humaine de France qui l'intéresse. Après la partie médias est bien foutue mais on y apprend clairement rien de révolutionnaire et honnêtement on s'en fout, non?

Citation:
Plus qu’une satire sur les médias, France est le réveil à la vie d’une femme de glace qui chute de son piedestal et devient humaine. Le récit d’une femme du spectacle qui essaie de sortir d’un monde médiatique dans lequel elle s’est enferré et qui la détruit de l’intérieur. Et c’est tout simplement déchirant à l’écran. Vraiment un beau film.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 10:00 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9659
Localisation: Ile-de-France
Je ne crois pas à la déconnexion complète entre la matière humaine qui intéresse un réalisateur du milieu qu'il filme. Si c'est le cas, on est en présence d'un mauvais réalisateur.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 10:15 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14129
Pas ce que je dis exactement. Le milieu que filme Dumont l'intéresse dans le sens qu'il a les caractéristiques et est apte pour mettre en place sa tragédie, c'est d'ailleurs très productif les liens que tissent Dumont entre le côté déconnecté et hors-vie de France et la fabrique de la réalité que sont les médias. Je disais surtout que tu as des films se passant dans l'univers des médias qui sont beaucoup plus prolixes et tranchants sur son fonctionnement que France car ils en font leur sujet principal. Ce qui n'est pas le cas de France qui relègue ça au second plan, ce qui ne m'apparait perso pas problématique. J'attends juste de France qu'il soit crédible (warning : ne pas confondre avec réaliste) sur sa description de ce milieu afin que l'aventure de Léa Seydoux me paraisse crédible. Le fait que la satire soit plus ou moins mordante, je m'en cague.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 10:27 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9659
Localisation: Ile-de-France
Que ça soit au second plan ok: mais c'est bel et bien dans le plan (si je devais résumer mon propos).


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 14:06 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Sep 2007, 09:31
Messages: 4592
Entre la peinture au vitriol des médias et le portrait de femme qui s'humanise, j'ai d'abord été emballé avant que la perplexité me gagne de plus en plus, quelle était donc l'histoire que Dumont voulait raconter?

Si je trouve le début assez réussi, à la fois peinture au vitriol des journalistes stars tout en restant effectivement crédible avec ce personnage hors de la caricature, je peine à saisir son arc.
On la voit rapidement et sincèrement touchée par l'accident avec le livreur, qui va la renvoyer au cynisme de sa vie. Mais pourtant, on voit déjà qu'elle n'était pas dupe, quand elle se fait épier à l'hôpital, c'est elle qui hausse les épaules en disant à Blanche Gardin : "On fait la même chose tous les jours", quand elle va en zone de guerre, en pleine fusillade en mode bats-les-couilles, on la voit aussi touchée par le sort des locaux et ça ne l'empêche en rien de faire ses reportages chocs putassiers de manière détachée. Quand elle quitte le métier, elle se fait duper avant de revenir et semble ne pas avoir appris quoi que ce soit. J'ai du mal à comprendre la dichotomie entre la France (le perso) de Paris sapée comme au défilé Chanel pour des émissions formatées dont elle se fout et la reporter de guerre qui fonce entre les bombes comme en désir de mort. Ca pourrait être le sujet, mais on ne dirait pas, ces séquences sont évacuées comme si elles n'avaient aucune incidence sur elle. Même chose pour la mort de sa famille, séquence ridicule et deuil expédié et dont on se demande même si il y avait besoin d'eux dans le film.

Peut-être que j'ai envie de calquer un arc narratif stéréotypé sur le film, celui de la journaliste cynique qui s'humanise après un élément déclencheur et va devenir meilleure ou pire, sauf que là si on la voit bien s'humaniser, puisqu'elle s'émeut en reportage, on ne la voit pas devenir meilleure ni pire, en fait on dirait qu'elle a simplement appris à utiliser ses émotions comme à l'Actor's Studio pour bien pleurer à l'écran et faire des reportages toujours aussi putassiers.

J'ai quand même aimé dans l'ensemble, pour Léa Seydoux et Blanche Gardin et la mise en scène froide et belle de Dumont.

3,5/6


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 14:31 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Sep 2007, 09:31
Messages: 4592
Karloff a écrit:
Et les acteurs - dirigés à l'oreillette - ne jouent pas tous dans le même film, certains au premier degré, d'autres au second, et encore d'autres ne savent pas jouer, ce qui me dérange toujours chez Dumont (mais ça fait grand style parait-il).

Les acteurs sont tous dirigés à l'oreillette?

Et oui, pour le jeu de certains ça crée des décrochages et ruptures de ton pas toujours heureuses. L'amant là, complètement nul avec Seydoux qui est au diapason dans ces scènes alors qu'elle est très naturelle le reste du temps. Mais bon, si il faut croire Dumont : "ils sont bons parce qu'ils sont nuls".


