Forum de FilmDeCulte

Mec, t'écris vraiment bien. Ya plein de choses vraies - je suis évidemment fort d'accord avec toi.

La scène du sauvetage dans le bungalow est une des scènes de l'année.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

petite interview du Mann ici:

http://www.miami-vice.org/forum/forum_p ... p?TID=9062

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Putain la déception... Bon déjà le voir sans sous-titres, mine de rien, c'était pas facile. Là où Me, Myself & Dupree était carrément facile à piger, l'argot, les accents et le mixage sonore étrange de ce Miami Vice m'a un peu fait décrocher la bête. Mais c'est surtout le scénar qui déçoit, notamment les personnages et leurs relations, sans intérêt... Reste la mise en scène inspirée de Mann, mais parfois plombée par trop de volonté d'esthétiser. Et puis la HD, par moment c'est magnifique et par d'autres, ça fait vraiment film amateur sur grand écran (je parle de la texture de l'image) lorsque les éclairs des armes illuminent l'écran. Donc bof quoi...

3/6

Bon, ben toujours pareil pour moi avec Michael Mann. Je trouve ça toujours beau, extrèmement bien réalisé, souvent bien joué, mais alors aucun intérêt, aucune émotion. Ses films glissent sur moi... Et j'ai toujours la même impression quel que soit le film que je vois de lui...

3/6

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le dvd bientôt dispo...:

http://www.dvdrama.com/news.php?16950

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Finalement le fossé il est pas sur la jeune fille de l'eau, il est sur miami vice, entre les gens qui trouvent ça grand et les autres qui sont plus "beau mais vide".

le 5 ou le 3, deux clans...

Perso, le film vieillit génialement, toutes les scènes se crystalisent dans ma tête, l'ambiance du film, les lieux, la mise en scène, la position des personnages au coeur de tout ça, le look des persos, les relations en apparence superficielles et qui se creusent sur un regard, un geste, un instant. La violence graphique jamais abusive, le grain de l'image qui rappelle les polars 70's, le ton abrupte, la musique, les voitures, l'ouverture électrisante...

Trop hâte de le revoir.

lol!

mes voisins se sont déjà pleins...

Bien parlé, Robin! Le film vieillit bien.

Quant au Shyamalan, j'ignore si le film vieillira bien... C'est vraiment dur à dire.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

pareil!

tiens,pour patienter (en plus du très beau livre Taschen qui vient tout juste de sortir )... :

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http://www.youtube.com/watch?v=kvO8kHUOhC0

C'est donc pour ça qu'il a mis du phil collins au générique...

Et il me semble avoir vu un épisode de Miami Vice avec Phil d'ailleurs

Jusqu'à ce que ça parle Allemand, ça tue, la classe absolu.

plus de numb en ouverture

Paye ton Director's Cut qui change rien...

Ah si, la seule véritable modif visible, c'est l'ouverture.
A la base, il y avait cette non-intro super couillue et originale où, à peine le logo Universal passé, sans générique, sans ouverture en fondu, brut de décoffrage, l'image d'une femme dansant en contre-jour avec couleurs et lumières agressives explosait sur l'écran, avec le fameux morceau de Jay-Z et Linkin Park prise en plein milieu de chanson.

Choc.

A présent, après un générique bleu et une musique "ambiance", quelques jolis plans, on est dans du Mann, c'est sûr mais la scène qui suit (une course de bâteau et la mise en place du "deal" qui aura lieu dans la boîte de nuit juste après) ne sert strictement à rien. Mais vraiment. Tu la regardes et t'as l'impression de regarder une scène coupée tant c'est court et redondant avec la scène de la boîte de nuit.

Ce qui était fort avec l'ouverture originale, c'était justement qu'on se retrouvait presque littéralement plongé dans l'histoire sans savoir qui est qui, qu'est-ce qui se passe, etc.
Il reste un soupçon de ça ici (tu comprends pas exactement ce que tu vois -et pourquoi tu le vois- avant la fin de la course) mais l'effet est bien, bien amoindri.

L'autre "gros ajout", c'est une scène de 4 minutes entre Tubbs et sa copine Trudy, qui discutent du fait d'être flics undercover, etc...un peu plus de développement de personnage, pourquoi pas...c'est déjà un poil plus utile...après y a genre des petits bouts de trucs en plus entre Crocket et Isabella mais sans grand intérêt.

Y a unz zique qui change de place et c'est à peu près tout...

Le film reste le même. C'est toujours cette chronique assez froide (distanciation de la mise en scène), où il n'est pas forcément facile de s'impliquer (on est projeté dedans, on ne nous dit quasiment rien de persos AU DEBUT du film mais APRES) mais où l'ambiance joue un rôle majeur si on y adhère.

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