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 14:42 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14129
Je suis le seul à penser que la scène de l’accident de voiture est l’une des plus planantes vue au cinéma cette année?
Je trouve le décalage, l’utilisation de la musique, le montage, etc...enfin bref quasi tout parfait. Il fallait oser le concept mais l’audace paye.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 14:51 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Sep 2007, 09:31
Messages: 4592
L'impression qu'il a juste voulu se faire plaisir à filmer les routes de Corse et l'accident tourne au ridicule avec cet abus de ralenti.
Et surtout ça semble tellement sans incidence sur France, elle ne semblait même pas avoir d'affection pour son fils, on ne croit jamais à la mère de famille, que pour moi c'est carrément la famille qui n'avait pas sa place dans le film.
En fait, pour rebondir sur le Konbini de Dumont, je pense qu'il aurait été bien mieux inspiré de faire une série qui conviendrait mieux au relatif surplace du personnage de France et aurait permis de développer plein de choses quand ici on a beaucoup d'événements majeurs mais totalement expédiés.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 15:16 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14129
oeil-de-lynx a écrit:
L'impression qu'il a juste voulu se faire plaisir à filmer les routes de Corse et l'accident tourne au ridicule avec cet abus de ralenti.
Ah, kiff ultime de mon côté et régal de mise en scène.

oeil-de-lynx a écrit:
Et surtout ça semble tellement sans incidence sur France, elle ne semblait même pas avoir d'affection pour son fils, on ne croit jamais à la mère de famille, que pour moi c'est carrément la famille qui n'avait pas sa place dans le film.
Pas dans le film mais dans sa vie. Justement le fait que ça soit sans incidence sur France, c'est ce que j'ai aimé perso. Elle était finalement perdu dans une vie de famille à laquelle elle était totalement étrangère. Même sur l'enfant, ça rappelle les enfants de stars qui n'ont finalement que très peu d'affection pour les parents car ils ne les ont jamais vu, ceux-ci se concentrant sur leur carrière. A ce titre, je trouve le decorum de l'appart du couple, cet ultra-luxe tellement froid qu'on se croirait dans un musée, bien choisi.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 15:28 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Sep 2007, 09:31
Messages: 4592
Abyssin a écrit:
Pas dans le film mais dans sa vie. Justement le fait que ça soit sans incidence sur France, c'est ce que j'ai aimé perso. Elle était finalement perdu dans une vie de famille à laquelle elle était totalement étrangère. Même sur l'enfant, ça rappelle les enfants de stars qui n'ont finalement que très peu d'affection pour les parents car ils ne les ont jamais vu, ceux-ci se concentrant sur leur carrière. A ce titre, je trouve le decorum de l'appart du couple, cet ultra-luxe tellement froid qu'on se croirait dans un musée, bien choisi.

Je peux l'entendre, que la mort de sa famille serait une sorte de libération, mais le film n'insiste pas sur cet aspect non plus. Tu parles de cet appartement musée, il m'évoque même plus une prison dévorée par les flammes de l'enfer, mais j'étais justement surpris qu'elle y demeure ensuite.
Ce qui me dérange c'est que les intentions ne sont pas claires et je crois que c'est plus par maladresse que par volonté de flou artistique. Si quelqu'un a une interprétation de la scène du vélo à la fin, je suis preneur d'ailleurs.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 15:39 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14129
Libération, c'est un mot un peu fort. Le fait que ça ne lui fasse pas grand chose oui. Car finalement, sa famille avait une place artificielle au sein de sa vie qu'elle s'était construit. C'est plus un sentiment d'indifférence que de libération.

Tu peux me rappeler la scène du vélo (en hide bien sur), j'ai un trou de mémoire.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 15:46 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 20 Sep 2007, 09:31
Messages: 4592
La scène du vélo si je m'en souviens bien :
Elle sort dans le rue avec son amant qu'elle a finalement pardonné. Un punk passe devant eux très énervé et se défoule sur un vélib qu'il défonce à coups de pied. Les deux restent choqués devant la scène, le punk les regarde et lance je ne sais plus quelle menace "Tu veux y passer aussi?" et se barre. France pose la tête sur l'épaule de son amant et sourit. Générique.

WTF, elle a trouvé le sujet de son prochain reportage? Si le personnage de France est une allégorie de la France, faut-il y voir un commentaire de l'inaction face aux hordes barbares qui détruisent le territoire?


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 16:38 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 5914
C'était déjà présent dans Flandres cette dimension (avec l'idée que la réponse aux attentats islamistes est un retour à la conscription type Guerre d'Algérie). Il y a souvent chez Dumont l'idée que le spectateur sous-estime une menace collective, à la fois culturelle et politique, que les personnage endossent pour lui. Ils édifient et compensent en même temps. Plus le film est édifiant, moins cette menace a de valeur pour les personnages eux-mêmes et prend une apparence arbitraire. Il est vrai que l'on peut subir le mal sans le réfléchir. C'est cette irreflexion qui d'ailleurs permet de subsumer le négatif et le conflit en manifestation d'un mal moral fondamental, que le film révèle en en supposant paradoxalement la caractère inéluctable. Les personnages se sacrifient (un peu comme chez Bresson) pour paradoxalement permettre une forme de désinvestissement qui réintroduit de la gratuité morale qui n'existe que dans la fiction, et que le spectateur est censé retraduire en une idéologie (vu que la grâce à na Bresson n'estplus possible). A preuve les commentaires sur Twitter du type : "comment peut on être de gauche et ne pas aimer ou connaître Dumont ?". Ce qui est une forme "locale" de l'idée que quand on ne va pas ou plus au cinéma, on est forcément de droite.

Du cinéma-catharsis (qui est l'opposé et le concurrent de toute notion de distanciation) à la critique-prescription, le chemin semble court...

Cela implique aussi que son cinéma dépeigne tout ce qui se passe avant ce mal. Quand Caché d'Haneke, un peu sur le même terrain, montrait plutôt ce qu'il y a apres, supposait l'agression raciste accomplie, l'ambiguïté de la mémoire de la guerre d'Algérie consciente. Le paradoxe est alors interne à la fiction (qui ne peut que boucler), quand il est positionné entre le film et le spectateur chez Dumont.

_________________
Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 30 Aoû 2021, 16:58, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 17:26 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14129
oeil-de-lynx a écrit:
La scène du vélo si je m'en souviens bien :
Elle sort dans le rue avec son amant qu'elle a finalement pardonné. Un punk passe devant eux très énervé et se défoule sur un vélib qu'il défonce à coups de pied. Les deux restent choqués devant la scène, le punk les regarde et lance je ne sais plus quelle menace "Tu veux y passer aussi?" et se barre. France pose la tête sur l'épaule de son amant et sourit. Générique.

WTF, elle a trouvé le sujet de son prochain reportage? Si le personnage de France est une allégorie de la France, faut-il y voir un commentaire de l'inaction face aux hordes barbares qui détruisent le territoire?
J'ai pensé à Liam.
Pas la scène que je préfère, mais je prends comme le fait qu'elle est définitivement sortie de son cocon artificiel, en contact pur et dur avec la réalité. Plus une réaction par rapport à son évolution tout le long du film.
Après c'est comme ça que je le vois, c'est pas ma scène préférée mais elle ne me gêne pas non plus.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 30 Aoû 2021, 19:46 
Hors ligne
Titilleur

Inscription: 09 Jan 2021, 16:22
Messages: 75
On peut aussi la lire dans l'autre sens, elle s'est un peu amendée mais finalement ça reste une bobo des beaux quartiers qui ne comprendra jamais rien au monde et à sa violence, qui lui saute à la gueule dès qu'elle sort de son bel appart' (d'ailleurs remarquez que le gars est déjà dans le plan alors qu'ils marchent vers la caméra...).


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 91 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5 ... 7  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Flandres (Bruno Dumont - 2006)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Blissfully

27

4078

11 Fév 2022, 23:45

Art Core Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Ma Loute (Bruno Dumont - 2016)

Lohmann

14

2222

13 Juin 2016, 10:01

Arnotte Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Hadewijch (Bruno Dumont - 2009)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 6, 7, 8 ]

DPSR

112

11844

21 Fév 2022, 14:59

Art Core Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'Empire (Bruno Dumont, 2024)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2, 3 ]

Cosmo

44

1296

01 Mar 2024, 20:16

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Jeanne (Bruno Dumont - 2019)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Lohmann

29

2169

23 Jan 2024, 09:44

Cosmo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'humanité (Bruno Dumont, 1999)

Jerónimo

5

555

04 Fév 2022, 16:13

JulienLepers Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Vie de Jésus (Bruno Dumont, 1997)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Jerónimo

20

1235

27 Jan 2022, 19:08

Müller Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Hors Satan (Bruno Dumont - 2010)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Art Core

26

3696

30 Oct 2012, 15:16

Cosmo Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Camille Claudel 1915 (Bruno Dumont, 2013)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Art Core

21

3107

01 Déc 2013, 01:28

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Jeannette l'enfance de Jeanne d'Arc (Bruno Dumont - 2017)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 4, 5, 6 ]

Lohmann

75

7697

24 Sep 2017, 21:51

Abyssin Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 44 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web